Nom : Vodash
Prénom : Rinak
Rang : Aucun

Âge : 20 ans
Sexe :
Féminin
Race : Humaine
Classe :Ninja
Métier : Acrobate
Croyances : Déesse de l’Equinoxe
Groupe : Clans des Marchants. Ce sont des hommes nomades, qui vivent sur les routes. Le clans se forme en grande majorité de mercenaires et de charlatants en tout genre, et ils ne prennent par à aucun coté dans la guerre pour la couronne du Royaume (sauf à celui qui paiera le plus cher, mais ils restent des hommes en qui on ne peut avoir confiance). Ils sont experts dans les spectacles et tromperies.

Équipement :Rinak porte le plus souvent ses vêtements d’acrobate, souples et confortables. Mais lorsqu’elle doit se déplacer pour de longs trajets, dangereux parfois, elle porte une armure légère en cuir, composée de plaques de cuir superposées de manière à permettre une grande capacité de mouvements. Rinak possède aussi des couteaux de lancer, légers et équilibrés, qu’elle dit n’utiliser que pour ses numéros.

Talents de combat : Rinak base ses combats sur sa souplesse acquise avec ses entrainements d’acrobate. Elle préfère l’esquive au combat pur et simple, mais cela n’est pas toujours efficace.

Talents de magie :Aucun

Talents divers :Rinak a une capacité d’explorer ses songes élevée. Elle se souvient de chacun d’eux et peut faire le lien entre ce qu’il s’y trouve et ce qu’elle a vécu. En soi, ce n’est pas un talent exceptionnel, mais cela lui permet d’avoir un lien avec son inconscient, chose peu commune parmi les humains.

Pouvoirs particuliers :Aucun

Apparence physique : Rinak, de ses entrainements d’acrobates, est fine et souple. Elle semble n’avoir aucune limite physique. Sa peau est pâle, lisse, presque lumineuse lorsqu’elle est sous la lumière du jour. Ses cheveux sont auburn, foncés, très épais, qui tombent en lourdes boucles dans son dos lorsqu’ils sont lâchés. Elle les attaches le plus souvent, pour éviter de les avoir dans son champs de vision, chose qu’elle déteste. Ses yeux sont verts clair, comme des feuilles nouvelles, et perçants, qui donnent l’impression de voir votre âme.

Caractère, personnalité : Rinak est une fille très banale. Elle est téméraire dans son travail, mais reste plutôt en retrait du monde, non pas qu’elle soit asociale, mais aime le silence et le calme. Elle n’hésite pas à venir en aide aux autres, ce qui a fait d’elle une fille qualifiée de « gentille ». Elle est plutôt naïve, et crois au bien-fondé du monde. Pour elle, les démons sont des êtres inventés par les parents pour faire peur aux enfants le soir. Elle ne peut pas concevoir que quelqu’un fasse du mal délibérément. Mais elle reste parfois sur la défensive, ce qui donne l’impression qu’elle vit un peu dans un autre monde. Lorsqu’elle aime, elle donne sans condition, sans limites. Elle aimerait être vue comme quelqu’un de courageux et de téméraire dans la vie de tous les jours, mais sait que ce n’est pas le cas.

Histoire : Je suis née dans un petit village tranquille au Royaume de Feleth. Comme toutes les petites filles, très aimée de mes parents, j’ai appris la cuisine et la couture, ai été élevée aux mêmes histoires. Les démons, les êtres supérieurs… Mais cette enfance heureuse a pris fin lorsque ma mère est morte en couches, emportant avec elle le petit frère que j’aurais du avoir. Mon père ne se remit jamais de sa disparition. Les premières années furent terribles, je vivais plutôt seule, voyant mon père errer dans la maison comme une âme perdue. Lui que j’avais toujours connu souriant, joyeux, je le voyais désespéré et hagard. J’avais alors 10ans. Je ne pouvais comprendre le mal qui avait emmené ma mère. Je ne comprenais pas ce que j’avais fait de mal pour qu’on m’arrache à elle. Mon père ne voulait plus me parler. Je me suis toujours dit qu’une partie de lui était morte avec ma mère, emportée dans le néant qu’il y a après la mort. Je réfléchissais jour et nuit pour savoir comment faire de mon père l’homme qu’il était avant. J’essayais de le faire sortir de la maison, travailler, jouer du luth (très mal d’ailleurs, je n’ai jamais eu aucun talent pour la musique, je tiens ça de lui), peindre des formes vaguement colorées. Mais il ne réagissait pas. Il me disait d’un air absent « C’est bien, continue comme ca... ». Des années, j’ai cru qu’il le pensait vraiment.

Puis un jour, une vérité est apparue. Je dormais, et rêvais de ma mère, comme tous les soirs depuis qu’elle nous avait quittée. Mais cette fois, au lieu de son visage réconfortant, elle semblait en colère, déformée par la rage. Je ne comprenais pas. Elle se rapprochait de moi, tenant un bébé dans ses bras. Et elle répétait inlassablement « Pourquoi tortures-tu ton père? ». Je me réveillais en sueur, tremblante et malade. Je ne pouvais comprendre en quoi je pouvais être coupable de sa mort, que pouvais-je avoir fait. Allongée sur mon lit, je regardais le miroir accroché en face de moi. Et, d’un coup, je compris. Ce que j’avais en face de moi était le reflet pale de ma mère sur son lit de mort. Le visage blanc, les cheveux épars et trempés de sueur. Lorsque que je me levais pour aller voir, ma mère dans le miroir m’imita. Je me rapprochais. C’était mon reflet, bien sur, rien d’autre. Mais le temps avait passé depuis la mort de ma mère, je n’avais pas fait attention. J’étais elle. Je lui ressemblait, avec mes lourdes boucles foncées et le teint de perle (quoique l’air angoissé qu’elle n’avait pas). J’était son exacte réplique. Et c’était cela qui faisait souffrir mon père. Me voir au quotidien lui rappelait sans cesse la femme qu’il avait perdu, celle qu’il avait tant aimé, et qui était partie. C’était de ma faute s’il était dans cet état. Nul besoin d’intervention démoniaque, c’était moi la source de son malheur. J’étais, moi, le démon de sa vie.

Je décidais alors de partir, le laisser dans sa solitude et sa folie, partir pour éviter qu’il ne souffre. J’emportais le strict minimum de mes affaires, quelques vêtements et une miche de pain. Je marchais loin du village, courant parfois, ayant peur d’être rattrapée. Au matin, fatiguée, je m’abandonnais sur le bord de la route, adossée à une pierre. Une caravane de marchants me réveilla. Une femme me prit contre elle en chantant un air que je ne connaissais pas, mais qui me fit dormir d’un sommeil profond et réparateur. Quand je me réveillais, la femme était là, souriante. Je sentais les moindres chocs dus à l’état de la route. La femme se pencha sur moi « Alors petit oiseau. Où va-t-on comme ca? On cherche à fuir? » Elle avait une voix chantante et apaisante, comme de l’eau chaude après une journée de travail. « Je fais du mal a mon père. » Je ne pu en dire plus et fondit en larmes. « Chut petit oiseau. C’est finit tout ça. Bien venue chez les Marchants. On va te garder avec nous. Ici, pas de père, ni de mère, nous sommes tous frères et sœurs. Je m’appelle Jira. »

Je vécu plusieurs années avec eux, de routes en routes, parfois mal accueillis dans les villes. Chacun avait une spécialité: chasseurs, pêcheurs, cueilleurs pour la nourriture, tisseurs, couturière pour nous habiller, et la troupe de forains pour l’argent. Jira m’entrainait jour et nuit aux acrobaties, elle pensait que j’avais le corps fait pour la souplesse et m’évitait donc les taches ardues de la vie des Marchants. Quoique parfois, j’aurais volontiers troqué une journée d’entraînement pour aller barboter dans la rivière pour pêcher des poissons. Quoiqu’il en soit, je ne regrettais pas ma vie de nomade, sans attache et sans famille.



A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Très fréquemment jusqu’au 20 septembre, jour de ma rentrée. Après je ne peux rien prévoir avec les cours.

Comment avez-vous découvert le forum ? Sur internet

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? Rien à dire, j’adore les graphismes.




(5 lignes complètes au minimum, comme un message classique)





Journée classique. Jira vient de me réveiller. On va arriver dans le prochain village, dont j’ai encore oublié le nom. Il y en a tellement. J’ai 18 ans aujourd’hui, mais chez les Marchants, on ne fête pas les jours de naissance. Ce n’est pas nécessaire. Les gardes, à l’entrée, semble méfiants. Peut-on leur en vouloir? Ruht et Gyrh qui conduisent la caravane n’ont pas l’air commodes. Ils sont pourtant très gentils, mais pas très futés. En fait, ils ne comprennent pas grand-chose.

-Halte! Que voulez-vous?
-Entrer.
-Et qui êtes vous?
-Nous sommes des Marchants.
-’Vendez quoi?

La question que je redoutais. Si Ruht reste impassible à cette question, elle met toujours Gyrh hors de lui. Mais aujourd’hui, c’est Ruht qui répond, et je pense intérieurement que nous avons tous beaucoup de chance qu’il s’en charge. Combien de fois nous sommes nous retrouvés encerclés à cause du tempérament de Gyrh qui cogne un garde parce qu’ « il ne comprend pas et ça m’énerve »?

-Non, Marchants avec un T. C’est le nom de notre caravane, nous sommes nomades et voulons remplir nos réserves. Nous avons une troupe de forains qui fera une bonne distraction si vous le permettez.

Les gardes semblent réfléchir. Bien sur, les têtes de roublards qu’ils voient leurs font penser que nous sommes des voleurs. Ce qui en soit n’est pas faux. Tip et Pio sont deux nouvelles recrues et sont des cleptomanes impressionnant. Mais Jira les surveilles, et elle n’hésite pas à frapper (au sens littéral) à la moindre bêtise. Les gardes ne semblants pas décidés à nous laisser passer, Rug, le chef de la caravane prend les rênes (au sens figuré).

-Nous ne sommes pas des voleurs. Nous avons de l’argent, et voulons juste pouvoir nous ravitailler.
-Ouai, bon, j’vous ai à l’œil hein…

Rug fait un signe de courtoisie aux deux lourdaud, et les portes en bois s’ouvrent. Une nouvelle fois, les maisons, les tentures et les enseignent m’impressionnent. Les gens nous regardent passer, les enfants d’un air émerveillé, les parents d’un air soupçonneux. Une petite fille suit ma caravane en riant et en agitant des fleurs dans ma direction, avant d’être interceptée par celui qui semble être sont père. Elle me fait sourire cette petite, toute pleine de vie.

Un jour comme les autres dans une nouvelle ville.