''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën]

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Uridan Sangried

Maître du sang

________________

Uridan Sangried
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Race : Vampire-Seirdan
Classe : Magesang
Métier : Marquis des Plateaux de Lune
Croyances : aucune
Groupe : Arcane XIII

Âge : 1327 ans

Messages : 524

Fiche de Personnage : Le Dieu du sang vous accueille

Histoire de Personnage : Avant l'arcane :
1-2
1-2-3-4

prélude à l'arcane :
1-2-3
1-2-3-4-4bis-4ter-5

Divinisation :
1-2-3-4-5

Dieu arcaneux :
1-2-3-4-5-6-7-8-9

Prélude à la chute :
1-2-3-4

Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën] _
MessageSujet: Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën]   Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën] EmptyMer 8 Aoû 2012 - 11:20

Les collines. Lieu enchanteur s'il en est. Sur la branche basse d'un arbre plus qu'épais, je regardai le ciel bleu à travers le feuillage vert profond, pendant que la rivière murmurait quelque poème à mes oreilles. C'était là un des moments les plus éphémères, et je le savais. Les moments de pure beauté sont rares et plus courts encore que les pattes des pucerons. Je soupirai au moment où un nuage blanc, passant au-dessus de mon arbre, brisa une partie du charme.

Je me redressai alors sur la branche, me demandant quoi faire. Ma bourse était déjà pleine, mon estomac plein … que n'avais-je pas fait dans ma longue vie que je pourrais faire maintenant ? Un bruit métallique me fit marquer un temps d'arrêt. D'abord trop faible pour que je puisse identifier son origine, il fut de plus en plus audible. Un pas lourd, très lourd. Je réalisai alors qu'il venait de ma gauche. Je me tournai donc, pour me retrouver face à …

Un monstre gigantesque. Tous en muscles, couvert de cicatrices dont j'étais presque prêt à parier qu'aucun sang n'avais coulé. Son visage, ses hanches, ses jambes étaient cachés par des bouts d'armure. Une arme était dans ses mains, et à la vue des runes je ne pus m'empêcher de frissonner. Mais le pire, c'était son torse. La fosse des enfers, s'ils existaient. Des visages, des corps, sans substance, s'y tortillaient, hurlaient dans la torture infini et infernale qui leur était imposée. Mais qu'est-ce que c'était ? En tout cas, cela passa sans me voir, ou en feignant de ne pas le faire …

Je me laissai alors glisser de l'arbre. L'eau saurait peut-être apaiser mes tremblements, mais … de ma vie jamais je n'avais vu ça. Cette vision semblait venue du fond des âges, un écho des histoires que me racontait ma mère lorsqu'elle me montrait comment tenir le sabre au mieux. Oui, c'était à la fois nouveau pour moi et ancien pour le monde. Plus vieux que moi. Merveilleux. Je devais en savoir plus, à tout prix. Mais comment attirer son attention ?

L'appeler, tout bêtement. Mais comment ? Mille ans ne m'avaient-ils pas appris à saluer les gens ? Si, bien sûr, il n'entrait pas dans une catégorie de « gens », et là était la difficulté. Dans le doute, je me décidai à faire suffisamment de bruit pour qu'un réflexe le fasse se retourner et me remarquer. Et je savais comment. En souriant, je convoquai du sang. Lui donnant la forme et les propriétés d'un disque de métal, je le frappait : GooOOoooooOOoOong !

Le disque disparut dès que le bruit se répercuta dans l'air. Fut-ce assez étonnant pour retourner la tête de cette créature ?
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Athaanar Mor'Dowën



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Athaanar Mor'Dowën
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Race : Seïrdan
Classe : Dévoreur d'Âmes
Métier : None
Croyances : None
Groupe : Demons

Âge : Indéterminé

Messages : 11

Fiche de Personnage : L'histoire de mon slip !


Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën] _
MessageSujet: Re: Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën]   Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën] EmptyVen 10 Aoû 2012 - 4:33

L’aube naissant peu à peu mollement englobait la terre dans un vaste écrin vermeil. Quelques tâches rosâtres et orangées, rougeâtres et légèrement délavées, s’étalaient sur la grande voûte, remplaçant ainsi par une palette de couleurs vives les sombres représentations de l’obscurité. L’aurore éclairait à présent de ses faibles rayons quelques gouttes de rosée, perles scintillantes issues d’une ondée éphémère, accrochées à quelques verdures de la plaine. Une carnation bleutée, peu à peu remplaçait les colorations vermilles de l’aube mourante, laissant ainsi place à un ciel azur. L’astre étincelant, à cet instant dans le firmament, faisait son entrée, immense globe de lumière sur fond de papier coloré. Un souffle léger balayait les hautes herbes et agitait les feuillages d’une futaie, créant dans le lointain un tourbillon passager : mélange de poussière, de pierraille, de brindilles et autres petites feuilles. Une curieuse tache indiscernable, semblable à une souillure, au loin venait brouiller cette immensité herbeuse. Salissure tranchant avec le cachet du paysage olivâtre, elle se mouvait avec lenteur et semblait se diriger vers un point fixe. Au terme d’un bref instant, elle s’arrêta devant ce qui semblait être un ruisseau. Formant une coupe à l’aide de ses mains, elle les plongea dans l’eau et les porta à sa bouche entrouverte. Un mince filet suinta le long de son menton et quelques gouttes vinrent s’écraser contre un torse de cuir. Toujours penchée sur la flaque de liquide clair, la silhouette examina un instant son reflet. Au bout d’un certain temps, frappant l’onde de son poing ganté, elle finit par se relever promptement, et reprit son déplacement d’une allure à présent plus soutenue. Foulant de ses pas la terre meuble, traversant les herbes de la plaine, elle avançait. Une étrange lueur, réflexion des éclats de l’étoile brûlante sur une lame monstrueuse, semblait se dégager de son échine. Le temps, au fur et à mesure que ses pas chaussés de cuir écrasaient la verdure, semblait se dégrader, d’une manière curieuse et plutôt étrange. Une teinte grisâtre remplaçait lentement les carnations bleutées de la peinture du ciel. Des nuées épaisses semblaient se profiler au loin, bavures sur cet infini tableau qu’était le firmament. Leurs terribles grondements, menaçant, dans le lointain étaient perceptibles depuis cette vaste étendue. L’air devenait de plus en plus lourd. Le vent, pareil à une plainte se levait. Son souffle puissant balayait la flore, fouettant et meurtrissant tout sur son passage. Une brume se matérialisait mollement, enveloppant de son étreinte vaporeuse la silhouette, qui au moment même s’était arrêtée. Soudainement, celle-ci sembla se métamorphoser, imperceptiblement.

La brume semblait finalement s’être dissipée. Un être titanesque à présent se tenait là, écrasant de ses membres volumineux l’herbe claire. Sa face était couverte par un imposant masque métallique où nulle parcelle de peau ne semblait paraître, hormis deux globes écarlates. Sa musculeuse stature n’était dissimulée que par quelques pièces d’armure à l’allure terrible, couvrant ses bras, ses épaules, sa taille et son entre-jambe, ainsi qu’une partie de ses jambes. Dans une de ses mains se trouvait une lame, gravée de symboles curieux. Son épiderme, pâle et grisâtre, était couvert de terribles cicatrices de tailles impressionnantes. Chose plus singulière et effroyable encore que l’apparence même de sa personne, elle possédait un trou béant au milieu du poitrail. Des choses, curieuses et innommables, à l’allure vaguement consistante, étaient enchevêtrées à l’intérieur, et semblaient vouloir s’échapper silencieusement de cette fosse. Sa figure se leva vers la voûte azure. Pendant un court instant, il sembla considérer les fragrances portées par la brise. Peu à peu, sa face finit par se tourner vers le nord. Une ombre étira son visage, révélant au soleil la lueur d’une dentition bien fournie. Le nord. Le souffle de l’air venait de lui assurer avec certitude qu’il y trouverait de quoi se repaitre, à savoir une foule d’âme qu’il n’aurait qu’à prendre pour contenter sa soif. Au mieux un hameau, au pire un simple groupement d’individus nomades. La créature reprit donc son cheminement dans cette direction, ramassant au préalable sur la glèbe la lame qu’il avait délaissé le temps de sa métamorphose. Le paysage, à mesure qu’il avançait, semblait changer de manière imperceptible. Une légère pente commençait à se faire sentir. Des végétaux annonçant généralement un relief élevé commençaient à apparaître çà et là. Au bout d’un certain temps, une rivière entourée d’une épaisse futaie fit même son apparition. C’est en ces lieux que l’immense créature poursuivait sa route. Obnubilée par la soif d’âmes qui la tiraillait, elle ne semblait avoir remarqué la silhouette qui se tenait sur une des branches basses d’un arbre voisin, son attention par ailleurs focalisée sur le bourg qui se trouvait quelques lieux plus loin. Brusquement, un bruit retentit dans le silence de l’air. La créature, hourdissant cet éclat, s’immobilisa de manière soudaine. Lentement elle se tourna, faisant à présent face au personnage qui se trouvait devant lui. Il possédait une allure de jouvenceau, et était environ deux fois plus petite qu’elle.

Mollement, l’être gigantesque s’avança dans sa direction. Allait-il lui ôter la vie dans le but d’apaiser pour quelques instants la soif qui le tiraillait ? Cette conjecture, en ce cas précis, était certainement la plus plausible. Pourtant, nul ne pouvait prévoir avec certitude les sombres desseins de cet être imposant, qui continuait d’avancer lentement. Soudainement, il avala d’une rapidité prodigieuse compte tenu de son envergure le reste de distance qui le séparait de sa cible. Rares ont été ceux capables d’esquiver cette insolite manœuvre, qu’ils furent rompu à l’art du combat ou non. Vraisemblablement l’être qui avait osé signaler sa présence n’en faisait pas partie. En effet, ce dernier était à présent brutalement plaqué contre le bois du végétal qu’il avait délaissé quelques instants plus tôt, un poing de la taille de sa tête formant un étau autour de sa gorge, la pointe de la lame glacial plantée légèrement dans son ventre. Plus glacé encore devait être le contact des âmes sur son corps. En effet, dans cette absence de distance, ces choses vaporeuses et gelées rampaient sur ses chairs. Portant l’acier à sa bouche, la créature en goûta la pointe légèrement imprégnée du sang de son opposant. Sa face à cet instant n’exprimait aucune émotion. Impassible, son visage à hauteur de celui de son interlocuteur, elle prononça d’une voix à faire trembler la terre les paroles suivantes : « Peut-être aurais-tu mieux fait de te cacher à mes yeux … Seïrdan. ». Pourtant, son étreinte se desserra. « Ou peut-être pas. ». Et elle finit par le reposer au sol. « Ta présence en ces lieux me surprend, Uridan Sangried. Peut-être pourras-tu m’être utile. Depuis bien des cycles, mes pas n’ont foulés ces terres. L’air du nord véhicule les signes d’un village, au loin, mais sa position exacte m’échappe encore. Guides-moi jusqu’à son emplacement, et tu ne mourras pas de la main d’Athaanar Mor’Dowën. Aujourd’hui tout du moins … ». Ces deux dernières phrases, laissaient clairement entendre qu’il n’était en aucun cas envisageable que son interlocuteur lui oppose un refus catégorique. Sans attendre de réponse, Athaanar se détourna, fit quelques pas, avant de jeter un regard en arrière. Uridan allait-il le suivre, ou bien déciderait-il de demeurer là, auquel cas la confrontation entre les deux personnages deviendrait-alors inévitable.

Spoiler:
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Uridan Sangried

Maître du sang

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Uridan Sangried
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Race : Vampire-Seirdan
Classe : Magesang
Métier : Marquis des Plateaux de Lune
Croyances : aucune
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Âge : 1327 ans

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Fiche de Personnage : Le Dieu du sang vous accueille

Histoire de Personnage : Avant l'arcane :
1-2
1-2-3-4

prélude à l'arcane :
1-2-3
1-2-3-4-4bis-4ter-5

Divinisation :
1-2-3-4-5

Dieu arcaneux :
1-2-3-4-5-6-7-8-9

Prélude à la chute :
1-2-3-4

Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën] _
MessageSujet: Re: Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën]   Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën] EmptyVen 10 Aoû 2012 - 14:15

Rapide. Très. Un poil trop. Au moment où l'air s'était déplacé, j'avais voulu sauter. J'aurai pu passer à un mètre au-dessus de lui au moins, si il avait était un poil plus lent. Mais il était rapide. Aussi étais-je plutôt contre un tronc d'arbre, une main sur la gorge, la pointe de cette arme étrange chatouillant mon ventre, et ces choses frôlant ma peau, froides et gluantes, comme un mauvais souvenir en provenance des fosses infernales … S'il existait des fosses infernales.

La chose retire son arme pour goûter mon sang. Je ne voulais pas utiliser mes pouvoirs maintenant, car ça risquait de lui donner envie de me tuer. Sans compter que je ne pouvais le faire de façon discrète. Puis sa voix retentit. Et je fus surpris.

« Peut-être aurais-tu mieux fait de te cacher à mes yeux … Seïrdan. ». Pourtant, son étreinte se desserra. « Ou peut-être pas. ». Et elle finit par me reposer au sol. « Ta présence en ces lieux me surprend, Uridan Sangried. Peut-être pourras-tu m’être utile. Depuis bien des cycles, mes pas n’ont foulés ces terres. L’air du nord véhicule les signes d’un village, au loin, mais sa position exacte m’échappe encore. Guides-moi jusqu’à son emplacement, et tu ne mourras pas de la main d’Athaanar Mor’Dowën. Aujourd’hui tout du moins … ».

Ho. Ma mère m'avait toujours dit que ma curiosité serait ma perte. Il avait fallu un millénaire pour que je me trouve dans une situation où elle avait plus que raison. Athaanar Mor'Dowën. Ça faisait … 500 ans, à peu près. Entre les contes de ma mère et les récits de ses « exploits » lorsqu'il était passé sur Feleth, personne de mon âge ne pouvait ignorer son nom. Oui, j'étais plutôt dans la mouise. Le village dont il parlait … oui, il y avait effectivement un village au nord. Mais comment pouvait-il le savoir ? La question n'était pourtant pas là.

Je pesai le pour et le contre d'aider cette créature. Le pour était simple : je gagnai une journée pour réfléchir à un moyen de lui fausser compagnie. Le contre : c'est mal de tuer. Ahah. Non, le contre c'est que je déteste recevoir des ordres, ou même m'aplatir devant quelqu'un. Mais je n'avais pas assez de sang pour faire face à ce personnage, et quelque chose me disait qu'il trouverait moyen de me tuer avant que nos blessures coulent suffisamment. Autrement dit, je n'avais pas trop le choix, puisqu'apparemment il me battait aussi à la course. Je me massai la gorge tout en maugréant quelque chose quand à la quantité de sang qu'il devrait toujours y avoir à côté de moi, puis j'emboîtai son pas avant qu'il ne se lasse de m'attendre.

C'est assez déstabilisant de se retrouver devant quelqu'un de plus vieux que soi après autant d'années de vie. Il paraît qu'il ne vit que pour combler une sorte de manque. Bah, à chacun ses problèmes. S'il tuait les villageois de façon assez sanglante, peut-être aurais-je assez de ressources pour pouvoir lui faire face … C'est en tout cas là-dessus que je comptai pour pouvoir lui échapper.

Car non, malgré le fait que je me trouvai devant une quasi-légende et que je n'ai jamais vu un tel type de pouvoir, je n'étais plus du tout enthousiaste. C'est ça de risquer sa vie, ça vous gâche le plaisir. Je dirigeai donc l'un des fléaux du monde vers une bourgade aussi inutile que commune. Peut-être pourrais-je, là-bas, profiter du spectacle … à moins de devoir y participer (les questions d'honneur tout ça, ma mère s'était retrouvée en Feleth pour une histoire stupide).

Puis nous fûmes devant les maisons. Les villageois vaquaient à leurs occupations. Je retins mon souffle, anticipant déjà ce qui allait se passer. De l'horreur je passai lentement à la joie, les cris de détresse laissant place, dans mon imagination, aux gerbes vermillon du liquide vital. En fait, c'était peut-être une bonne idée tout ça … sans vraiment consulter Athaanar, je fis moi-même apparaître mon sabre-croc dans ma main. Taillé dans une sorte d'ivoire, cette arme avait des propriétés pour le moins intéressantes. Il restait un fond de sang dedans. Je l’extrayais pour le mâchonner, après lui avoir donner un peu de consistance : un petit remontant avant le grand massacre. Car non, je ne pensais pas un instant qu' Athaanar Mor'Dowën soit du genre à aller dans un village pour compter fleurette.
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Uridan Sangried

Maître du sang

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Uridan Sangried
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Race : Vampire-Seirdan
Classe : Magesang
Métier : Marquis des Plateaux de Lune
Croyances : aucune
Groupe : Arcane XIII

Âge : 1327 ans

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MessageSujet: Re: Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën]   Le monstre et le sang [pv Athaanar Mor'Dowën] EmptyVen 8 Fév 2013 - 12:27

Le sang coule, coule et se répand. Les cris s'étaient tus. Il ne restait plus que le carmin du sang, et les cadavres d'où il s'extrayait paresseusement. J'avais vu les pouvoirs de l'épée d'Athaanar, enfin du moins pensais-je les avoir compris. Je devrais faire vite. Ma peau se recouvrit de stries rouges sang, alors que le blanc de mes yeux devenait noir, et que mes iris prenaient la teinte des flammes. D'un coup, trois choses se passèrent : comme il me tournait le dos, je pus le prendre par surprise.

De mon sabre-croc fusa un onde répulsive. Le sang recouvrit mon corps. Un véritable mur de sang se dressa entre moi et le démon. Ça ne suffirait pas à le retenir, enfin pas longtemps … Il fut bien repoussé par ma première attaque, mais sa vitesse faramineuse faillit me mettre en échec. Il fendit le mur en deux d'un seul coup d'épée. Je me dis alors qu'il faudrait que j'essaie de m'en débarrasser. Le combat fut long et difficile.

Mais bientôt il n'y eut plus rien sur quoi exercer mon pouvoir. Entraîné par l'excitation du combat, j'avais utilisé même le sang qui m'avait d'abord couvert le corps. Hélas, l'arme d'Athaanar soustrayait ma matière première à ma personne le plus sûrement du monde. Bientôt, plus une goutte de sang n'était disponible. Les deux sabres s'entrechoquaient, et je réalisai à quel point l'écart entre Athaanar et moi était grand. Je devais m'échapper au plus vite. Mais seule la voie des airs me permettrait de mettre assez de distance entre lui et moi. Il allait donc me falloir assez de sang pour me soulever. Je commençai par recouvrir mon corps avec le sang invoqué, prenant garde qu'il ne se fasse pas aspirer. Mais c'était insuffisant …

Je laissai une ouverture dans ma garde, et eut juste le temps de faire un mouvement sur le côté pour que l'attaque ne soit pas mortelle. Je hurlai de douleur, mais le sang qui coulait de cette blessure recouvrit la quasi totalité de mon corps. Laissant mes muscles loin de moi, je me concentrai uniquement sur le mouvement du sang, et ma fuite. Jamais je n'avais volé aussi vite, jamais je n'avais été aussi près de m'évanouir à cause de la douleur. Bientôt, je fus hors de sa vue, et lui hors de la mienne. Je me posai alors, le souffle court, avant de relâcher mes pouvoirs … mon sang retomba sur le sol, longue flaque vermillon. Je serrais les dents, autant de douleur que de honte.

Uridan – Athaa … nar … Tu vas me le payer, je le jure.

Je levais les yeux, apercevant la flamme d'une torche dans le jour déclinant. Elle venait d'en dessous … en-dessous ?! Je réalisait alors seulement que j'étais tombé devant une sorte de grotte. Des voix résonnaient dans le boyau que je devinais devant moi. Des voix empressées, des éclats de voix. J'entendais même un bruit de course qui venait vers moi. On venait me chercher. Les humains sont si prévenants … c'en est ridicule.

Homme – Hey gamin, ça va ? Oh ! Aidez-moi à l'emmener, vite!

Bien, il était temps de me laisser aller … la magie des humains, ou leurs sciences du soin sont pour le moins embryonnaires, mais cela devrait au moins me permettre de survivre le temps de trouver une façon plus efficace de me remettre …


HRP:
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