Nom : Azilis (Nom du clan féérique auquel appartient ce petit personnage)
Prénom : Lilwenn
Rang : Familier féérique

Âge : 5 ans felethiens
Sexe : Féminin

Race : S'il m'est accordé d'en faire une, une créature provenant du monde du dessus : Une fée.
Classe : Géo-soigneur
Métier : Familier
Croyances : En son « maître », possesseur légitime, voire même totalement illégitime ou éventuellement choisi par la créature, si elle s'associe à quelqu'un. Auquel cas elle n'en aura pas.
Groupe : Elle adoptera le même que celui de son maître, si maître il y a. Elle ne possède plus de place au sein de son clan de naissance, donc sera autrement Solitaire.

Équipement : Spécialisée dans la magie par nature, la fée n'a pas besoin d'artefacts particuliers comme un bâton ou autre canne. De même, pour conserver la possibilité de voler, elle ne peut pas s'handicaper d'une armure lourde. Elle n'est donc vêtue que d'une tenue légère en tissu, pour ne pas s'exposer publiquement. Cet habit possède de faibles propriétés contre les éléments feu et glace. (Comparable à la sensation d' une couverture chaude en plein blizzard, ou un linge humide au milieu des flammes)
Talents de combat physique : Aucun, sa race n'est pas de type guerrière, la rendant très faible dans toute activité physique.
Talents de magie : Maîtrise la magie de soin, mais dû à sa nature féérique, celle-ci n'est réellement efficace que sur des êtres nés du monde du dessus. Elle pourra néanmoins être utile aux êtres humains concernant des maux mineurs, mais ne pourra en aucun cas agir sur des êtres démoniaques. En tant que Géo-soigneur, sa magie puise sa source de la terre, elle peut donc la contrôler autant que sa petite taille le lui permet. Handicapée par cette dite-dimension, ses sorts offensifs ne sont pas réellement utiles, mais avec un peu d'imagination, contrôler cet élément peut s'avérer intéressant par bien d'autres moyens.
Talents divers :  Elle n'a aucun talent particulier autre que ceux liés à sa nature.
Pouvoirs particuliers : Pouvoir de lévitation : La fée munie de petites ailes peut se déplacer dans les airs. Elle dépasse cependant rarement le feuillage des arbres lorsqu'elle souhaite s'aventurer en hauteur. De plus, et ceci n'est pas un talent, mais bien certes une particularité dû à son espèce : Elle ne possède pas la parole, mais bel et bien une voix.

Apparence physique : Comme toutes les fées de son clan, Lilwenn possède une apparence humanoïde poussée. Une chevelure d'or vient danser en vagues jusqu'à la pointe de ses pieds, si bien qu'elle ressent le besoin de les attacher pour ne pas s’empêtrer totalement dedans au moindre de ses mouvements. Une chance qu'elle passe le plus clair de son temps dans les airs plutôt qu'à gambader dans les fourrés... Sa peau pâle la fait passer pour une véritable petite poupée dont on ne verrait aucune jointure, elle pourrait en ce sens être considérée comme une œuvre d'art vivante. C'est d'ailleurs là le trait agaçant de la plupart des êtres habitant Adiryl, n'est ce pas ? Ne nous égarons cependant pas, et continuant cette charmante petite description. Les ailes dont elle est munie, reflètent sa spécification magique : D'un bleu transparent aux reflets verdâtres, elles symbolisent une source terrestre. Cette même terre qui se nourrit d'eau et donne naissance à la végétation. Ses yeux dispersent ces mêmes teintes au sein de leurs iris. Aucune pupille ne s'articule dans son regard, pouvant rendre celui-ci quelque peu étrange aux yeux d'un être humain (d'autant que celui-ci a une fâcheuse habitude à confondre différence avec ennemi naturel). Deux longues oreilles pendent de part et d'autre de son frêle visage, pouvant rappeler celles de lointains cousins elfiques. En terme de taille, elle tient facilement sur la paume d'une main humaine, atteignant 25cm de hauteur.

Caractère, personnalité : Cette petite créature, comme la plupart de ses congénères, est très curieuse et d'un optimisme qui pourrait faire mourir un troll enragé d'une crampe d'estomac *l'abus de rire est dangereux pour la santé*. Elle n'est pas pour autant dénuée d'intellect, et peut réfléchir sur diverses situations. Seulement, dans son milieu naturel, elle n'a pas forcément les moyens de mettre à profit son esprit, ce qui en fait généralement un être simpliste. Lilwenn étant native du clan Azilis, elle fût bercée de lumière par les êtres sylvains dans le but de développer des pouvoirs régénérateurs. Ces derniers les nommaient comme étant des « familiers », précieux alliés lors de voyages en Feleth, monde plein de dangers. Ce n'est pas pour autant que la petite bestiole ailée est soumise, il faut établir un accord entre les deux partis, né d'une complicité particulière entre la fée et son futur « maître ». L'on peut dire que dans le cas de Lilwenn, petite capricieuse désinvolte, il ne fût pas aisé de s'harmoniser à son caractère : Une patience d'ange (sans mauvais jeu de mot, aucun). Outre ce fait, elle apprécie nombre de petites choses du quotidien, tel que la lumière chaleureuse du soleil sur sa peau, observer les autres espèces vivantes quelle que soit leur origine, la terre chargée de nutriments et minéraux dans laquelle elle peut se ressourcer et regagner sa puissance magique. Sur cette description, je me demande bien qui a dit qu'il était simple d'entretenir des liens avec une fée, surtout quand celle-ci esquisse un sourire signifiant ouvertement : « j'ai trouvé comment passer mon temps avec tes nerfs » *regard compatissant envers Link*.

Histoire : Lilwenn était native de l'un des nombreux clans féériques du monde du dessus. Elle possédait un nom bien qu'aucune parole ne puisse sortir de sa bouche, un nom que les fées pouvaient mettre en forme de façon spirituelle, et non par la force du langage. Il en était de même pour la dénomination de son clan : Azilis. Un clan tout ce qu'il y avait de plus banal, si ce n'est sa destinée. En effet, Azilis ne comptait pas de grands effectifs dans le but d'assurer une vie confortable à chacun de ses membres, sans encombrer les terres d'une présence envahissante. Tous étaient en harmonie avec la nature, en faisant partie intégrante. Il fut néanmoins choisit par les êtres Sylvains pour devenir l'un des piliers central de déplacements en mondes étrangers. Pourquoi les fées auraient-elles refusé une demande en aide, puisque tous en ces lieux connaissaient un fort sentiment de compassion et n'avait vu naître aucune mauvaise graine telle que la haine, la peur, ou encore l'injustice. Elles ne cherchèrent pas même à connaître l'origine des déplacements, trop enclines à découvrir de nouveaux horizons, curiosité dévorante. Certains éléments furent isolés, porteur d'une plus importante affinité magique avec le soin. Étant un clan très proche de la terre, chaque fée était capable de l'utiliser d'une façon qu'elles n'avaient encore jamais expérimenté. La nécessité ne s'en était jamais montré, puisque le cycle de vie naturel était l'une des règles fondamentales d'un lieu stable. Soigner. Aller au delà de la mort. Dans la mesure du possible, cela allait de soi. Un corps ayant atteint sa limite ne pouvait être sauvé par quelque magie de soin existante, à moins qu'elle ne soit d'une nature particulièrement obscure. Ainsi formé à ce pouvoir, Azilis se dispersa, comme une brise d'automne arrachant les feuilles mourantes de leur logis. Lilwenn ne savait pas précisément ce qu'il était advenu de ses sœurs, bien qu'elle put actuellement se l'imaginer. Elle pourrait cependant vous faire part de sa propre histoire, que voici :
 
Petite fille capricieuse, Lilwenn n'aimait guère être dérangée dans ses activités. Il faudrait pour que la cohabitation soit certaine, que le « maïtre » dont elle serait affublée, soit à l'écoute de ses besoins. Elle avait échafaudé quelques plans grotesques visant à obtenir ce qu'elle souhaitait lorsqu'elle se retrouverait seule avec son futur compagnon de route. Elle était à des lieux de s'imaginer à quel point le monde était pourvu de cruauté, ce qui ferait passer ses plans pour une pichenette de papillon. L'enfant ailée s'extasia néanmoins bien vite devant cette forme de vie étrangère et pleine beauté qui la traitait avec affection devant ses farces futiles. Elle ne savait pas que derrière ce masque angélique se cachait quelqu'un qui avait déjà expérimenté d'autres mondes. Il en connaissait tellement long qu'il aurait pu voir son cœur s'en assombrir. Peut être était-ce d'ors-et-déjà le cas, elle n'aurait pu le dire derrière son écran de naïveté. Ainsi bernée par un sourire dont suintait la perfection, elle se glissa pour la première fois dans une petite sacoche de transport aux parois végétales. Il était agréable de s'y poser, la lumière filtrant légèrement en un écran vert. On aurait pu la comparer à une hirondelle prenant place en son nid. Un petit cri cristallin en sorti, annonçant qu'elle était parée pour le grand voyage. On s'était cependant bien gardé de lui dire qu'en cas de problème, elle ne possèderait pas de pouvoirs suffisant pour créer une faille et revenir sur ses terres d'origines. Les fées étaient de bien faibles créatures dont la magie ne pouvait se concentrer que sur un seul et unique élément. Aussi prévisible que cela puisse paraître, problème il y eu. La sacoche vola sur quelques mètres, roulant sur le sol en emportant la petite créature avec elle. Lilwenn s'était recroquevillée, incapable de saisir quoi que soit dans son enveloppe de transport. Des sons inconnus, assourdissants et violents, se déchainaient tout autour d'elle. Un vacarme qui ne semblait vouloir cesser. Elle ferma les yeux du plus fort qu'elle le pouvait, comme si forcer ainsi ses muscles permettrait de lui cacher ce massacre auditif. Les mains serrées sur sa poitrine, elle attendit que les choses se passent. Une attente inlassable dans laquelle se développait un sentiment nouveau. Incertitude, doute, incompréhension, peur. Un liquide visqueux s’immisça au dessous de la petite cachette feuillu. Celui-ci était chaud et sentait la vie. Une vie qui s'échappait de son propre corps. Le bruit cessa, brusquement. Et ainsi livrée à elle-même, la fée sortit au grand jour. Couverte d'un sang dont elle ne connaissait rien, elle posa une première main sur le sol. Il serait son plus grand indicateur et son seul réel allié. Plongeant ses doigts dans la terre meuble et souillée, elle en ressentit toute sa substance. Une terre nourrit à l'excès par la chair et le sang, il s'en dégageait une odeur lourde et accablante. Si Lilwenn avait eu le même mode de récupération, à savoir l'ingestion de nourriture par voie orale, son estomac se serrait soulevé et son contenu étalé en une masse grouillante. Visitait-elle le monde du dessous ? Non... Elle était bien sur Feleth, mais se poser des questions n'avait plus aucun sens dans une situation si confuse. Aussi s'extirpa-t-elle totalement de son refuge, et sans se retourner, fuît en avant, les ailes battant furieusement.  

Test-RP

Aujourd'hui était un jour parmi tant d'autres au sein du clan Azilis. Dans ce monde, les journées se ressemblaient et passaient tout naturellement sans que personne n'ai à se plaindre de quoi que ce soit. Même l'ennuie était inconnu dans ces esprits. Ils se contentaient de ce qu'ils avaient et vivaient au rythme de leur habitat. Quelques petits tours enfantins venaient ponctuer leurs vies paisibles. Aucun élément perturbateur n'existait ici puisque même la mort ne représentait pas un choc majeur, il s'agissait là de la suite logique d'un avancement perpétuel au travers des âges. En cette matinée, la matriarche de Lilwenn avait poussé son dernier battement d'ailes. Le petit être allongé au sol, gisait là tout aussi tranquillement qu'il avait vécu. La fée semblait être plongée dans un sommeil profond et sans démons pour l'y perturber. Tant que les morts auraient l'air sereins, personne n'aurait à développer de peur concernant ce fait naturel. Le clan se regroupa autour du corps, s'agenouillant en cercle. Les yeux clos, ils fendirent la terre de leurs mains, s'y glissant jusqu’aux avant-bras. Tel un murmure chantant, leurs voix s'élevèrent dans les airs. L'on aurait pu croire qu'un humain s'était planté dans le décor pour entonner un sifflement admirateur face aux paysages du monde du dessus. Le corps sans vie s'enfonça dans la terre, lentement et sans surprise. Demain sans doute aura-t-on recouvert l'endroit d'un futur cocon féérique. Une vie éteinte doit permettre à une nouvelle d'éclore. Une terre se nourrissant du corps d'une fée sera riche et fertile. C'était ainsi que les choses étaient pour ce peuple, ni plus ni moins qu'un confort perpétuel. A quoi peut-on aspirer de mieux? Mais pour pouvoir vivre ainsi, encore faut-il n'avoir rien connu d'autre, n'avoir rien connu de sombre, n'avoir jamais rencontré l'engrenage défaillant des sentiments récalcitrants. Bien assez tôt, ces petites fées auront l'occasion de les expérimenter, mais bien heureuse, la matriarche en sera pour toujours préservée. Lilwenn aura de nombreuses pensées à lui accorder, car la nostalgie est le lot courant de ceux qui vivent à Feleth, vous pouvez en être certains. Pour le moment, la page de l'histoire n'est pas encore écrite, laissons donc le temps faire son œuvre et peu à peu tout détruire.

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