''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Mistrios Orionis : Le Ménestrel...

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Mistrios Orionis



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Mistrios Orionis
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Mistrios Orionis : Le Ménestrel... _
MessageSujet: Mistrios Orionis : Le Ménestrel...   Mistrios Orionis : Le Ménestrel... EmptyMar 10 Juin 2014 - 5:52



Si vous voulez un peu de musique pour vous mettre dans l'esprit de la fiche, j'ai deux petits liens pour vous. Et oui, ce sont des compos :

Desperation

Unholy

Bonne lecture !

Nom : Orionis
Prénom : Mistrios
Rang : Chien errant.

Âge : 24
Sexe : Mâle

Race : Seïrdan
Classe : Ménestrel. (Le ménestrel est un renégat qui a choisi d'être formé par un autre ménestrel. Ils sont souvent des démons ayant choisi de s'adapter au monde de Feleth ou des mortels ayant accepté de renier le mal et le bien pour se consacrer sur une seule chose : le profit. Ils sont formés aux rudiments de la magie, maitrisant bien souvent peu de chose à son sujet. Leurs capacités peuvent varier d'un ménestrel à l'autre, mais quelques éléments reviennent régulièrement. Ils peuvent notamment pratiquer le "drain de guérison", qui consiste à mutiler un être vivant dans le but de transférer son énergie vitale dans le corps d'un autre. L'être vivant en question ne peut être un simple animal, et doit présenter une certaine masse physique. Les ménestrels sont également très proche de la nature, parcourant bien souvent le monde, ils sont amené à cohabiter avec cette dernière, et c'est tout naturellement qu'ils s'y sont adapté. Les ménestrels sont toujours des escrimeurs à deux lames, relativement rapides, ayant été formé, pour les meilleurs d'entre eux à combattre les yeux bandés. Ils sont d'assez bons archers, pratiquant l'archerie pour chasser, la chasse et la cueillette étant au centre de leur alimentation.)
Métier : Chasseur de Prime. Il n'accepte que les contrats "Mort ou vif", et ne rapporte que des cadavres. Ancien proxénète, pour lui, les femmes humaines et elfes ne sont que des distractions, des jouets sexuels.
Croyances : Aucune
Groupe : ORDRE DU CRÉPUSCULE

Équipement : Deux lames forgé à partir de magie solidifié en provenance du Vein, et un arc en saule.
Talents de combat physique : Combattant à deux lames, et archer.
Talents de magie : Drain de guérison, communication avec les arbres, animaux, capable de créer des sphères d'ombres ayant près de huit mètre de rayon, à l'intérieur desquels toute forme de vie est aveugle. Cette capacité vient de ses lames.
Talents divers : Débrouillard, Excellent menteur et séducteur.
Pouvoirs particuliers : Capacités physiques surpassant ce que son apparence peut laisser présager.
Apparence physique : Mistrios est beau. Il est même magnifique. Magnifiquement beau, bellement magnifique. Il est beau à la manière de ceux qui ont souffert quand tous les ont abandonnés. Les cheveux coupés toujours au plus court, pour mieux voir, une barbe qu'il rase seulement quand elle devient gênante. Ses traits sont marqués, et ses yeux, contrairement aux autres représentants de son espèces, ne sont pas blancs, mais noir mat. Il est svelte, et assez fin. Vêtu d'une tenue de cuir qui ne le quitte pas, couvert d'une cape, et son visage parfois caché par un capuchon. Sa cape, attaché à son vêtement par une sorte d'étrange mécanisme, se détache et est projeté en arrière lorsqu'il presse ce fameux mécanisme. Sous sa cape, dans son dos se trouvent une plaque métallique bloquant tout accès, autant aux flèches qu'aux lames. A sa ceinture, une sacoche en cuir, de forme rectangulaires, mais aux angles légèrement arrondi. Elle est remplie de pièce d'or. En rackettant quelqu'un ou en rapportant un individu recherché, il s'arrange pour la remplir. Ses mains sont caché par des gants se moulant parfaitement à son avant-bras et ses mains, et qui ne glisse pas au contact d'une autre matière quel qu’elle soit. Ses bottes noirs, probablement en cuir, sont d'une solidité déroutante, et lui ont sauvé la vie plus d'une fois. Il a une musculature conséquente de sa condition de Ménestrel sans pour autant être large. Il est fin, et agile. A sa ceinture, au bas de son dos, est fixé une sorte de carquois, penché vers le côté, de manière à ce qu'il puisse l'atteindre. Son arc est attaché à ce carquois par un mécanisme le bloquant de manière à ce qu'il puisse être attrapé le plus rapidement possible sans pour autant gêner Mistrios dans ses mouvements. Ses lames sont, quant à elles rangés dans des fourreaux de chaque côté de sa ceinture.

Caractère, personnalité : Mistrios est individualiste, il n'est pas mauvais comme il n'est pas bon. Ce qu'il veut, ce qui l'intéresse c'est lui. Ni plus ni moins. Il est pour lui impensable qu'un individu, quel qu’il soit préfère le déshonneur à la mort, aussi a-t-il parfois tendance à faire un peu trop confiance aux autres. Bon nombre d'être lui sont inférieurs, et selon lui, ils n'ont pas la connaissance du concept d'honneur. Il les traite donc comme ces chiens le méritent. Il est égocentrique, et surtout, il est, dans son sentiment, humain. Le ménestrel, tout juste sorti de sa formation, n'est pas un meurtrier. Il ne tue pas pour le plaisir, il n'en ressent pas en tuant - sauf dans quelques cas exceptionnels - il ressent en revanche, énormément de plaisir à combattre un adversaire puissant. Il joue des rôles différents selon les personnes avec qui il discute. Il peut ressentir de l'attachement, de l'amour, de la compassion, comme de la haine, de la colère, et de la jalousie. Mistrios a un rapport à la mort assez inquiétant, mais il s'en moque. A dire vrai, la mort, tant qu'elle ne le touche pas personnellement... Il aime à s'entourer de meurtrier détraqué, ces derniers étant bien souvent en mesure de lui rapporter beaucoup d'or, ou quoique ce soit d'autre qu'il convoite.

Histoire :
Le clan Orionis, craint par nombre d'autres clans, a vu naitre bien des légendes, et bon nombres de guerriers valeureux. L'un d'entre eux s'appelait Irylios Orionis "Al'Orion". Les membres du clan Orionis portent souvent, comme certains autres clans de Seïrdans, un surnom à la fin de leurs noms. Irylios, un jeune homme plein de talent et de fougue, choisit le surnom d'Al'Orion, parce qu'il se pensait supérieurs aux autres membres de sa famille. On le respectait pour son talent au combat, et on le méprisait pour son comportement indigne d'un Seïrdan. Mégalo, il faisait à la fois la fierté et la honte de sa famille. Seulement, c'est à cause d'Al'Orion que tout le clan Orionis fut exilé du Vein. A compter de ce moment, bon nombre d'autres membres du clans commencèrent à lui ressembler. Le temps passa, jusqu'à un triste mois de décembre. A la première lune de l'an, il quitta la demeure familiale, logé dans le creux d'une montagne, dans le monde de Feleth. La citadelle de son clan était magnifique, d'une structure parfaite. Les murs, lisse comme tout, d'une matière sombre, reflétait les rayons de lunes, seules source de lumière pénétrant dans la cavité, et, grâce au savoir-faire des mages de la famille Orionis, la lumière se répandait dans toutes les excavations affiliés à la citadelle. Irylios prit la direction du sud, s'occuper de fermier qui avaient exécuté un enfant de la famille. Il se devait de les corriger. Il montait un bel étalon noir, un pur-sang, dont les sabots, ferrés d'une étrange matière, provoquaient un bruit semblable à celui qu'on entendrait avant de mourir. Il n'était que puissance pur et masse corporel. Les fermiers, qui vivaient à quelques dizaines de kilomètres de la demeure Orionis, ne s'attendaient évidemment pas à une telle visite. Ces fermiers, eux aussi, étaient une famille. Une famille composée de deux enfants mâle, d'une jeune femme, et d'un homme mûr. Al'Orion défonça la porte, alors que tous étaient en train de dormir. Il bloqua l'entrée avec la table et égorgea un des enfants qui courait pour s'enfuir. Le sang qui quittait la gorge du petit corps inerte souilla les beaux vêtements du Seïrdan.

- Qu'êtes-vous ?

- Je suis la personnification démoniaque de tes pires cauchemar, de ta mort, et de tes erreurs. On ne tue pas un enfant d'un clan Seïrdan quelqu'il soit si l'on souhaite continuer à vivre.

Le fermier s'agenouilla, suppliant, s'effondrant en larmes et en excuses, demandant qu'on le tue lui et qu'on laisse sa femme et son fils en vie, que c'était lui qui avait tué l'enfant. Un fils pour un fils.

- Un fils pour un fils, vous dites...

Irylios décapita le fermier, dont la tête vola, propulsé par le choc.

- Moi, je dis que vous n'êtes que vermine.

Le Seïrdan aperçut la compagne du fermier, assez peu habillé, si ce n'était dans son plus simple appareil. Il la propulsa puis la plaqua sur la table. Ce ne fut que barbarie primitive et sauvageries barbare. Primitivité, si l'on put dire, tel un animal, déchirant de souffrance la pauvre femme. La destruction la plus totale, le pire des déshonneurs, et elle, au plus profond d'elle-même, venait de mourir. Le second enfant des fermiers regardait la scène, caché, jusqu'à ce qu'Irylios le voit. Le démon laissa la femme un court instant, le temps d'enfoncer sa lame dans le ventre de l'enfant avant de reprendre la pire de ses bassesses sur la jeune fermière. Quand il eut fini, il quitta la ferme, laissant la mère de son futur enfant seule, dans un état physique et mental plus faible que le plus faible des insectes.

Vingt ans plus tard...

Mistrios. C'est le nom qu'avait choisi la famille de l'enfant, prenant contact avec sa mère pour cette raison avant de la laisser dans le silence pour une assez longue durée. Il était fort. Sa mère, une femme brisé, marqué par la souffrance, laide depuis la destruction de tout ce qu'elle était, ne put pas le haïr, cet enfant, qu'elle n'avait certes pas voulu, mais qu'elle avait mis au monde. Elle lui apprit à être bon, et à faire des choix justes. Elle lui apprit à aimer et à haïr. L'enfant était né mais c'était il y'a bien longtemps. Trop longtemps pour que l'on s'en souvienne. Maintenant c'était un homme. Un matin, alors que Mistrios était au marché du village, une femme du nom de Milistra se présenta à la ferme, demandant à voir le fils du seigneur de la guerre Al'Orion.

- Le garçon est mon enfant. Je l'ai élevé, j'ai réussi à le purifier. Je ne vous le rendrais pas.

- C'est un guerrier Orionis. Il est né pour le clan, pour la famille. Il n'est pas, et ne sera jamais votre enfant. Où est-il ?

Mistrios rentra du marché à ce moment-là. Il poussa le petit portail de l'enclos menant à la cour des chevaux et déposa un des deux paquetages qu'il avait sur le dos. La cour, reliée à l'écurie, se présentait comme un octogone encerclé par d'assez hautes barrières. L'écurie, dont les portes étaient toujours ouvertes, était une sorte de grande bâtisse, dans laquelle les chevaux allaient se reposer, manger et boire. Et se réfugier en cas de pluie, bien évidemment.

- Vous êtes affamés, hein ? Désolé, j'ai fait aussi vite que j'ai pu.

Mistrios ouvrit le paquetage et le vida au sol. De la paille, du foin, pour nourrir les bêtes. Le second paquetage, il le posa au sol. Il laissa là la paille, avant d'aller au puits, prendre de l'eau. Le jeune homme remplit un seau, qu'il vida dans l'abreuvoir des chevaux.

- Voilà, je vais déposer l'autre paquetage dans la réserve, je vais manger, et je vais m'occuper de vous.

D'un coup, comme s'il avait entendu les choses autrement, le ciel se mit à gronder. Le garçon de ferme courut vers la réserve et déposa son paquetage. La réserve, elle, était d'une taille plus modeste que l'écurie. Il y'avait là, entassé comme des ordures, de la nourriture pour les chevaux, et une partie des récoltes de la ferme. Mistrios quitta la réserve et rentra dans l'habitation. Il se dirigea vers la cuisine et ouvrit la porte.

- Mère, je suis rentré. J'ai nourris les chevaux, et j'ai changé leur eau.

Alors, il aperçut l'autre femme. Une inconnue, assurément. Incroyablement belle. La peau bronzée, un nez fin, des lèvres pulpeuses... Le regard pénétrant, elle paraissait plus séduisante, mais à la fois plus terrifiante que toutes les choses que Mistrios eut jamais pu voir. Plus attirante, et repoussante à la fois. La chevelure de feu, pleine de reflet, de luminosité ensoleillait la pièce tout entière. Ses jambes, fines, mais s'épaississant à mesure que l'œil montait, le ventre plat, et quant à sa poitrine... Eh bien, l’on peut dire qu’il y’avait du monde au balcon ! Les bras, semblables à des brindilles semblaient pourtant plus forts que la plupart des bras qu'il avait pu voir. Qui était-elle ?

- Mistrios ? Dit-elle d'une voix étouffée. C'était moi qui devait être ta mère. La famille, le clan l'avait décidé.

Le jeune homme ne comprit pas, mais il approcha cette femme, qui semblait si sage, si mure, et pourtant plus belle, plus jeune que la plus belle et la plus jeune de toute. Sa mère, quant à elle resta silencieuse.

- Mais... Qui-êtes-vous ?

Le garçon approcha lentement la main du visage de cette belle inconnue, touchant sa peau, d'une infinie douceur. Enveloppé dans un voile de mystère, elle l'intriguait. Mais, alors qu'une femme découvrait dans un étrange mélange entre joie et tristesse l'enfant qui aurait dû être le sien, l'autre, quant à elle, achevait sa descente aux enfers, paralysé de voir la seule chose qu'elle avait disparaitre, partir. Son déséquilibre mental, jusqu'alors évincé par la présence du garçon, prit le pas sur elle. Le garçon, lui, attendait la réponse à sa question alors que l'inconnue écartait avec douceur sa main de son visage.

- Je suis Milistra, éminente membre du clan Orionis, une des plus grandes familles de Seïrdan installé dans le monde du milieu.

-Quoi ? Mais... Qu'est ce que... ?

- Je t'expliquerais plus tard. Pour l'heure, je dois savoir si tu veux connaitre ta vraie famille. Tu dois venir avec moi.

Mistrios hésitait à répondre. Il avait grandi ici. Il ne connaissait que la ferme, et Venill, qui se trouvait à quelques kilomètres de là. Et puis, rien ne prouvait qu'elle appartienne réellement à sa famille. Mais sa voix était si claire et envoûtante, et elle, elle était si belle...

- Où voulez-vous m'emmener ?

- Chez toi.

Le garçon accepta, et fit son paquetage et ses adieux. Sa mère avait perdu toute combattivité, toute force. Ce n'était que la première des femmes qu'il brisa.
Quelques jours plus tard, il se trouvait à la cité du clan Orionis, resplendissante de luminosité, de trésors et de richesses. Le garçon séjourna dans le mausolée des seigneurs de la guerre, y recevant sa formation à l'art de la guerre par Milistra, la femme qui aurait dû être sa mère. A vrai dire, il s'adonna à des activités fort différentes de ses leçons avec elle. Elle n'avait pas eu d'enfant du père, alors elle en aurait un du fils. Par chance, ou par malchance, elle ne tomba jamais enceinte. Le démon se révéla être un puissant combattant, agile, et fin, svelte. Tel un félin. Une propriété très rare chez un Seïrdan. Il maniait deux lames, combattant principalement à base de parade, d'esquive, de mouvements vifs... En tant que noble du clan Orionis, il se devait de manier des armes de qualités, et c'est pour cette raison que sa belle-mère et amante lui forgea deux lames, d'une légèreté surprenante, et d'un tranchant meurtrier. Des lames forgé à base de magie noire solidifié, en provenance du Vein. Elle fit également son éducation, son instruction. Il apprit l'existence d'Adyril, du Vein, et de la magie. Lorsque sa formation fut achevée, il avait pris seulement six mois. Six mois. Même en six mois, il ne sut jamais que Milistra était une sorte de "succube", dont le principal pouvoir était de prendre controle de l'esprit des mâles, pour en faire ses amants, ses reproducteurs. D'ailleurs, six mois, c'était assez court, pour la formation qu'il avait suivit. Mais il était intelligent, et fort. Enfin, un jour, la croqueuse d'homme décida qu'il était temps pour lui de prendre la place de son père. Irylios vivait dans une sorte de chapelle, dans laquelle un fauteuil lui étant réservé, une sorte de trône, surplombait légèrement le reste de l'endroit.

- Père, je suis honoré de vous rencontrer.

- C'est ça, mon fils ? Tu ne t'es pas trompé, Milistra ?

- Non, Al'Orion. Mais si je puis me permettre, il serait bien mieux fait si vous l'aviez conçu avec moi, comme le clan l'avait décidé.

Irylios se leva de son fauteuil et gifla la "succube", qui chuta sous la force du coup. Il venait d'offrir une raison à son fils de le tuer, et ça, Mistrios n'allait pas cracher dessus. Il dégaina une de ses lames, et regardant l'homme qui était la raison même de son existence dans les yeux, il lui dit :

- Prends mon autre lame. Tu es déjà mort. Je connais les usages du clan, alors, je vais te vaincre dans un combat singulier.

Le puissant guerrier Seïrdan, qui lui, n'avait pas d'honneur, saisit sa chance, et la lame de son fils par la même occasion. Mistrios engagea le duel, chargeant encore et encore, face à son père qui se contentait de parer les coups. Les deux puissants combattants répandaient le chaos dans la belle chapelle, coups après coups, la fatigue se faisant de plus en plus ressentir autant chez l'un que chez l'autre. Enfin, alors que tous deux, meurtri par les coups, blessé, et fatigué, allaient s'entretuer, Milistra intervint, enfonçant une de ses dagues dans le ventre de celui qui avait pendant des années, des décennies, même, été son amant. Irylios, malgré la douleur, n'essaya même pas de réprimer son fou-rire. C'est ainsi qu'il est mort. Un rire dément qui resterait à jamais gravé dans la mémoire de son fils. Mistrios ne se souciait pas réellement de question d'honneur, en ce temps-là. Il ne réagit même pas, quand Milistra commença à camoufler le meurtre.

- Ils doivent croire, à tout prix que c'était un duel à la loyal, comme la tradition l'exige.

- Je l'emmerde, moi, la tradition.

Le jeune Seïrdan approcha du corps de son père, étendu au sol, et cracha sur son visage. C'était ce qu'il méritait, ni plus ni moins. Le fait que son propre sang couvrait le sol, qu'il avait mutilé sa propre chaire, cela avait quelque chose d'excitant. Même quelque chose d'érotique. Milistra semblait aussi émoustillé que lui par la situation, et elle se laissa faire lorsqu'il la prit sur le fauteuil de son père. Il était un homme, désormais. Non, en fait, il n'était plus un homme depuis longtemps. C'était un mâle, une bête sauvage, dont la vie se résumait à baise et massacre. Il était pathétique, et pourtant se sentait si supérieur. Méprisable. Méprisant.
Une année après, il quitta le domaine Orionis, et laissa à Milistra le soin de se trouver un nouvel amant. Il prit la route vers la ferme de son enfance. Sur un bel étalon noir. Il repensait à l'assassinat de son père. Comment avait-il pu changer en si peu de temps ? Avant de quitter la ferme, il n'aurait jamais été capable de faire cela. Quoique, peut-être qu'il ne lui manquait que l'enseignement d'une personne honorable, comme Milistra. Elle l'avait rendu parfait. A moins qu'il ne l'ait toujours été et qu'elle ne l'ait aidé à le découvrir ? Il ne saurait trop l'expliquer. Egotiste et égocentrique. Et parfait. L'égotisme et l'égocentrisme, quand on est aussi fort et beau que lui - et aussi intelligent - ce ne sont pas des défauts. Enfin, il était arrivé à la ferme, achever ce que son père avait commencé. La boucle était bouclée. Il allait maintenant tuer la femme qui l'avait mis au monde. Il allait tuer cette femme, qu'il aimait plus que tout auparavant, mais que les enseignements de sa famille lui ont révélé qu'elle n'était qu'une putain. Il frappa à la porte, et lorsque sa mère lui ouvrit, il lui sourit.

- Bonjour, mère.

- Mistri...

Elle n'achèverait jamais sa phrase. C'est dommage. C'était sûrement très pertinent. Le garçon lui avait enfoncé sa lame dans le ventre, lui souriant toujours, avec un regard pervers. La dernière chose qu'elle vit, avant de mourir, et de sombrer dans le désespoir, ce fut son propre fils l'accompagner au sol, un sourire pervers sur les lèvres. Enfin, il était quelque chose. Après cela, il se rendit à Venill, où il rencontra un certain Montolio Debroochee dans une taverne locale. Ce dernier prétendait être un ménestrel, et vivre comme un roi.

- Ouai, p'tit gars, pour être ménestrel, tu dois être l'apprenti d'un autre ménestrel, pendant minimum une année entière. Ça t'intéresse ?

- Qu'est-ce qu'un ménestrel ?

- Un ménestrel, c'est un guerrier qui vit comme un roi parce qu'il a choisi de s'affranchir des notions de bien et de mal pour se concentrer sur son intérêt personnel. Les ménestrels sont riches, et fort. Ils sont payés pour tuer. Et ils tuent bien. Certains pratiquent des professions, à côté, ou rejoigne des organisations, ou des armées. Mais ces cons là, ils ont oublié que le propre du ménestrel, c'est de ne penser qu'à lui-même, et de transmettre son savoir quand il le peut, pour que les connaissances des plus intelligents des hommes ne se perdent pas.

- Je ne suis pas sûr de bien comprendre.

- Tu veux être riche ?

- Oui, bien sûr.

- Suis mes enseignements et tu le seras.

- Sinon, je peux vous tuer, et vous voler votre bourse.

- Tu as l'état d'esprit parfait pour être ménestrel. Mais, saches que ma bourse ne te servirait que temporairement. Bref, écoute, j'ai une chambre à l'étage de l'auberge. Demain, je pars dans la capitale du Royaume, pour une année. Tu vas venir avec moi, et je vais te former.

- Et vous, vous y gagnez quoi ?

- Ton éternel reconnaissance. En pièce d'or, ça fait une fortune, mais tu me payeras à la fin de ta formation.

Mistrios accepta la proposition du vieillard. Il pourrait le tuer pour ne pas payer, après tout. Il tissa des liens d'amitié assez fort avec le vieil homme. Il n'empêche tout de même qu'une année après le début de sa formation, le jeune homme assassina le vieillard et s'empara de sa cuirasse, de son armure, de sa cape, et de sa bourse. Et il lui emprunta également son arc et son carquois, qu'il appréciait assez. En fait, il lui prit tout ce qu'il avait. Il sa battait mieux, maintenant, et il savait tirer à l'arc. Mais il avait découvert quelque chose de nouveau : la magie. Il avait appris à maitriser les pouvoirs de ses lames, mais avait également acquis de nouvelles capacités : Il pouvait parler avec les animaux, et mutiler un être vivant pour en soigner un autre. Il consacra donc sa vie à s'enrichir, au moyens de primes, d'assassinats, de cambriolages, et tout ce qui se trouvait à la limite entre le légal et l'illégal. Il dirigea même quelques mois une affaire de proxénétisme. Mais ce n'était jamais assez. Deux ans après, quand il eut l'âge de vingt-quatre ans, il comprit ce qui n'allait pas. Il était né pour être un souverain, un roi. Beau, fort, et génial. Puissant. Il avait soif de conquête. Seulement, il n'avait pas d'armée. Et qui pourrait bien vouloir le suivre ? Personne ! Non, il se devait de trouver des alliés, temporaire ou définitif pour s'assurer le pouvoir, et la richesse. Il prit la route, dans une direction, au hasard, dans le but de trouver des hommes riches, pour les débarrasser de leur or. Et des reproductrices, pour satisfaire ses besoins personnels. En fait, c'est alors qu'il dormait dans une auberge qu'il rencontra ceux qui avaient le plus de chance de le satisfaire. Ils se faisaient appeler l'ORDRE DU CREPUSCULE. Ils étaient en train de prendre d'assaut le village où il se trouvait, et alors qu'ils massacraient tous ceux qu'ils trouvaient, Mistrios sortit, ses lames en mains, dans le but de s'occuper de régler ce problème qui risquait de devenir le sien plus rapidement qu'il ne l'aurait souhaité. Les villageois couraient pour s'enfuir, la plupart le croisant. Evidemment que les villageois qu'il croisa ne restèrent pas longtemps vivant. Homme, femme, enfant. Pourquoi faire une différence ? Alors, il trouva un groupe d'homme de l'Ordre, regroupé près d'un temple, dédié à une divinité du nom de Mailiki. Alors qu'ils s'apprêtaient à le bruler, un homme, qui était le prêtre de cette église, parvint à défaire ses liens, et à prendre la fuite. Enfin, il ne courut pas très longtemps. Une flèche s'enfonça dans sa nuque peu de temps après le début de sa fuite. Mais elle n'avait pas été tirée par un membre de l'ordre. En effet, un certain Sorince avait ordonné à ses hommes de ne pas le poursuivre, et de ne pas tirer, encocher de flêche ou quoique ce soit d'autre. Le prêtre devait raconter que l'Ordre du Crépuscule était passé par ici. Cette flèche, elle avait été encochée par Mistrios. C'était pour cette raison qu'ils ont jugé bon de le recruter. Et lui, il a accepté. Il voulait ce qui lui revenait de droit : Le monde.

RP "Test" :
Le soleil se couchait, au loin, sur les plaines d'une contrée inexplorée. Enfin, ça c'était ce que lui, croyait. Comment des gens pouvaient-ils vivre dans un endroit inexploré, après tout ? C'est vrai, inexploré, ça signifiait vide, et cet endroit... Il y'avait un village, au fond des plaines. Enfin, on lui avait dit qu'il y'en avait un. Et lui, il allait simplement faire ce pour quoi il était payé. Mettre à mort, c’est en cela que consiste son travail. A l’entrée du village, deux gardes semblaient occupé à des arrestations. Derrière eux, un troisième était en train de satisfaire ses pulsions avec une fillette, qui hurlait de douleur. Mistrios sourit. Le village était là. Et il était rempli de pourriture. De gens qui le respecteraient, de par la réputation qu’il commençait à se faire, et d’autres qui le craindraient. Le démon salua poliment les deux gardes, avant de gifler la chose avec laquelle le troisième garde se faisait plaisir. Il commencera par se faire des alliés, en se fondant dans le décor, et normalement, personne ne réagira quand il s’occupera de sa cible. Il avait tout le temps qu’il lui fallait devant lui. A l’auberge local, il demanda une chambre, et de la compagnie. Demain, Silenzio ne se réveillera pas.


Dernière édition par Mistrios Orionis le Sam 14 Juin 2014 - 2:08, édité 1 fois
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Nargheil Eoss

☼ | Lame claire

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Nargheil Eoss
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Classe : Chevalier Solaire
Métier : Soldat d'Adiryl
Croyances : ---
Groupe : Anges

Âge : 115 Ans

Messages : 285

Fiche de Personnage :


Mistrios Orionis : Le Ménestrel... _
MessageSujet: Re: Mistrios Orionis : Le Ménestrel...   Mistrios Orionis : Le Ménestrel... EmptyMar 10 Juin 2014 - 7:51

Certaines choses m'interpellent dans cette fiche. Tout d'abord, pourquoi "ménestrel" ? ta classe n'a obviously aucun rapport avec la musique whatsoever. Je ne comprends pas.
Ensuite, un Seïrdan proxénète est en totale opposition avec leur contexte. Sauf si tu as une très bonne raison pour le justifier, ce que tu n'as pas.
Aussi, ta description physique est un énorme pavé qu'il m'a fallu bien plus de temps que normalement nécessaire pour comprendre. Mais comme de toute façon je serais sans-doute le seul à la lyre (haha), ce n'est pas un problème en soi.
Bon, pour l'histoire, plusieurs points me gênent, mais là il va falloir voir ce que mes collègues en pensent.
Ce qui me hérisse, tout d'abord, c'est tes descriptions qui sont vraiment hasardeuses, fais attention avec ça, cherche ton vocabulaire, mieux vaut se faire chier à écrire que forcer l'autre à se faire chier à lyre.(HAHA)
Aussi, je suis absolument incapable de comprendre le rapport entre ton personnage et la fermière du début, ou même le début en lui même, beaucoup trop de passages sont confus, attention à la façon dont tu gère tes ellipses, si tu ne les indique pas avec un complément de temps il est difficile pour un lecteur de figurer à quel moment de l'histoire il se situe, et sans repères, il se perd. (hehe, je suis lyrique, haha, t'as compris la blague ? Lyre, lyrique... Ah... C'est la même racine...)
Aussi, un viol commit pas un Seïrdan ? il va me falloir un petit paquet de lignes qui m'explique comment un membre de la race la plus fière du Vein a pu tomber si bas. (Protip, "Il n'est pas un Seïrdan ordinaire !" ne va pas suffire.)
Essaie des couleurs moins flashy aussi. C'est dur de lire ça le matin au réveil.
Le personnage en soi colle bien avec l'ordre du crépuscule et son mode de pensée, cependant, tu as discuté de la façon dont il a été recruté avec d'autres membres ? Parce qu'ordre du crépuscule ou pas, aller contre les ordres de son dirigeant n'est pas la meilleure façon de faire bonne impression dans une organisation.
Bon, cela dit, j'aime bien ce personnage. On a pas assez de perso profondément malsains sur Feleth... Non, beaucoup c'est pas assez.
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Uridan Sangried

Maître du sang

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Uridan Sangried
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Race : Vampire-Seirdan
Classe : Magesang
Métier : Marquis des Plateaux de Lune
Croyances : aucune
Groupe : Arcane XIII

Âge : 1327 ans

Messages : 524

Fiche de Personnage : Le Dieu du sang vous accueille

Histoire de Personnage : Avant l'arcane :
1-2
1-2-3-4

prélude à l'arcane :
1-2-3
1-2-3-4-4bis-4ter-5

Divinisation :
1-2-3-4-5

Dieu arcaneux :
1-2-3-4-5-6-7-8-9

Prélude à la chute :
1-2-3-4

Mistrios Orionis : Le Ménestrel... _
MessageSujet: Re: Mistrios Orionis : Le Ménestrel...   Mistrios Orionis : Le Ménestrel... EmptyMar 10 Juin 2014 - 14:06

Nargheil Eoss a écrit:
Bon, pour l'histoire, plusieurs points me gênent, mais là il va falloir voir ce que mes collègues en pensent.

AHAH ! Ici collègue 1, tango charlie !

Pour l'histoire, si le style est assez déroutant comme l'a souligné Nargheil, ce qui moi me gêne c'est de retrouver un clan Seïrdans implanté dans Feleth. Petit topo :

Les Seïrdans sont des démons dont on pourrait dire, de façon très D&D, qu'ils sont d'alignement loyal/mauvais. Ils vivent dans le Vein selon un code d'honneur et de vie extrêmement stricte. Ceux qui s'écartent du code sont punis, d'une façon où d'une autre. L'exil est l'une de ces punitions-là, qui consiste à envoyer définitivement un Seïrdan déméritant en Feleth. Les descendants de ces exilés ont changés pour devenir des vampires, qui sont aujourd'hui des felethiens comme les autres.

===> DONC : aucun Seïrdan n'irait s'installer, lui ou son clan, sur Feleth (ce serait comme si toi tu décidai d'aller emménager avec ta famille dans un pénitencier où vous savez que vous deviendriez des malades mentaux, ça n'a aucun sens.). Au pire (ou au mieux), ton Al'Dorion est l'un de ces Seïrdans désavoués par les leurs (et c'est dans les raisons de ce désaveu que tu devrais pouvoir retrouver les travers que tu lui prêtes).

Pour moi c'est tout ce qu'il y a à dire, le style un peu désorientant n'étant pas ce qui me tarabuste avec le plus d'efficacité.

PS : Je rejoins Nargheil sur le "pourquoi Ménestrel ?".
Nargheil : la fermière du début, c'est la mère de son perso :p
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MessageSujet: Re: Mistrios Orionis : Le Ménestrel...   Mistrios Orionis : Le Ménestrel... EmptyMer 11 Juin 2014 - 9:31

Juste pour préciser à l'avance que l’intégralité de cette fiche est un clin d’œil à Dungeons and Dragons. Cette fiche, de base, je la déteste, je ne souhaitais pas l'utiliser. Quand à la famille Orionis, en fait, j'ai préféré l'intégrer au monde de Feleth pour la facilité. Mistrios devait être issu d'un viol. Quant à Al'Orion, c'est en effet, la pire enflure de tous les temps. Je pense facilement pouvoir utiliser comme prétexte à leur exile la raison toute bête qu'Irylios est une honte pour les Orionis, mais qu'ils ne souhaitent pas se débarrasser d'un aussi bon combattant. Egalement, Mistrios est-un-je-m'en-fout-iste convaincu, l'honneur pour lui, c'est au combat, pas dans la vie de tous les jours. De plus au vu des événements qui se sont produits par un énoooooooorme (ou pas) concours de circonstance dans sa vie, on peut facilement imaginer que cela a eu des conséquences sur... Humm, sa santé mentale. Egalement, il n'a pas été élevé parmi les siens. Et, pour les ménestrels, c'est encore une fois un clin d’œil à Dungeons and Dragons. La compagnie des ménestrels, les rôdeurs qui sont pas vraiment rôdeurs, mais juste chasseur de prime. Ensuite, l'avatar de mon perso n'est autre que le grand Artémis Entreri. La boucle est bouclé. Tout s'explique par Dungeons and Dragons. En l’occurrence, par Jarlaxle et Entreri, sachant que je reprend un personnage que j'avais designé pour être un drow éminent de Menzoberranzan. Plus précisément de la famille Baenre. Mistrios Baenre, consort et Assassin de Matrone Baenre, serviteur de la reine araignée.
Et pour l'ordre du crépuscule, j'en ai discuté en l’occurrence avec Carl.

Ensuite, pour l'écriture, je l'avais écrite un soir, enfin, une nuit, en speed, parce que j'étais du genre crevé. J'avais décidé de la réécrire, mais par flemme, j'ai préféré publier cette version. ^^

Enfin, j'entamerais une correction d'ici un à deux jours. Peut-être même aujourd'hui, si je suis chez moi.
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MessageSujet: Re: Mistrios Orionis : Le Ménestrel...   Mistrios Orionis : Le Ménestrel... EmptySam 14 Juin 2014 - 2:09

UP et désolé pour le double post, mais voilà, cette fiche est modifié.

Très légèrement, mais ça devrait convenir, je pense.

A bientôt.
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MessageSujet: Re: Mistrios Orionis : Le Ménestrel...   Mistrios Orionis : Le Ménestrel... EmptyDim 22 Juin 2014 - 23:23

Nargheil a écrit:
Bon, pour l'histoire, plusieurs points me gênent, mais là il va falloir voir ce que mes collègues en pensent.
Uridan a écrit:
Au fait Néro, je sais pas comment le prendre ce jeune homme, j'aimerais que tu passes en première pour une fois.
Bienvenue, ici Ultimate collègue à votre service. Enfin... votre service...  Main d\\\\\\\ 

Bon l'avantage c'est que tu ne peux pas tomber plus haut. Razz


Alors, faisons ça dans l'ordre. Je ne comprends pas la logique de ta classe, le nom par rapports aux talents, et même le talent en lui même. On a l'impression que tu as fait ton marché en prenant ce qui te plaît sans rien d'autre, or il faudrait un lien entre tout ça, une vraie relation explicative.

Pour l'histoire maintenant : Sadique
"son comportement indigne d'un Seïrdan" C'est-à-dire ?

" que tout le clan Orionis fut exilé du Vein." Comment ça ? Pardon ? Un clan exilé d'un monde ? mais exilé par qui ? Comment ? Pourquoi ?
Bon déjà, je vais m'arrêter là que ce simple fait dont je ne comprends absolument pas la raison pourrait te forcer à tout modifier.
On va faire étape par étape.  sourire (un peu) for 
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MessageSujet: Re: Mistrios Orionis : Le Ménestrel...   Mistrios Orionis : Le Ménestrel... EmptyMer 25 Juin 2014 - 17:25

Au cas où vous n'auriez pas compris, je recommence cette fiche dès le début, donc ça va me prendre un peu de temps. *Baille.* J'aimerais faire un truc moins à chier que la première, si possible.

Je vous tiens au courant. Very Happy
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MessageSujet: Re: Mistrios Orionis : Le Ménestrel...   Mistrios Orionis : Le Ménestrel... EmptyJeu 26 Juin 2014 - 2:42

Pff, même pas drôle, je n'ai même pas pu utiliser ma poire d'angoisse...

*range ses instruments de torture.*

Et ma belle hache de Ling-Chi... Sad



Fiche archivée. ^^
(crée un nouveau sujet pour la prochaine. ^^)
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