Nom : Melwin.
Prénom : Noah.
Rang : L’Alchimiste du roi.

Âge : 53 ans d’apparence. 200 ans en vérité. (6 ans passés dans le Vein, et le reste dans Feleth)
Sexe : Masculin.

Race : Syrinx. Son arbre est l’olivier.
Classe : Alchimiste.
Métier : Alchimiste ... Il est aussi, entre deux expérimentations foireuses : botaniste, philosophe, écrivain, théoricien. Il conseillait officieusement le roi Kaull sur certains détails de son règne.
Croyances : En tous les dieux, et en l’esprit de la nature.
Groupe : Le Royaume.

Équipement : Noah n’a jamais porté d’autres vêtements que ceux-ci : une tunique sale et nauséabonde, faite de tissus inconnus (sans doute aussi par l’alchimiste lui-même) – une cape et un capuchon profond grisâtres et tâchés, lourds et crasseux – un tablier jauni, revêtant sa tunique immonde – une robe poussiéreuse en peau de ouargues.

L’alchimiste possède aussi quelques instruments propres à sa profession : un collier de lianes au bout duquel pend un étui circulaire en bois d’olivier, renfermant sans doute une substance dangereuse – un épais ceinturon de cuir de wyverne, parsemé de poches et d’étuis renfermant fioles et instruments de torture et de prélèvement – une plume, une fiole d’encre et du parchemin.

En tant que Syrinx, il est aussi lié à deux accessoires étranges : un masque en bois d’olivier *, mais recouvert d’une chitine inconnue, le rendant incroyablement résistant et purifiant l’air qu’il respire, quand il le porte – un sceptre en bois d’olivier *, recouvert de cette même chitine résistante mais qui, au lieu de purifier un air quelconque, permet un conditionnement favorable à la conservation en son sein de liquides et de substances diverses.

Talents de combat physique : Aucun. S’il y a bien une chose qui repousse Noah, c’est précisément le combat physique. Le contact avec autrui, quel qu’il soit, le répugne et l’effraye, sauf quand ce dernier est sous contrôle, comme par exemple sous l’emprise des Racines du mal *. Il lui arrive toutefois, si plongé dans une intense colère et s’il lui est assuré que son adversaire est plus faible, de s’emporter et de s’en prendre à lui physiquement. Dans ce cas, il optera pour une potion de puissance ou de mutation, afin d’acérer ses ongles noirs ou de transformer ses mains en machines à étrangler.

Talents de magie : Il s’agirait plutôt de talents d’alchimie, dans notre cas. Rien de franchement surnaturel, outre quelques tours de force en matière de sciences appliquées. Ici, il s’agit principalement de transmutation et de décuplement des facultés, voire de leur transvasement. Maître des potions, notre syrinx sait y faire avec les mixtures de toutes sortes. Particulièrement fier de ses trouvailles en matière de production de toxines, il possède aussi quelque savoir en matière de remèdes et de sérums. Voici une liste non exhaustive des quelques potions, mixtures, mélanges, combinaisons et essences qu’il est à même de produire, de transformer ou d’utiliser :

- Matière vivante : (expérimentation foireuse) Il s’agit d’une substance étrange et vivante, animée par une force chaotique qu’il est impossible de contrôler. Dangereuse, cette mixture ne peut pas être contenue dans n’importe quel récipient, en brisant la plupart de l’intérieur. Aussi est-elle violente et imprévisible, toxique pour qui entre en contact avec elle. Les procédés de son élaboration sont complexes et pour qu’elle soit formée en quantité suffisante, il faut plusieurs mois de travail.
- Essence du mal : (Vein) Il s’agit de corrompre un arbre par d’étranges manipulations, afin d’en extraire – depuis sa sève – quelque essence maléfique provenant des profondeurs du Vein, puisée par les racines de l’arbre depuis les contrées obscure du monde démoniaque. Cette essence est en quantité très limitée et peut se comparer à de la mort liquide. Le plus souvent, un individu entrant en contact avec cette substance est pris de violentes convulsions, de vomissements et d’hallucinations. Après que les effets se soient dissipés, la victime n’est plus la même.

- Phéromones : (stimulants sous plusieurs formes) Conçus de manière artificielle ou par manipulation de quelques réflexes chez les êtres vivants, les phéromones servent à manipuler les sensations et les pulsions naturelles chez les êtres qui y sont sensibles. Cela n’est jamais réellement dangereux, mais cela peut influencer les actions des êtres concernés, ou leur évolution future.
- Gaz d’effroi : (illusions sensorielles) Un fin brouillard gris sombre, se répandant dans un petit rayon, s’attaquant au système nerveux et sensoriel des victimes faibles ou non protégées. Les pires cauchemars, peurs et phobies des individus ainsi attaqués s’incarnent alors en la personne de l’alchimiste, ce qui empêche toute tentative d’attaque, la plupart du temps. Il arrive toutefois que de hardies adversaires s’attaquent à leur peur avec d’autant plus de virulence que s’il ne s’agissait que de Noah.
- Clairvoyance liquide : (visions métaphysiques) Une substance qui, une fois ingérée, permet au sujet de voir l’esprit ou l’âme des êtres environnants. Utile pour repérer un démon caché, ou causer l’effroi.

- Potions : (force, résistance, mutations) Des mixtures agissant sur les facultés physiques du sujet. Décuplement des forces par le développement des muscles ou renforcement de la peau et des tissus pour assurer les défenses du sujet, jusqu’aux excroissances de certaines parties du corps ou à la mutation de tissus et d'organes en vue de changer leur nature. Effets éphémères.
- Drogues : (addictions) Permet de rendre addict le sujet. Effets secondaires hautement désagréables (effets de manque) pour des effets curatifs médiocres mais dont le sujet sera persuadé de l’efficacité. Rien de fortement nuisible, cependant.
- Remèdes : (sérums) Contre les poisons. Plus ou moins efficaces.
- Toxines : (poisons) Hum … Ce sont des poisons, quoi.

- Puissance pure : (condensé) Matière première à partir de laquelle il est possible de façonner les mixtures les plus difficiles et puissantes.
- Fortifiant : (liaisons biologiques) Matière à partir de laquelle il est possible de renforcer les liens entre les différents composants d’une combinaison alchimique.
- Volonté liquide : (véhicule) Liquide agissant selon les impulsions données par l’alchimiste suite à un contact. Faculté de se déplacer dans une direction donnée et de véhiculer d’autres composants en son sein tout comme transférer de l’énergie.

Faiblesses : Selon les corps et les esprits des uns et des autres, les effets des potions, des gaz et des facultés sont plus ou moins efficaces et tenaces. Chez un personnage physiquement résistant, les potions et les gaz liés au corps seront moins efficaces et leurs effets se dissiperont plus vites. Chez un personnage psychologiquement résistant, les potions et les gaz liés à l’esprit seront moins efficaces et leurs effets se dissiperont plus vites.

Chez les personnages faibles dans l’un ou l’autre de ces domaines (corps / esprit), les effets des potions et des gaz seront efficaces et leur durée plus longue.

Voici maintenant la faculté de transfère d'énergie qui, en tant qu’alchimiste (de classe), lui est conférée. Elle est rendue possible par la loi alchimique de la Corruption * :

- Transfère d'énergie : L'énergie d'un corps/objet 1 est transférée dans un objet/sujet 2 par l'intermédiaire d'un liquide-véhicule contrôlé par le sujet 3.

Conditions : L’objet/sujet 1 et l’objet/sujet 2 doivent se trouver les plus immobiles possible. Plus la force du corps depuis lequel l’énergie est transférée est importante, plus le procédé est long et difficile. Moins elle l’est, plus le procédé est rapide et efficace.

Il est maintenant temps d’expliquer le principe de Corruption : il s’agit d’un procédé alchimique par lequel il est possible de changer la nature d’une chose par la manipulation de ses composants. Il s’agit d’une sorte de transmutation très lente et efficace sur certains organismes seulement (les plantes, pas les individus). Ainsi, les olives que produira un olivier pourraient, après corruption de celui-ci, donner un jus à toxines. Leur nature a été modifiée avec celle de l’arbre.

Spoiler:

Talents divers : Excellente mémoire, remarquable plume, facilités pour convaincre ou persuader.

Pouvoirs particuliers : Très peu développés, ses pouvoirs magiques sont limités à sa condition de syrinx, qui ne lui permet ni les sorts puissants ni les sorts offensifs. A la place, il lui est possible de manier quelques forces du Vein et de la nature, pour l’aider dans l’élaboration de ses mixtures. Il peut allumer un feu par la volonté (tout petit cependant, juste assez pour chauffer ses mixtures), glacer une fiole pour la conserver au frais ou bien accélérer le processus de croissance de certaines plantes. Parfois, il puise les forces vitales des plantes afin de les condenser dans des substances alchimiques dangereuses. Mais il ne s’essaie à cette pratique que lorsque la force de la plante en question est en quantité suffisante pour que celle-ci ne meure pas et continue à subvenir normalement à ses besoins, ses forces se régénérant plus ou moins lentement. On peut toutefois dénombrer un pouvoir plus conséquent :

- Racines du mal : Les syrinx sont liés à l’arbre duquel ils naissent. Naturellement, ils entretiennent une relation magique faible mais certaine avec cet être qui leur donna la vie, et tous ses représentants. Mais avec l’expérience et la pratique, il est possible d’en acquérir un certain contrôle. C’est du moins ce qu’expérimenta Noah auprès de l’olivier, son arbre. Quand il se trouve à proximité de l’un de ces arbres, il lui devient possible d’en contrôler les racines. Il peut en booster l’activité afin de conférer à l’arbre un surplus de vitalité (utile une fois celui-ci corrompu par ses talents d’alchimistes, grâce auxquels il obtient de l’olivier une substance propice à l’élaboration de certaines potions dangereusement efficaces) ; ou bien il en contrôle le mouvement (également très utile une fois l’arbre corrompu par ses talents d’alchimistes, grâce auxquels il peut faire croitre les racines de l’olivier jusqu’à ce qu’elles atteignent une taille conséquente) et, bien que très lentement (voir les faiblesses liées aux talents d'alchimie, plus haut), les fait se mouvoir jusqu’à atteindre les ennemis de l’Alchimiste et gêner, voire bloquer, leurs mouvements.

Spoiler:

Apparence physique : L’Alchimiste est effrayant... Il ressemble à un humain - ceci explique cela. D’apparence assez âgé, on lui donne généralement la cinquantaine. Et pour cause, son visage sombre est creusé de larges rides malveillantes et d’orbites profondes, au centre desquelles de petits yeux malsains luisent d’une insanité certaine. Son regard est animé de cette haine singulière dont il fait preuve à l’égard de tous les êtres de raison, car c’est bien ceux-là qui sont les plus haïssables. Mais cette lueur féroce cache un peur enfouie, surplombant le fond de son regard aux pupilles rougissantes. On le remarque à son expression fuyarde, en présence de gens de pouvoir. Quant à son visage, très carré, il est marqué d’impressionnantes maxillaires, toujours serrées d’un air menaçant, encadrant une bouche scellée par des lèvres fines et mauves, gercées et sanglantes. Le reste de son corps, nul ne l’a jamais aperçu. Ne dépassent que ses mains, occasionnellement, de grandes mains aux muscles anormalement développés, terminant un poignet si fin qu’on le confondrait avec une baguette de chair. Terribles, ses cinq doigts causent les cauchemars les plus intenses dans l’esprit des victimes de l’Alchimiste. Ils sont des instruments de torture abominables. Maniant toujours quelque ustensile pointu, ils s’exercent à de délicats mouvements, en vue de dépecer ses cobayes de manière précise et efficace. On dit que ses ongles, noirs ou bien sales, sont recouverts d’une substance étrange, conservée dans leur intérieur, prête à en jaillir pour liquéfier quiconque entrerait en collision avec la toxine soupçonnée. Quant à son tatouage de syrinx, notre alchimiste s’en soucie de plus en plus. Celui-là se trouve encré sur la chair enveloppant les côtes du côté droit de son corps meurtri par les toxines et les expérimentations douteuses. L’alchimie est une pratique périlleuse, qui eut raison de certaines parties de son corps. C’est pourquoi on devine si mal ce dessin naturel d’un olivier flétrit et mourant. Nul ne sait combien de temps il reste à l’alchimiste, et lui n’ignore pas cette épée de Damoclès qui fait son lot de syrinx. Caché entre les cicatrices, marqué par quelque balafre, cet arbre qui est le sien se meurt avec son corps. Ou bien est-ce son corps qui se meure avec l’arbre ?

Caractère, personnalité : Nul, au sein du Royaume, n’ignore la malveillance de Noah Melwin. Protégé par le roi, caché dans les méandres du palais, celui-ci est une cible qu’il serait folie de viser. Et l’alchimiste profite bien de cette sympathie des hommes de pouvoir. En fait, c’est lui qui la sollicite. De nature peureuse, faible et couarde, il préféra se ranger du côté des forts. Les tyrans font bonne affaire, quand ils sont bien entourés. C’est pourquoi il mit ses services d’alchimiste au service du roi Kaull, dans un premier temps, puis continua à œuvrer pour Messer. Sa plus grande crainte, outre les atrocités qu’il connut dans le Vein, réside en le cœur des hommes. Cette démence propre à ces êtres lui fait craindre quelque folie à son égard. Alors il se méfie, alors il se cache. Terré en solitaire dans son laboratoire souterrain, Noah préfère l’ombre à la lumière, la tyrannie des forts à la violence imbécile des faibles. Fidèle tant que la force est du côté de ceux qu’il sert, il ne hésiterait pas une seconde à retourner sa veste si sa sécurité en dépendait. Aussi s’adapte-t-il aux personnes qui le protègent. Nul besoin, pour lui, de dire la vérité quand un mensonge suffit à assurer sa sécurité. Ce pourquoi il troquerait ses convictions contre celles, qu’il prétendrait alors partager, des hommes de pouvoir qu’il sert tant qu’ils peuvent l’aider à survivre. L’alchimiste est un être menteur.

Injuste vengeur, il est aussi le fébrile syrinx à profiter de sa supériorité sur les hommes pour les terrifier. Lui-même trop faible pour évoluer dans le Vein, il profite de ses talents et de ses pouvoirs pour répandre la peur qu’il fuyait autrefois. Le roi l’envoie parfois répandre quelque mal sur un petit village, ou assassiner quelque petit seigneur. Et lui se nourrit de la crainte qu’il suscite, non naturellement, mais à l’aide de ses philtres de terreur qu’il fait avaler à ses victimes. Aucune force n’est à même de dépasser, chez les humains, celle qui naît de la peur. Voilà ce que comprit l’alchimiste, voilà ce dont il se servit pour améliorer la puissance de ses mixtures. Peureux, craintif, méfiant et injuste, félon caché, telle est la nature de Noah Melwin. Mais celui-ci se défend de ses défauts lorsqu’il s’agit de méditer sur la nature des choses. Philosophe dans l’âme, il est avide de connaissance autant que de vitalité. Sa personnalité est sur ce point très singulière, puisqu’il préfère rôder seul, même pendant des lustres, entre les rayons d’une bibliothèque poussiéreuse plutôt que de s’entretenir avec d’autres alchimistes ou hommes d’érudition afin de compléter ses connaissances en une matière. Notre syrinx est solitaire, curieux et vile. Car de cette connaissance il se fait une force : celle de répandre la crainte autour de lui. Non pas pour se prouver qu’il est fort – il est sur ce point très lucide - mais pour se nourrir de l’illusion de puissance que cela lui procure dans ses moments de vaine supériorité sur les hommes. La compassion est une notion inconnue de Noah Melwin. Seul le mal, pour ce qu’il est et procure à ses partisans, est la raison suffisante qui le pousse à agir. Ses intérêts propres sont les seuls qu’il défende.

Histoire :

Aux origines du mal, Tome 1, Livre I, Chapitre premier.

« Je ne me souviens que de mes premiers moments passés dans le Vein. Du reste, je n’en garde pas souvenir ; mon esprit ayant sans doute préféré en détruire toute trace. C’est que j’ai vu le jour, enfin ce qui y ressemble dans le Vein, dans les marais nauséabonds de la région des sols empoisonnés. Un olivier, tel est mon père, ou ma mère. Il est aussi mon frère ou ma sœur, et mon prochain. Ce grand arbre, majestueux, robuste et touffu, est le seul qui ne fut pas malade dans ce paysage de désolation. J’en connais aujourd’hui la cause, bien que je l’ai toujours eut sous mes yeux : les ramures de mon créateur étaient enduits de cette chitine invisible, le rendant invulnérable. Les maladies qui l’atteignaient ne le traversaient pas. Ses racines puisaient une eau purifiée par elles-mêmes et moi, qui naquit entre celles-ci, baignait dans un fond d’eau étrangement claire. A mes côtés gisait un amas de branches entremêlées, formant comme un sceptre robuste. Quand mes yeux s’habituèrent à l’ambiance du marais, je découvris un masque à proximité. Il était en bois d’olivier, mais sa surface était très lisse et l’expression gravée sur sa face semblait triste. Une larme perlait de l’un des trous qui faisaient ses yeux. C’est du moins ainsi que je le compris. Peut-être était-ce une coïncidence ? Ou bien était-ce déjà la promesse de ma faiblesse, et du désespoir qu’inspirait mon essence fébrile … ?

Les premiers mois de ma vie se passèrent aux alentours de l’arbre. Il me nourrissait de la même façon dont lui-même subvenait à ses besoins. Mais bien vite, je fus attaqué. Car les eaux profondes des lacs de brume cachaient d’horribles créatures. Lorsque je m'y aventurais, poussé par ma curiosité naturelle, je n’imaginais pas qu’il put arriver ce qui, malheureusement pour ma personne, advint tout de même. Une sorte de poisson ailé bondit hors de l’eau trouble et s’accrocha à mon bras gauche, prisonnier de sa dentition acérée. La douleur me foudroya, je m’en souviendrai jusqu’au crépuscule de mes jours. Les toxines infiltrèrent mon organisme cependant que la créature restait accrochée à mon membre. Je me ruais auprès de l’olivier. Là, je pus me jeter dans ses eaux claires, celles qu’il purifiait. Les jours passèrent et mon agonie perdurait. Mais voilà qu’un beau jour, mon tortionnaire abandonna mon bras, et sombra, inerte, dans l’eau cristalline qui le rejeta plus loin. La pureté de ce liquide sain purifia mon intérieur. Mais je me rendis compte, bien vite, que le venin ne disparaîtrai jamais. Fréquemment, puis de moins en moins souvent, je ressentis le besoin de me purifier à nouveau ; autrement les douleurs revenaient, rongeant mon être et m’affaiblissant de plus bel.

Mais je parvins à fabriquer mes propres récipients, de petits flacons en bois d’olivier, que je taillais dans son tronc qui se régénérait toujours. J’y recueillais sa sève et son eau, m’assurant force et protection. Je dû faire des provisions, car le cadavre du poisson attirait les charognards, de plus en plus gros, de plus en plus menaçants … Et ce fut ma plus grande erreur. Qu’auraient été les douleurs infligées par ses créatures - si j’étais resté - par rapport à celles que m’infligèrent celles que je rencontrai sur mon chemin ? Rien. Absolument rien. Mais je ne pouvais pas savoir … Je m’égarai dans les marais, puis dans les plaines, puis dans les bois … J’y rencontrais de terribles créatures. Elles s’entre-tuaient bien souvent, après s’être traqués durant des lustres, ou avoir pourchassé la même proie et finir par se la disputer – cette proie qui était moi, bien trop souvent. Je vivais dans la crainte de tomber face à l’un de ces démons, n’importe lequel de ces êtres innombrables, tous tellement plus forts que moi, si viles et rusés, violents et avides de sang. Cette angoisse se transforma en peur panique, puis en terreur absolue. Je la vivais au quotidien, et jamais ne connut le repos. Les scènes du Vein hantèrent mes rêves alors que je les faisais éveillé, et bien souvent la réalité me tourmentait plus que mes cauchemars, qui en devenaient dérisoires.

Fréquemment, je rencontrais un olivier, et m’y ressourçais. Il me sembla qu’il me parlait, quand je m’en approchais. Mais je ne le comprenais pas. Il s’agissait de complaintes changeantes, lentes et … Profondes, en ce sens qu’elles inspiraient en moi de puissantes émotions. Je compris un jour qu’il s’agissait des siennes, qu’il me transmettait, et de ses chants, qu’il fallait que j’interprète. Je ressentais ses douleurs, ses peines et son désarroi. Ses pensées chantantes me hantaient, et j’agonisais. La douleur, de nouveau. Je me souviens d’une fois, rendu fou de peine par les oliviers d’une forêt, où je m’emportai dans une colère noire. Une créature, qui jusque-là ne faisait que me narguer, se retrouva écrasée sous mon sceptre en bois d’olivier, que je fracassa sur son crâne allongé. Alors une substance étrange s’échappa de son cadavre frais. J’en fus surpris, et ma colère s’apaisa. L’énergie de ce monstre était absorbée par mon sceptre. Ou plutôt, le liquide que celui-ci renfermait se chargea de la collecter, semble-t-il. Cela ne prit guère de temps, car la créature était faible de sa mort. Alors je posa mon sceptre sur un olivier, et le liquide, comme animé de ma volonté de guérir mon parent, l’entoura et le nourrit de son précieux contenu, avant de revenir se ranger au sein de mon artefact. L’arbre s’était apaisé. Il avait repris des forces, et de celles-ci il me remercia, par une émotion chaleureuse.

Mais lors de mon périple, deux ans exactement après ma naissance, je me retrouvais face à un monstre immense. La peur m’avait retrouvé avec la mort qui me faisait face. La créature, puissant démon riant de mon masque – que je mettais toujours pour me protéger, comme par réflexe – hurlait sa haine et son mépris face au petit être que j’étais, et à l’arme minime que je possédais et qui, dans le fond, n’en était pas une. Un olivier se trouvait derrière la bête qui, quand je tâchai d’éviter ses premiers coups, animé par je ne sais quel folie de résister, me prévint de ses attaques. Je parvins alors à les anticiper, avec l’aide de mon parent. Aussi je sentais ses racines profondes s’agiter, comme si elles attendaient quelque chose. Par réflexe, alors que je réussi à me cacher entre deux rochers moussus, je posai mon sceptre à terre. Là,  je sentis vibrer tout mon corps. Il me sembla que je m’étais mis en relation d’osmose avec l’olivier. Ma seule volonté suffit alors à animer ses racines. Lentement, mais surement, je les faisais se mouvoir jusqu’aux pieds de mon assaillant, jusqu’à ce qu’elles parvinrent à s’enrouler autour de ses membres. Ce dernier tomba lourdement au sol, dans un râle terrible. Je ne cherchai pas à le tuer. Au lieu de cela, je fis preuve pour la première fois de cruauté. Je dis bien la première fois, parce qu’il s’agissait du premier moment de mon existence où je me trouvais en position de force et où il m’était possible de faire subir à un autre ce qu’il m’avait fait endurer. Grâce à mon sceptre et à son liquide étrange, je vidai la créature affaiblie de ses forces, et les conserva en son sein, après en avoir fait profiter, quelque peu, l’olivier grâce auquel ce tour de force était rendu possible. »

Aux découvertes de l'homme, Tome 1, Livre I, Chapitre premier.

« Après cela, mes rencontres se firent plus rares et les créatures se mirent à me craindre, à hésiter avant de m’attaquer. Elles devaient percevoir la puissance contenue dans mon sceptre. Et au début de ma troisième année dans le Vein, je le quittai. Par pur hasard, je sombrai dans une faille mystérieuse. Je me retrouvai dans Feleth. La terre des humains. De la médiocrité du gris. Je découvris ce monde petit à petit, au fil des années. Je côtoyais les humains sans problème, ils me ressemblaient. Mais eux n’étaient pas dotés de mes pouvoirs. Ni de mes talents. Je découvris l’art de l’alchimie, et m’y essaya. Je surpassa bien vite les humains qui me l’avaient enseignés. Je me méfiais d’eux, bien sûr, tout en les fréquentant. Leur société était régie par des règles et une police sévissait dans les royaumes pour conserver l’ordre. Mais tous ne se pliaient pas aux lois de la cité. La folie des hommes dépassait celles des démons. Ils étaient des monstres à leur façon. Mais quelque chose me rassurait, même dans leur moment de démence et d’égarement. Ils étaient faibles. L’humain est si médiocre … Même moi, qui ne fut jamais que traqué et vaincu, je dépassais leurs forces. Pas toujours cependant, car ils étaient rusés. Mais je savais qu’un homme ne s’en prenait jamais à un plus fort que lui. Les tyrans faisaient la bonne affaire : ceux-là même qui les dirigeaient. Les hommes les craignaient et moi, je m’en rapprochais. Je fis remarquer mes talents par celui qui me sembla le plus à craindre des hommes. Kaull Hendenmark. Cet être fou et haineux me protégea, et même, me paya pour mes services en alchimie. Et cet ignoble tyran était, heureusement pour moi, stupide. Je gagna rapidement sa confiance.

Le roi comme ses sujets croyaient en des êtres qu’ils n’avaient jamais vus. Des dieux, les appelaient-ils.  Ils les tenaient responsables de leurs bonheurs, tout comme de leurs malheurs. La bonne affaire ! Mais il me sembla, au fil des années, que ces croyances n’étaient pas si vaines. Les hommes n’en faisaient pas l’expérience, mais ils saisissaient certaines choses intuitivement, ou par exercice de leur raison. C’était de la métaphysique. Pour les sciences de l’être, je les respectais. Chacune de leur théorie, alors même qu’elles ne s’appuyaient sur rien de concret, portaient une part de vérité, invariablement. Le tout n’était pas toujours juste, mais l’intuition de laquelle ils partaient me semblait toujours pertinente. Alors les dieux, pourquoi pas ? Pourquoi, simplement, mais pourquoi pas, surtout ? Je n’y ai jamais cru, jusqu’à Feleth. Mais si chaque être humain vivant dans ce monde captait intuitivement la présence, antérieure ou présente à leur temps, d’être supérieurs, il me sembla évident qu’ils devaient tous être mus par une part de vérité incontestable. Comment, en effet, peut-il y avoir un homme, s’il n’y a pas de dieu pour l’avoir pensé ? Et même, quand je pratique la botanique et l’étude biologique des êtres, je ne peux m’empêcher de penser, constatant le génie des mécanismes du vivant, qu’il devait forcément y avoir une pensée pour les avoir élaboré. Comment le hasard, seul, aurait pu y suffire ? Et pardi, avec tant de diversité ! Il me paraît donc impossible de ne pas supposer pareille existence, celle des dieux. »

Aux découvertes de l'homme, Tome 6, Livre III, Chapitre dernier.

« Je me vois aujourd’hui bien portant, et plus que dans le Vein, ou je retournais parfois pour compléter mes recherches de produits rares pour mes expériences. Je vis dans ce laboratoire souterrain que m’offrit le roi du Royaume, auquel je jura allégeance afin de profiter de sa sécurité, et j’expérimente. Quoi ? Tout, et n’importe quoi. Je m’en ravi, parce qu’ici plus que nul par ailleurs, je suis craint. Et c’est bien la première fois de ma sombre existence que je me sens puissant. Bien plus, même que ne je le suis en réalité, même face aux hommes. Ce n’est pas une réalité, je le sais bien, mais cette sensation de force, née de la peur que j’inspire dans les cœurs fragiles des hommes, me suffit. J’aime à lire leur terreur lorsqu’ils me voient frapper à leur porte. Et quand le titre que je porte ne suffit pas à effrayer, ni même la réputation qui me précède comme une ombre, j’use de mes potions et de mes philtres puissants pour nourrir leur imaginaire en abominations. La terreur est un jeu. Que ce jeu m’amuse ! »

Annexes :

Aux origines du mal, Tome 8, Livre IV, Chapitre 3.

« Je ne me suis jamais demandé pourquoi j’étais né avec ce sceptre et ce masque en bois d’olivier. J’ai souvent pensé, en revanche, qu’ils faisaient partie intégrante de mon être. Comme si mon parent savait ma faiblesse, et s’était proposé de la palier grâce à ces artefacts. Quoi qu’il en soit, ils me sont bien utiles. De son côté, mon sceptre me permet de stocker en son sein bien des substances ; du sien, mon masque rend l’air respirable. Il suffirait que j’empoisonne l’atmosphère ambiante, en portant ce masque, pour que mon organisme en soit protégé. Aussi, le venin du poisson du Vein est repoussé par les substances sécrétées par l’artefact. »

De l'alchimie, Tome 2, Livre III, Chapitre 7.

« Les drogues sont la garantie de ma sécurité. Grâce à leurs effets, divers et variés, je peux faire croire n’importe quoi à n’importe qui. Qu’il s’agisse d’apaiser momentanément les maux d’un individu, en endormant ses nerfs, ou de lui provoquer d’incroyables sensations de bien être, elles me servent à rendre dépendants ceux auxquels je ne faisais pas confiance. Etant le seul alchimiste du Royaume à posséder de telles substances, je suis invulnérable. Nul n‘oserait s’en prendre à moi, pour ceux qui demeurent sous l’emprise de mes drogues, car cela signifierait la fin, pour eux. Le manque les rongerait. »

De la littérature, Tome 1, Livre I, Chapitre 4.

« On me dit philosophe. Mes lecteurs sont effet nombreux, et pas seulement des érudits. Aucun ne me reproche quoi que ce soit, ils trouvent mes dires pertinents et incroyablement vrais. Mais c’est qu’ils lisent ce que je sais qu’ils ont envie de lire. Ce n’est pas tant la vérité que j’exploite dans mes livres, c’est bien au contraire le mensonge avec lequel je joue. Peu importe que mes dires s’avèrent pertinents ou non, en soi, ils plaisent aux lecteurs et cela m’attire leur faveur. Quand les rois changent, mes écrits changent. Il faut que je m’adapte et, comme raison à ces déviations philosophique, je peux toujours expliquer que je m’adapte à la société et à l’époque. Ils trouveront ça d’une justesse sans pareille. Le mensonge, ce n’est pas tant une affaire de mœurs, c’est une affaire de manipulation, et de jouissance. »

De la folie des hommes, Tome 2, Livre II, Chapitre 2.

« L’olivier de mon laboratoire n’est pas celui des forêts de Feleth. Ni ceux que j’ai plantés dans la cour du palais ou les rues de Madorass. Celui-ci est corrompu. Ses racines sont profondes, elles s’enfoncent dans la pierre et broient les pavés de sous le palais, jusqu’où les racines des arbres de la ville se croisent et s’emmêlent. L’écho qui y résonnent remonte jusqu’au creux du tronc, d’où je ressens les choses qui se passent aux alentours. Car le savoir, ici plus qu’ailleurs, c’est le pouvoir. »

De la terreur, Tome 6, Livre I, Chapitre premier.

« Je retourne parfois dans le Vein. J’y cueille les fleurs du désespoir, les champignons infernaux, les souffre-plante. Mais je n’y reste jamais longtemps. Les voyages à travers les failles me sont désagréables, et l’ambiance de ce monde maudit m’angoisse, réveillant en moi d’horribles souvenirs enfouis. En tout, j’y ai passé six années, bout à bout. Les démons qui s’y trouvent, pour les plus faibles d’entre eux, reculent devant moi, soumis aux effets de mes substances. Les autres, je les rends fous, aveugles ou apeurés. Comme il est jouissif d’exploiter mes créations sur ces saletés de créatures. Elles apprennent ainsi ce que c’est que d’avoir peur, qui n’est pas celle qu’ils ont pour habitude de répandre. »




A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? Plusieurs fois par semaines, selon mon emploi du temps (parce que le système d’emploi du temps, dans ma fac, est absolument à chier à refaire)

Comment avez-vous découvert le forum ? Par hasard, en tapant « Forum RPG sombre » sur mon moteur de recherche. Je suis tombé sur un top-sites, puis sur Feleth.

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? Aucune remarque, si ce n’est positive. L’ambiance est vite donnée par le thème, sombre et morbide. Le contexte est original, le forum bien construit. Les races sont intéressantes, les classes et les métiers nombreux, tout comme les possibilités qui en découlent. C’est l’un des plus beaux forums que j’ai vu, et le seul sur lequel j’ai décidé de rester. Chapeau bas aux artistes qui façonnèrent ce monde, et à ceux qui continuent de le faire vivre !




- Aaaaaaargh !
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Kaull Hendermark, au crépuscule de sa vie, avait envoyé son homme de l’ombre faire taire les quelques médisants sur sa politique passée. Il s’agissait d’une folie, bien sûr, d’un ordre craché entre deux quintes de toux effroyables. A fleur de peau, le tyran à l’agonie avait commandé à ses hommes de rétablir sa réputation impartiale auprès de la populace. Noah ne se fit pas prier, c’était pour lui l’occasion de tester son dernier philtre de terreur.

Au début du mois, il s’était renseigné sur les habitudes du patron du Ouargh Chanteur, qu’il savait fermement opposé au roi, qu’il injuriait fréquemment auprès de sa clientèle avinée. Il se faisait livrer en boisson par une brasserie du nord de la région. Alors l’alchimiste s’était rendu à cet endroit où il repéra la prochaine livraison à se préparer. Ouvrant les tonneaux un par un, il y versa plusieurs gouttes d’un liquide étrange, noir et odorant. Plusieurs jours plus tard, il se rendit à la taverne. La livraison avait été effectuée et, dans la soirée, les nouveaux tonneaux avaient déversés leur contenu.

Les premiers cris retentirent bien vite. C’était le signal. Noah entra dans la taverne, et les hurlements doublèrent en intensité. Tous étaient pris de violentes hallucinations et, pour les plus résistants aux effets de la boisson empoisonnée, ils tremblaient, pour leur part, d’une peur bien naturelle. Ils avaient tout simplement reconnu l’alchimiste. Quant au tavernier, qui reconnut aussi le chien du roi, il s’enfouit vers la cour où il ne manqua pas d’être rattraper par son cauchemar vivant.

- Bonsoir, messire tavernier.

L'homme terrifié se rua jusqu'à l'olivier de sa cour, s'adossant contre son tronc, tentant de reculer plus qu'il ne pouvait.

Et les Racines du mal se réveillèrent.

- Aaaaaaargh !

Salut Uridan :)
Merci pour ta réponse de modération !

Je voudrais répondre dans l'ordre ...

Uridan Sangried a écrit:

-clairvoyance liquide : juste un point pour préciser que si tu vois les "âmes" de ceux qui t'entourent, tu ne peux pas utiliser cela pour introduire une quelconque âme errante, fantôme ou autre, puis qu'ils n'existent pas ici.

Oui ça me paraissait évident, j'ai peut-être mal exprimé mon propos ... Je voulais simplement dire qu'il était possible de voir l'âme de tel ou tel individu, mais pas - bien sûr - les fantômes ni autres choses dans le genre ...

Uridan Sangried a écrit:

-évite de parler de cellules. parle d'organisme dans un sens plus général, de corruption d'un être si tu le souhaites, mais pour une histoire de cohérence médiéval-fantastique, pas de mot "cellule" s'il-te-plaît ^^

Je me rends compte que cela paraît déplacé, en effet ^^ je viens d'effectuer le changement, je pense ne rien avoir oublié

Uridan Sangried a écrit:

-volonté liquide : j'ai un doute : tu peux créer ce liquide où il s'agit seulement de ce que contenait ton bâton ?

J'ai placé Volonté liquide dans la catégorie des substances que Noah est à même de produire. Toutefois, si cela pose un problème que pareille substance puisse être créée, je veux bien faire en sorte qu'il n'en trouve que dans son bâton ! Cependant, mon intention première était la suivante : bien que le liquide se trouve dans le bâton, à la base, Noah a la capacité de le dupliquer ou en tout cas d'en fabriquer en plus (à partir de celui-ci).

Uridan Sangried a écrit:

-force de vie/de mort : c'est la même chose. Tu transfères l'énergie d'un individu à un autre, via la volonté liquide. Je t'invite donc à en supprimer un, ou à donner des conditions sur ce que doivent être les sujets 1 et 2, pour différencier les techniques.

Oui, c'est vrai >< je viens d'y remédier

Uridan Sangried a écrit:

-communion avec la nature : les syrinx sont liés à la composante végétale de la nature, de par leur ... leur nature. Pouvoir étendre tes perceptions du règne végétal au règne animal ne pose pas soucis, mais amène-le à part, ou reformule au moins ta phrase sur ce point ^^

Hum ... Est-ce bien nécessaire, donc, que je parle de cette capacité ? Je l'ai supprimée parce qu'effectivement ce n'est qu'une reformulation de la définition du syrinx.

Uridan Sangried a écrit:

=>fonctionnant sur le principe d'une république plutôt corrompue, et allié avec la confrérie des ombres, il s'agirait sans doute d'un environnement plus adapté à ton personnage (ce qui te ferait rajouter ton changement d'allégeance dans ton histoire, et ton groupe, qui deviendrait "pays")

Je ne souhaite pas rejoindre le pays, du moins pas pour le moment. J'ai pensé à un autre groupe (avec lequel j'hésitais depuis le début) : l'Arcane XIII. Mais avant d'apporter modification à ma fiche sur ce point, je voudrais en discuter avec toi par MP. Si ça ne te dérange pas :p

Merci, au plaisir :)

Salutations, Nero & Uridan,

La loyauté n'a effectivement pas sa place dans le cœur de l'Alchimiste. Après les remarques d'Uridan, j'ai réfléchi à un meilleur endroit où faire s'épanouir Noah. Il se trouve qu'au même moment, j'ai reçu une invitation du Squelette et ... Il est vrai que Noah pourrait parfaitement se plaire dans les rangs de l'Ordre. Il s'y sentirai d'autant plus en sécurité qu'au Royaume, où ses anciens (et nombreux ennemis) pourraient s'en prendre à lui avec moins de contreparties (mortelles) que lorsque Kaul était Roi. Ce n'est pas tant parce que Messer s'en serait débarrassé que Noah quitte le Royaume, mais bien plutôt parce que le syrinx a vu en ce nouveau Roi un incapable. Il le trouve faible et craint pour sa sécurité.

Voilà voilà, je rédige ces temps-ci quelques paragraphes supplémentaires à l'histoire de Noah, et je pense que le chemin que je m'apprête à lui faire prendre est "le bon".

En tout cas merci à vous deux de m'avoir conseiller groupes et autres, ce qui fut bénéfique à ma réflexion ^^

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