''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Prélude à la chute : le point de non-retour

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Uridan Sangried

Maître du sang

________________

Uridan Sangried
________________


Race : Vampire-Seirdan
Classe : Magesang
Métier : Marquis des Plateaux de Lune
Croyances : aucune
Groupe : Arcane XIII

Âge : 1327 ans

Messages : 524

Fiche de Personnage : Le Dieu du sang vous accueille

Histoire de Personnage : Avant l'arcane :
1-2
1-2-3-4

prélude à l'arcane :
1-2-3
1-2-3-4-4bis-4ter-5

Divinisation :
1-2-3-4-5

Dieu arcaneux :
1-2-3-4-5-6-7-8-9

Prélude à la chute :
1-2-3-4

Prélude à la chute : le point de non-retour _
MessageSujet: Prélude à la chute : le point de non-retour   Prélude à la chute : le point de non-retour EmptyLun 15 Sep 2014 - 14:59

Ma patience était arrivée à terme. Je n'en dormais presque plus. J'avais découvert les pouvoirs que la princesse du Royaume voulait cacher. Je m'étais préparer, j'avais tout mis en place. Les remparts brillants de la Forteresse Écarlate avaient remplacés les murs du manoir. La forteresse, crée à partir de sang cristallisé, luisait d'une lumière rougeâtre perpétuelle, alimentée tantôt par la lune et les étoiles, tantôt par le soleil. A l'intérieur, tout était rouge, comme baigné éternellement dans un flot de sang. L'endroit parfait pur jouer mon rôle de Dieu du Sang : mais était-ce vraiment un rôle ?

Qu'est-ce qui définit un Dieu ? Sa force ? La foi de ses fidèles ? J'avais les deux. les miracles qu'il accomplissait ? Qui d'autre aurait pu ériger une forteresse telle que celle-ci ? La dague maudite que le Marchemonde m'avait laissée, m'offrait plus de puissance que le contrat rompu lui-même. J'avais plus d'âmes que nécessaire pour dominer un champ de bataille entier à moi seul. Plus rapide, plus fort, plus puissant ... Plus je tuais, plus mes pouvoirs se renforçaient. J'avais attendu des mois, pour éviter que l'on fasse le lien entre l'érection de la Forteresse Écarlate et l'enlèvement de la princesse.

Mais ma patience était arrivée à terme. J'avais tout prévu, peaufiné dans les moindres détails. J'allais l'enlever moi-même, sans laisser aucune trace. On se demanderait même si elle avait vraiment été enlevée, si ce n'avait pas été une fugue, si elle n'avait pas été annihilée dans son sommeil, ou que sais-je encore. J'avais même été tenté de laisser un petit mot, un message : mais les mages de la cour auraient sûrement pus remonter jusqu'à moi. Alors, je ne ferais que l'enlever, lorsque la nuit tomberait.

~o~o~o~o~o~o~o~o~o~o~à la nuit tombée~o~o~o~o~o~o~o~o~o~o~

Tout était prêt. Ma dague dans une main, une compresse aux propriétés somnifères dans l'autre, je déchirais le voile de la réalité elle-même : l'espace n'est qu'une illusion lorsque l'on maîtrise l'art du Voyage. Je traversai la brèche.

Voilà le lit de la princesse. J'avais étudié es plans du palais pendant des semaines, grâce à un contact de l'arcane, un adepte qui vivait au palais. Je savais tout ce que je voulais savoir. La respiration hachée d'Annastasia trahissait un mauvais rêve. Je n'en souris que plus largement : quelque chose secouait Feleth en cet instant même. Que n'aurais-je donné pour savoir ce que c'était, et y assister moi-même.

Je m'assis sur le lit, près de la tête princière. Je baissais les yeux vers se visage crispé par le cauchemar. Que voyait-elle ? Que ne donnerais-je pas pour pouvoir y assister à mon tour ? Qu’importe, je n'étais pas là pour lui tenir compagnie. Je claquai sèchement des doigts pour la réveiller.

Uridan - Mademoiselle, je suis désolé de vous réveiller, mais j'ai besoin que vous lâchiez les bras de Morphée pour que je puisse vous endormir avec ceci. Je désignai la compresse. Ne vous inquiétez pas, vous ne sentirez rien.

Avec un sourire narquois, je plaquai l'étoffe imbibée de somnifère sur le visage de la jeune fille. La drogue la plongerait dans un sommeil plus lourd si elle était réveillée en en subissant les effets.
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Anastasia Hendenmark

Princesse du Royaume

________________

Anastasia Hendenmark
________________


Race : Humain
Classe : Âme lié
Métier : Princesse du Royaume
Croyances : Divinités Majeures
Groupe : Royaume

Âge : 17 ans

Messages : 25

Fiche de Personnage : Voir ici


Prélude à la chute : le point de non-retour _
MessageSujet: Re: Prélude à la chute : le point de non-retour   Prélude à la chute : le point de non-retour EmptyMer 17 Sep 2014 - 17:15

Cher Journal,
Je suis inquiète. La disparition de mon premier journal lors de l’émeute me tracasse plus que de raison. J’y avais écrit mes pensées les plus noirs. Pis, j’y abordais le sujet de mes pouvoirs. Quelle bêtise de l’avoir amené avec moi. Toutefois, depuis tout ce temps, personne n’était venu parler du sujet avec Père. Ainsi, je peux espérer que mon secret est toujours bien gardé. Peut être avait-il été récupéré par un analphabète qui usa des pages de mon précieux cahier afin de faire du feu.


***

Je m’étais endormie en écrivant mes pensées du jour. J’étais épuisée et un étrange pressentiment me vrillait les entrailles. J’avais repoussé au maximum le moment où je tomberais dans les bras de Morphée. Cependant le sommeil avait eu tôt raison de moi et je sombrai dans un effrayant cauchemar. Tout était rouge. J’avais l’impression de baigner dans une bulle de sang… non je m’y noyais. Je cherchais ma respiration sans la trouver. Soudain, un bruit sec fit exploser la bulle et je me réveillai ne sachant plus où j’étais. Seul le tissu sous mes doigts m’indiqua que je me trouvais dans mon lit.

La chandelle était depuis longtemps éteinte et ma chambre se trouvait désormais éclairée par un faible rayon lunaire. Je me retournai et vit soudain un homme assis tout près de moi. Un court instant, je crus qu’il s’agissait de Père, mais cette pensée fut rapidement chassée lorsque l’ombre prit la parole. Que voulait-il dire? Je n’eus guère le temps d’analyser et lorsque je le vis avancer sa main vers moi, je criai. Cri qui fut immédiatement étouffé par la compresse. Instinctivement, je respirai inhalant ainsi une grande quantité de somnifère. Je tentai de repousser la main ennemie, mais je ne trouvai même pas la force de la lever. Tout mon corps était lourd et mes yeux se fermèrent gravant en moi la vision d’un sourire carnassier. Où étaient les gardes?

Ce ne fut que bien plus tard que je me réveillai dans un endroit qui m’était, cette fois, complètement inconnu. J’avais encore l’esprit embrumé par le somnifère. Je m’assis sur la couche. Dès que j’eus posé les pieds au sol, je les relevai immédiatement. Il était glacial. Je vis qu’il était rouge, tout comme les murs et le plafond. Tout était couleur sang. Non, tout était fait de sang. Je réprimai un frisson de peur. Pourquoi m’avait-on enlevé? Trop de raisons pouvaient avoir poussé quelqu’un à m’emprisonner. Le plus important était de sortir d’ici. Ainsi, je me lancer contre la porte, malgré toute ma réticence à marcher sur le plancher, et commencer à la cogner de toutes mes forces.

-Laissez-moi sortir. Je vous ordonne de me laisser partir.

Ça ne servait à rien, je le savais, mais je persistais à ordonner qu’on me libère. Je criai durant des heures. Encore et encore jusqu’au moment où ma voix se cassa. Je m’étais blessée le côté des mains à force de cogner le battant. Je m’y appuyai. S’il advenait le cas qu’une personne l’ouvre, je pourrais me précipiter à l’extérieur. Plan merdique pour situation merdique.
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Uridan Sangried

Maître du sang

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Uridan Sangried
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Race : Vampire-Seirdan
Classe : Magesang
Métier : Marquis des Plateaux de Lune
Croyances : aucune
Groupe : Arcane XIII

Âge : 1327 ans

Messages : 524

Fiche de Personnage : Le Dieu du sang vous accueille

Histoire de Personnage : Avant l'arcane :
1-2
1-2-3-4

prélude à l'arcane :
1-2-3
1-2-3-4-4bis-4ter-5

Divinisation :
1-2-3-4-5

Dieu arcaneux :
1-2-3-4-5-6-7-8-9

Prélude à la chute :
1-2-3-4

Prélude à la chute : le point de non-retour _
MessageSujet: Re: Prélude à la chute : le point de non-retour   Prélude à la chute : le point de non-retour EmptyJeu 18 Sep 2014 - 1:58

J'étais satisfait de moi. J'avais entendu le bruit des bottes des gardes sur le sol, mais la correspondance avait été refermée avant que le grincement de la porte ne retentisse. En entrant dans la chambre de la princesse Annastasia Hendenmark, ils n'avaient trouvé qu'un lit vide, et défait. J'étais apparus directement dans la "chambre" de la princesse, et avais posé délicatement la demoiselle sur sa nouvelle couche. Tout était fait de sang, mais les textures étaient celles d'objets normaux. Le pouvoir de la cristallisation avait été poussé à ses limites pour ériger la Forteresse Écarlate, et pour y installer toutes les commodités. Le somnifère devrait tenir la jeune femme inconsciente encore quelques heures, j'avais le temps d'aller me faire une petite collation.

~~~~~~~~

Annastasia - Laissez-moi sortir. Je vous ordonne de me laisser partir.

J'étais de l'autre côté de la porte, souriant. Un verre de sang à la main, j'écoutais les plaintes et les cris de ma captive. Elle donnait de sacrés coups pour une humaine, mais c'était sans doute la peur qui l'animait. Je l'écoutais s'épuiser lentement, et en étendant mon pouvoir, je pouvais sentir ses blessures ... Acharnée, on dirait. Tant mieux, ce n'en serait que plus simple de percevoir les changements de Feleth à travers son état de santé. Lorsqu' enfin elle cessa son remue-ménage, je déposai la coupe au sol, avant de m'avancer vers la porte.

Invoquant un peu de sang, je créai la clé de la porte. Je ne comptais pas confier l'objet à qui que ce soit, à moins que la princesse ne se montre trop peu coopérative, auquel cas, ne pouvant rester éternellement à la surveiller, je devrais désigner quelqu'un pour le faire ... J'ouvris donc l'huis, sachant pertinemment qu'elle s'appuyait au battant. Je la saisi à la taille avant qu'elle ne puisse commencer à courir, la repoussant violemment vers la couche. J'en profitais pour refermer derrière moi, et laisser la clé disparaître dans l'air, sous ses yeux.

Je m'installai alors sur une chaise, devant elle. Frapper ainsi l'avait fatiguée, et je m'en réjouissais. Pendant qu'elle se redressait, je pris la peine de faire coaguler le sang sur ses mains, de façon a ce que cela soit le plus présentable possible. Affichant un sourire narquois, je pris enfin la parole.

Uridan - C'est un plaisir que de recevoir un membre de la royauté en nos murs, mademoiselle Annastasia. Je me permettrai de ne me présenter qu'en quelque mots : je suis le Dieu du Sang. Vous remarquerez que je suis bien plus civilisé qu'on ne le dit pour peu que vous vous montriez coopérative.

D'un mouvement fluide, j'ouvris une petite brèche spatiale à côté de moi, pour en sortir deux bouteilles et un verre. Je tendis la coupe et l'une des bouteilles à mon "invitée", avant d'extirper un liquide carmin de la mienne, grâce à mes dons, formant un verre avant d'y "verser" le reste du liquide.

Uridan - La vôtre contient du vin, je ne suis pas un mauvais hôte. Je vais vous donner les raisons de votre détention, si vous n'y voyez pas d'inconvénients ... et même si vous en voyez, en fait.

D'un haussement de sourcil, je fis apparaître tous le sang invoqué, ligotant la princesse de façon serrée sans être inconfortable (y compris un bâillon) : c'est ça de savoir faire des nœuds, fussent-ils de sang. Je récupérais alors la bouteille de vin avec un petit rire, en versais dans le verre, avant de poser le tout sur une petite table de chevet, proche du lit : elle pourrait toujours se servir plus tard. Pour ma part, je fis tourner un peu le sang dans ma coupe, avant de soupirer. Je sortis finalement le journal princier, pour le poser au sol, devant ses yeux.

Uridan - Pour être franc, j'ignorais que les autres dieux avaient offert un tel pouvoir à des mortels. Et il se trouve que je trouve ses effets parfaitement utiles. Grâce à vous, je vais pouvoir suivre l'avancement de mes projets. Je crains néanmoins que, s'ils venaient à se confirmer, vous n'en souffriez quelque peu.

Mais qu'étais la souffrance d'une seule humaine, face à la transfiguration d'un monde tout entier ? Je doutais qu'elle comprenne, de toute façon, mais elle devait déjà savoir que, si j'étais relié à ce monde, je n'en étais pas entièrement originaire ... la parfaite alliance pour laisser penser que je puisse être ce que je prétendais. Je bus mon verre d'une traite, pris ma bouteille dans ma main, avant de me détourner : le verre se mua en clé, qui ouvrit la porte.

Uridan - Comme vous le voyez, la clé est et restera en ma possession. Inutile de penser à mourir, je peux vous empêcher de saigner. Enfin, tant que vous vous montrerez docile, vous serez bien traitée, aussi ... je conjurai son bâillon, lui rendant la parole. A présent que tout est clair, auriez-vous quelques mots à prononcer avant que je ne prenne congé, "votre altesse ?"
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Anastasia Hendenmark

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MessageSujet: Re: Prélude à la chute : le point de non-retour   Prélude à la chute : le point de non-retour EmptyVen 19 Sep 2014 - 5:35

La porte s’ouvrit enfin. Je n’attendis pas une seconde et me lançai vers l’avant… pour être repousser vers l’arrière. Le choc de la chute me fit grimacer, mais je ne perdis pas des yeux la clé qui était dans la main de mon geôlier. La clé qui venait de disparaitre. Je cherchais toujours ma respiration et je prenais du temps à me remettre ce qui permit à l’homme de s’installer confortable sur une chaise. Il osa me sourire. Si j’avais eu la force, j’aurais volontiers cet air narquois qui étirait ses traits. Je le détestai encore plus lorsqu’il s’adressa à moi. Sa confiance en soi me puait au nez et tant de familiarité entre nous me révoltait. Pis, ce «Mademoiselle Anastasia» me semblait plus une insulte qu’une marque de politesse. Ce Dieu du Sang apprendrait bien assez tôt qu’un peu de vin ne me rendrait pas docile.

L’homme aborda le sujet qui me brûlait les lèvres. Pourquoi m’avait-il enlevé? J’allais parler lorsque je sentis des liens me ligoter et que je fus si traitreusement bâillonnée. Il n’avait fait aucun mouvement, aucun sourcillement, seul son sourire persistait. Pourtant, toute ma concentration était tournée vers l’écœurant goût du sang qui avait envahi ma bouche. Il s’approcha de moi et je ne pus m’empêcher de détourner le visage de peur qu’il m’agresse. Tout plein de scénarios se défilaient dans ma tête à une vitesse inouïe. Toutefois, il ne fit que déposer bouteille et verre de vin sur la table de chevet tout près de moi. Je vis ses crocs, ses yeux émeraude, ses muscles visibles même sous l’étoffe de ses vêtements et ses ongles taillés en pointe.

Ma peur décupla lorsque je le vis déposer un cahier à mes pieds. Je l’aurais reconnu entre mille. J’y avais écrit durant plus d’un an mes pensées. J’avais tournée et retournée les pages afin d’y trouver un sens à ma vie. Je ne l’avais pas revu depuis un an et le voilà à nouveau devant moi. Il n’avait malheureusement pas fini dans un feu. Il était tombé dans les mains d’un Dieu maléfique qui désirait m’utiliser – ou plutôt mon pouvoir – afin de suivre l’avancement de ses projets. A en déduire par ses dires, ce ne serait pas bon pour l’équilibre du monde. Pas du tout. Que faisaient les autres dieux pour laisser l’un des leurs agir ainsi? Ils prouvaient une nouvelle fois qu’ils avaient abandonné les peuples à leur triste sort.

La conversation semblait prendre fin ici puisque mon kidnappeur ouvrit la porte. Son avertissement chassa la peur qui me rongeait. Je n’étais pas un animal qu’on allait apprivoiser. Il me demandait d’être docile alors qu’il me promettait souffrance. L’homme était complètement fou. A peine débâillonnée, j’entendis à peine la fin de sa phrase. Je criais déjà ma rage.

-Comment osez vous attaquer et séquestrer un membre de la famille royale? Pensez vous réellement que le Roi n’est pas déjà en train de me chercher au travers du Royaume? Il va me retrouver et Dieu ou pas, vous allez brûler.

Je donnais une semaine à l’armée pour qu’elle me retrouve. Nous ne devions pas être si loin de la capitale puisque mon geôlier n’avait pas pris plus journée pour m’emmener jusqu’ici. Le temps qu’elle ratisse toutes les campagnes et Madorass, cela leur prendrait bien sept jours. Sept jours où la vie de la divinité serait un vrai calvaire. Il regretterait de l’avoir emprisonnée.

-Vous n’êtes qu’un sale bâtard sans aucun honneur. Vos fidèles ne voit pas le réel personnage qui se cache derrière se masque de vilénie divine. Ils adorent un dieu qui s’apprête à détruire leur monde et eux du même coup. Vous êtes une honte pour tous.
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Histoire de Personnage : Avant l'arcane :
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prélude à l'arcane :
1-2-3
1-2-3-4-4bis-4ter-5

Divinisation :
1-2-3-4-5

Dieu arcaneux :
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Prélude à la chute :
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Prélude à la chute : le point de non-retour _
MessageSujet: Re: Prélude à la chute : le point de non-retour   Prélude à la chute : le point de non-retour EmptyDim 21 Sep 2014 - 15:37

Je n'eus, soyons francs, pas même le temps de finir complètement ma phrase que déjà la voix d'Annastasia Hendenmark, princesse héritière du Royaume, s'élevait dans les murs de la Forteresse Écarlate.

Annastasia - Comment osez vous attaquer et séquestrer un membre de la famille royale? Pensez vous réellement que le Roi n’est pas déjà en train de me chercher au travers du Royaume? Il va me retrouver et Dieu ou pas, vous allez brûler.

Je souris en coin : Messer n'était pas près d'imaginer que sa fille était déjà à plus d'une semaine de cheval du palais. Bien plus. Madorass, à moins de maîtriser mes pouvoirs, n'était clairement pas la porte à côté. Ils allaient perdre des semaines à battre la campagne environnante, à fouiller le Royaume ... Jamais ils ne penseraient que je puisse avoir quoique ce soit à voir avec l'enlèvement de la princesse, et c'était tant mieux. Parce que, non je n'étais pas un Dieu, et j'avais encore moins envie de finir au bûcher.

Annastasia - Vous n’êtes qu’un sale bâtard sans aucun honneur. Vos fidèles ne voit pas le réel personnage qui se cache derrière se masque de vilénie divine. Ils adorent un dieu qui s’apprête à détruire leur monde et eux du même coup. Vous êtes une honte pour tous.

Cette fois, c'était bien différent. Comment osait-elle ? Moi, une honte ? Moi, sans honneur ? Moi, détruire le Monde ? Non mais, elle ne connaissaient que l'ombre des grandes lignes de mes projets, et elle se permettait de me juger ? En ces termes, qui plus est  ? Cette fois je me retournais vers elle d'un bloc. J'avais grand peine à retenir ma magie de la broyer sur place, et cela se voyait : le blanc de mes yeux était devenu noir, mes iris vertes n'étaient plus que deux flammes d'un orange incandescent, alors que mon corps se recouvrait de tatouages d'un rouge intense. Ma voix, déformée par les âmes contenues dans ma dague, résonnait de façon spectrale dans cette pièce aussi rouge que le sang qui avait servis à la créer.

Uridan - Moi, sans honneur ? Moi, détruire ce monde ? Moi, une honte ? Sais-tu seulement depuis combien de temps ton monde est immobile ? A quel point il est ennuyeux ? Les mortels s'y agitent comme des vers grouillants à la surface d'un cadavre, le rongeant sans rien y changer ! VOUS êtes la honte de la création ! Vous ne faites RIEN de ce monde ! Je veux le voir changer, et je VAIS le faire changer. Alors oui, ce sera douloureux pour toi, ma petite ... mais je n'ai pas l'intention de le détruire.

Je me calmais en prenant une longue inspiration : je ne pourrais pas la supporter longtemps si elle continuait sur ce ton. J'avais pris goût à la déférence, et me faire ainsi insulter, fusse par un être de sang royal, ne me plaisait absolument pas. Surtout en ces termes. Je repris petit à petit mon apparence, puis lâchais quelques mots avant de claquer la porte, un sourire malsain aux lèvres.

Uridan - Si je voulais détruire le monde, je n'aurais pas besoin de toi. Mais vu ce que je compte en faire ... Pour vous, les mortels, cela pourrait être bien pire que de le détruire.

Je voulais revoir Santébaun. Je voulais revoir cet équilibre entre le changement perpétuel et la stabilité, ce délicat moment de perfection, ou la surprise est maîtresse et ne se gâche pas d'elle-même en se répétant trop souvent. Le Vein était trop instable, Feleth pas assez. Grâce à la folie qui habitait l’Oeil Noir, et en utilisant les capacités de la princesse pour nous guider, j'étais certain de pouvoir admirer, bientôt, un monde entier être en proie à ce bouleversement. Je claquai des doigts, délitant les liens de la princesse, seule et enfermée dans la tour. J'allais m'occuper d'elle quelques jours encore, le temps de trouver un geôlier digne de ce nom : hors de question de perdre mon temps avec cette peste.
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MessageSujet: Re: Prélude à la chute : le point de non-retour   Prélude à la chute : le point de non-retour EmptyLun 22 Sep 2014 - 5:47

Qui semait le vent récoltait la tempête. J’avais réussi le loup qui sommeillait dans mon geôlier. Je vis ses yeux devenir noir. Ses pupilles se dilatèrent réduisant ainsi ses iris se réduire qu’à deux minces anneaux d’un orange incandescent. Sa peau se couvrait de tatouage rouge sang. J’eus peur et je frissonnai d’autant plus lorsqu’il reprit la parole. Je tentai vaille que vaille de me montrer digne et de ne rien laisser paraître de mon effroi. Tête haute, yeux fixes, je l’écoutai. Seules mes mains serrées sur le bas de ma chemise de nuit témoignaient de mon effroi.

Mais que sous-entendait-il? L’homme parlait comme s’il n’y avait plusieurs mondes. Il en y avait pourtant qu’un seul. Sinon, on me l’aurait dit. Mes tuteurs m’en auraient informée durant leurs ennuyants cours sur l’histoire de Feleth. Et pourquoi s’excluait-il? Peut-être parce qu’il était tout simplement un Dieu. Toutefois, il faisait partie intégrante de ce monde puisqu’il y vivait. Mes réflexions sur la possibilité d’autres mondes se terminèrent lorsque je saisis ce qu’il affirmait. Il voulait voir Feleth changer et qu’il réussirait à le faire. Et que oui, ce sera douloureux pour moi. Il ne pouvait pas… L’équilibre du monde serait anéantit. Allais-je mourir si le lien qui m’y reliait venait à se briser?

Je relevai les yeux lorsque la porte fut refermée. Je n’avais plus écouté mon geôlier et entre le sol du verrou m’avait extirpée de mes pensées. Je me précipitai sur le battant dès que je retrouvai ma liberté et me remit à la frapper de toute mes forces. J’injuriais l’homme en utilisant un vocabulaire indigne de mon rang. J’étais en colère, j’avais peur, non j’étais effrayée et je désirais retourner auprès de Père. Qu’il me prenne dans ses bras et qu’il me dise que ce n’était qu’un mauvais rêve. Avec la nuit, vint le froid et le noir. J’avais cessé mon martelage de la porte pour me laisser descendre dos contre le bois jusqu’au sol. Instinctivement, je me recroquevillai sur moi-même en remontant mes genoux contre ma poitrine et les enlaçai.

L’obscurité était une de mes phobies. Je me sentais sur le point de faire une crise d’anxiété. Je devais me calmer, mais ma situation n’inspirait aucunement au calme. Péniblement je me redressai et j’allai à la fenêtre. Pour immédiatement reculer et me coller contre le mur opposé. J’étais au sommet d’une haute tour et le sol très loin. Comment avait-il su? Était-ce une coïncidence? Mon kidnappeur semblait savoir tellement de chose sur moi. Mes peurs, mes pouvoirs…

Et soudain, je perdis tout contrôle. Je brisai tout ce qui me tombait sous la main. Je lançai la bouteille de vin contre la porte, je fracassai la chaise contre le mur – la table de chevet subit le même sort -, je déchirai ma couverture et éventrai mon oreiller. Tout ça avant de tomber à quatre pattes et être prise d’une crise d’anxiété. Je sentais mon cœur vrillé par une insupportable douleur. Comme si une main l’écrasait afin d’en extirper son liquide vitale qu’était ma vie.

-S’il vous plaît. Venez m’aider… à l’aide.

Mon ton était suppliant. Il n’y avait plus rien de l’insolence ou de la colère qui l’avait fait vibrer quelques heures plus tôt. Désormais couchée sur le sol froid, j’attendis aussi longtemps que je le pouvais avant de sombrer dans le monde des rêves.

À mon réveil, j’étais toujours sur le sol parmi les morceaux de bois, de verre et de plumes. Était-ce le bruit de la porte ou l’horrible voix de mon geôlier qui m’avait réveillée? Je pris quelques secondes pour rassembler mes forces et me remettre à genoux. Soudain, j’attrapai un morceau de chaise et tenta de frapper le Dieu du sang à la tempe. Je dis bien tenter…
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MessageSujet: Re: Prélude à la chute : le point de non-retour   Prélude à la chute : le point de non-retour EmptySam 27 Sep 2014 - 23:10

HRP:

J'étais inquiet. Appelé auprès de l'Oeil Noir, je n'avais eu d'autres choix que de confier Annastasia à l'un des Prélats de l'Acier Carmin. Erlzer était tout à fait capable de tenir tête à cette peste, mais je craignais qu'il ne se laisse conduire par sa soif de sang, à long terme. Je ne savais pas vraiment ce qu' Awena avait à faire avec moi, mais je pensais bien que cela aurait à voir avec mes nouvelles responsabilités : j'en profiterais pour lui faire part de la bonne nouvelle.

Je garderais la princesse avec moi, pour éviter que l'Arcane ne soit impliquée en cas de soucis. Debout devant le manoir des Davallon, je me fis annoncer : quel genre d'imbécile avait essayé de trahir l'Arcane ?

~o~o~o~o~o~o~o~o~o~o~o~o~o~o~

Les ordres du Dieu étaient sans appel. C'était à lui, Erlzer, de prendre soin de la captive. Assis à côté du lit rouge qui reposait dans la plus haute salle de la plus haute tour de la Forteresse Ecarlate, le vampire se remémorait la parole divine.

Uridan - Ne lui fais aucun mal. Il me la faut vivante et en aussi bonne santé que possible. Ne boit pas à son sang : il est tabou. Je t'ai choisis parce que je sais que tu en es capable, Erlzer : ne me déçois pas.

Le vampire avala sa salive : pourtant, la jeune humaine semblait si appétissante. Beaucoup, dans cette armée maudite, auraient sans doute déjà vidée la fille de son sang, et c'était un honneur que son maître le pense capable de résister à la tentation. Il ferait tout son possible pour remplir sa mission. Bientôt, le corps marqué du tabou divin se releva. Saisissant un pied de chaise qui traînait là, la jeune fille tenta de l'attaquer : mais Erlzer n'était pas n'importe qui.

Il était né dans une riche famille, qui avait été dépossédée de ses biens il y a de cela vingt ans.Livré à lui-même, il avait développées ses facultés de combattant en jouant les mercenaires. Jusqu'à ce que, il y a dix ans, il rejoigne une cabale. Là, il avait appris les secrets de "la Chasse". Il s'agissait d'une magie particulièrement incompréhensible, qui permettait la téléportation à petite échelle et grande fréquence, donnant l'impression que son utilisateur était partout à la fois : technique parfaite pour se déplacer sans bouger, elle permettait d'esquiver et de poursuivre presque n'importe qui. Les membres de la cabale avaient survécus à bien des combats, jusqu'au jour où IL était arrivé. Le Dieu du Sang avait regardé ses troupes succomber pendant une minute, puis il avait sourit. Il avait levé l'index, et une brume malsaine avait recouverte le champ de bataille : même en se téléportant, on a besoin de respirer. le poison contenu dans la brume avait décimée la cabale, et Erlzer avait été l'un des rares à y survivre : le seul à avoir rejoins Dieu. Et aujourd'hui, le dernier dépositaire de la technique de "la Chasse". Et l'un des quinze prélats de l'Acier Carmin, les meilleurs guerriers de l'Armée du XIV° Styx.
Spoiler:

Aussi se contenta-t-il de se téléporter sur le lit pour éviter l'assaut maladroit de cette jeune humaine. Il n'avait emmené ni arme ni armure, de peur que la tentation ne le pousse à répliquer. Ladite jeune fille parut choquée de le voir, lui plutôt qu'un autre. Lâchant un sourire qui se voulait rassurant mais exhibait une dentition des plus prédatrices, il se présenta.

Erlzer - je me nomme Erlzer. Dieu m'a demandé de veiller sur vous pour le temps que vous serez ici.
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MessageSujet: Re: Prélude à la chute : le point de non-retour   Prélude à la chute : le point de non-retour EmptyMer 1 Oct 2014 - 6:16

Mon coup rencontra du vide. Il y avait pourtant quelqu’un. Personne ne pouvait se déplacer aussi rapidement. Je cherchai des yeux le Dieu du Sang avant des les posés sur un homme qui était assis sur ma couche. Celui-ci n’avait rien à voir avec mon kidnappeur. Effrayée, je reculai jusqu’à sentir le mur froid sur mon dos nu. Je plaçai devant moi le morceau de bois. Protection futile, mais protection quand même. Le vampire qui me regardait dégageait une aura bestiale qui ne me rassurait guère.

-Qui vous êtes m’importe peu. Je désire qu’on me libère.

L’utilisation d’un langage grossier aurait été de mise, mais il me semblait que dire haut et fort que je me foutais totalement de mon nouveau geôlier aurait certainement sonné bizarre et faux. Malgré mon statut de prisonnière actuelle, je me devais de garder un certain contrôle. J’avais peur devant ce monstre, c’était déjà assez humiliant ainsi. Je ne répéterais pas les mêmes mots que lors de mon emportement de la veille. J’étais une princesse et l’homme devant moi était qu’un simple sous-fifre.

Il n’allait certainement pas me libérer aussi simplement. Il y avait une certaine fierté dans sa voix lorsqu’il me révéla que son Dieu lui avait confié la tâche de me surveiller. Je le regardai plus attentivement. Il n’avait ni arme, ni armure. J’oubliais un élément important, mais ce que je voyais – ou plutôt ne voyais pas – me suffirent pour me donner du courage. C’était ma chance. Je resserrai ma prise sur la patte de chaise et avançai. Cette fois-ci je le toucherais… Je ne pouvais pas plus me tromper. Il avait disparu sous mes yeux alors que j’étais sur le point de le frapper. N’ayant rien pour arrêter mon coup, je fus emportée par le mouvement et je pivotai sur moi-même. Pour finir face à cet Erlzer.

Je ne me laissai même pas le temps de comprendre comment il avait fait que je l’attaquai à nouveau. Cette fois-ci, puisque les coups ne l’affectaient pas, je le fis avec mes mots.

-Vous pensez être aimable en vous présentant? Vous êtes pathétique. Je me nomme Erlzer –dis-je en l’imitant – et moi la princesse du Royaume. Peut-être vous ne le saviez pas parce que votre Dieu ne vous fait pas assez confiance. Néanmoins, sachez que vous êtes en train de commettre un crime de lèse majesté en me gardant prisonnière et que lorsque mon père viendra ici avec son armée, il vous détruira tous.

Que mon père se dépêche. Cela ne faisait que deux jours et j’en devenais déjà folle. Cette tour, ce sang cristallisé, ces vampires… Ce n’était plus un cauchemar, mais bel et bien la réalité. MA réalité. Tout ça, à cause de ce dieu débile qui désirait utiliser mes pouvoirs comme un simple objet de mesure.

-Votre Dieu du Sang est un idiot s’il croit

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase. Une douleur me vrillait la joue et je sentais le goût du sang sur mes lèvres. Je n’aurais peut-être pas dû insulter mon kidnappeur.
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Divinisation :
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Dieu arcaneux :
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Prélude à la chute :
1-2-3-4

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MessageSujet: Re: Prélude à la chute : le point de non-retour   Prélude à la chute : le point de non-retour EmptyMar 7 Oct 2014 - 15:05

Anastasia - Qui vous êtes m’importe peu. Je désire qu’on me libère.

Tous les prisonniers priaient pour leur libération. Cette fille était simplement plus virulente que les autres. Malgré cela, elle devait avoir une grande valeur, car jamais aucun esclave n'avait eut des conditions de détention aussi bonnes : une chambre meublée, un tabou sur son sang, et des consignes strictes pour éviter qu'il soit blessé. Quel secret pouvait-elle cacher ?

Vous pensez être aimable en vous présentant? Vous êtes pathétique. Je me nomme Erlzer –elle m'imita en disant cela – et moi la princesse du Royaume. Peut-être vous ne le saviez pas parce que votre Dieu ne vous fait pas assez confiance. Néanmoins, sachez que vous êtes en train de commettre un crime de lèse majesté en me gardant prisonnière et que lorsque mon père viendra ici avec son armée, il vous détruira tous. Votre Dieu du Sang est un idiot s’il croit

Je la giflai, simplement. Pour qui se prenait-elle ? Lèse-majesté ? Son père n'était pas au trône depuis deux ans ! Et avant lui, personne dans sa famille n'aurait pus briguer le trône. Certes, c'était un choc, et je me demandais pourquoi notre Dieu avait décidé de nous mettre ainsi en danger en capturant l'héritière du trône des humains. Malgré cela, son péché était bien plus grand que le mien.

Erlzer - Et vous, vous commettez un blasphème ! Les Dieux sont plus que les rois ! Tâchez de vous en souvenir quand vous vous vanterez d’appartenir à une famille qui n'est sur le trône que depuis moins de deux ans. Je ne sais pas pourquoi mon Seigneur vous veut ici, mais il ne m'appartient pas de le questionner. La princesse (puisqu'il s'agissait bien de cela), se massait la joue. J'en profitais pour reprendre. Et avant d'insulter quelqu'un, sachez qu'il est sans doute votre meilleur protecteur dans cette forteresse : il a déclaré votre sang tabou, et promis pire que la mort à qui vous blesserait gravement. Il vous à logé dans une chambre meublée et aérée, là où les autres prisonniers et les esclaves s'entassent à 5 dans des geôles putrides.

Elle était presque traitée comme le serait une invitée .. bien qu'il n'y aurait probablement jamais d'invité à la Forteresse Écarlate. Et elle trouvait encore moyen de se plaindre ! Une jeune fille aussi fraîche aurait sûrement déjà finie exsangue et sans honneur dans un coin de sa geôle en temps normal. Son sort n'étais peut-être pas (sûrement pas) le plus enviable du monde du milieu : mais il était assurément le plus enviable de la forteresse, pour qui n'appartenait pas à l'Armée du XIV° Styx.

Erlzer - Je vais vous laisser réfléchir, mademoiselle "Princesse du Royaume".

Je sortis de la pièce, prenant le soin de fermer derrière moi. Malgré tout, cette jeune fille avait été séparée de sa famille. Pour ma part, cela s'était produit il y a longtemps, et ç'avait été par nécessité, mais je me rappelais encore la plaie béante qui été née dans ma poitrine ce jour-là. Il fallait attendre encore quelques jours, elle serait sans doute plus avenante à ce moment-là ...
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