''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.'' Eto Hachiro ''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.'' Querel Sentencia ''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.'' Nagate Zetsubō ''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.'' Darn Butcher ''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.'' Aikanaro Myrrhyn ''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?'' Alcofrybas Grincebrume ''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.'' Etan Ystal ''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.'' Edwin Gwendur ''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.'' Tyrias Marchemonde ''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…'' Dimitri Morteury ''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.'' Yozora Adragnis ''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»'' Haar Wilder ''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.'' Le Peintre ''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.'' Le Violoniste ''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.'' Sill ''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.'' Setsuna Hendenmark ''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.'' Kaull Hendenmark ''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.'' Astryl Panasdür ''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.'' Sanaki Hearthlight ''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.'' Dolven Melrak ''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !'' Andreï Loknar ''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.'' Jazminsaa Alsan ''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.'' Alexandre Ranald ''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.'' Adam Moriharty ''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…'' Samaël Apelpisia ''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.'' Liam Gil' Sayan ''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.'' Héra Calliope ''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.'' Eurybie Pourrie ''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.'' Dante Waanig ''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !'' Jeyra Frozeñ ''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.'' Akira Satetsu ''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.'' Melpomène d'Ambre ''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...'' Cassandre Ombrelune ''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...'' Meryle Nightlander ''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.'' Luyak Salamya ''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.'' Clause Vaneslander ''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.'' Jack D'enfer ''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.'' Jim Stocker ''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.'' Shaquîlah Dresdeïorth ''Le pouvoir ronge l'homme.'' Balthazar Bel ''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.'' Dranek Barth ''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.'' Rodany Bleinzen ''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.'' Rin Mephisto ''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.'' Elrog Aniec ''Perdu quelque part, marche vers nulle part.'' Kyle Wate ''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.'' Karin Yzomel ''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient ! - Je connais déjà mon genre d'homme. - Vraiment... Et quel est-il ? - Les hommes morts.'' Naladrial Delindel ''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.'' Zedd McTwist ''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !'' Conrart Crowlore ''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.'' Dassyldroth Arphoss ''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.'' Lust Aseliwin ''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance. Passent les marées, soufflent les vents, en vain...'' Le Passant ''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.'' Lloyd Vilehearth ''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.'' Meneldil Tristelune ''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.'' Ezekiel Le Sage ''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.'' Karl Von Morlag ''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...'' Aznan Lauréano ''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !'' Aïden Sochlane ''- Faites taire votre cabot ! - Je ne suis pas votre servante ! - Alors je le ferai taire moi-même !'' Rosaly Von Gregorius ''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.'' Mirage Morteury ''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.'' Idryss Leeverwen ''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.'' Seïren Nepthys ''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?'' ShuiLong Zhang ''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.'' Camelle Elwhang ''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !'' Edouard Neuman ''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.'' Asgeïr Aslak ''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.'' Violette Dellylas ''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.'' Erwan Daermon Do'Layde ''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.'' Mio Raeth ''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.'' Aeli Seoriria ''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.'' Valt Horn ''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?'' Ledha Borolev ''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.'' Gigantus Corne ''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !'' Goudwin Didrago ''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.'' Uridan Sangried ''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.'' Leevo Shellhorn ''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.'' Moira Brawl ''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.'' Aoi Haandar ''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie. Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.'' Nargheil Eoss ''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis. Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.'' Meiro Fuuchiuse ''Notre futur exprime nos actes passés.'' Terence Ripper ''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant. Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.'' Tekian Varis ''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.'' Danarius Kyrarion ''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.'' Leroi-Gourhan ''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.'' Marc-Aurèle ''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.'' Malraux ''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.'' Weischedel ''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?'' Schopenhauer ''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.'' Nietzsche ''Ôte-toi de mon soleil.'' Diogène le cynique ''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.'' André Gide ''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.'' John Milton ''Nous sommes les histoires que nous vivons.'' Auteur inconnu ''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.'' Fuyumi Ono |
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| | Les Carillons & le temple des âmes | |
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Cayn Howl
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| Sujet: Les Carillons & le temple des âmes Jeu 8 Sep 2011 - 3:33 | |
| L’astre déclinait quelque peu, mouchetant la citée de zébrures mordorées. La saison encore tiède, poussait les citadins à fermer boutique prématurément, se prélassant d’une boisson à l’extérieur des bâtisses, créant ainsi, une convivialité et une harmonie avec les voyageurs qui provenaient de loin. L’ombre répondant au nom de code Lame, vadrouillait dans Venill, fier d’avoir conclu un contrat, il comptait vider son saoul dans une taverne locale, plutôt que partager la buvette de la confrérie qu’il connaissait un chouya trop par cœur. De plus, voir de nouvelles têtes ne lui ferait sans doute pas de tort. Malgré tout et surtout pour éviter de crever d’ennuis, dans le cas où les touristes s’avérerait sans intérêts, il avait prévenu son frère d’arme, qui le rejoindrait sous peu. Peut-être pourrait-il alors passer une bonne soirée, à picoler toute la nuit et peut-être s’approprié le plaisir de quelques possessions charnelles en présence de quelques dames affriolantes. Son retour de quête promettait une nonchalance couronnée d’absences d’efforts, pour une fois, il allait s’adonner à cœur joie à la fainéantise et au divertissement. A force de risquer sa vie, il ignorait à quoi lui servaient ses gains puisqu’ils ne pouvaient jamais en profiter. Il tenterait en tout cas de le découvrir, en dépensant sans compter, pour le mois à venir, même si ses bénéfices risquaient de partir en fumée… Pour l’heure, il s’arrêtait sous l’enseigne d’une auberge, présentant sur une pancarte, le pictogramme d’une pinte de bière, nimbée d’une couche de viande.. De quoi lui ouvrir l’estomac et le hâter à s’enfoncer dans l’établissement ! Ce même refuge que l’on appel « L'auberge des gobelins musiciens ». A côté, imprégné à l’encre sur le mur, on pouvait lire qu’un poltron avait ajouté un slogan des plus révélateurs. « L’auberge où vous finissez six pieds sous la table ! ». De quoi tenter sa chance et relever le défi ! Charmé, l’Ombre et assassin Cayn Howl, s’aventura pour s’enfoncer dans l’établissement, découvrant cette gargote en bord de mer, parfait pour les voyageurs itinérants ! A peine installé, il réalisa que le lieu occupait une flopés de visiteurs, mais le plus attrayant fut apparemment que la foule s’intéressait à une chose en particulier, une annonce clouée derrière le comptoir. Par curiosité et surtout pour attendre la compagnie de son frère d’arme, l’assassin se redressa et consulta le bout de papier. « William Jones, riche marchand. Ancien archéologue, met au défi tout intéressé à rechercher un trésor rare et unique ! Il propose une récompense de 500 000 pièces d’or pour lui ramener cet objet de collection. Par ailleurs, il est également disposé à rendre quelques autres faveurs, dans la mesure de ses possibilités. Pour se faire, retrouvez les organisateurs d’un tournoi sous le manoir de la rue Manchot, afin d’établir une sélection de candidats en mesure d’accomplir cette périlleuse expédition. Le défi à relever débutera dés l’aube, aux troisième jours de la fête du forgeron. Bonne chance au participant, que l’aventure commence ! » Cayn s’esclaffa et sans demander ses restes, traversa le comptoir et arracha l’affiche afin de se l’approprier. Obtenant les frustrations des clients, il les ignora superbement pour s'attabler et commander une bière. Sa réputation empêcherait qui que ce soit de venir l'importuné, c'était une conviction et pour preuve, les occupants portèrent leurs attentions ailleurs, n'insistant pas et n'essayant même pas de la récupérer. De toute évidence, il ne devait pas y avoir qu'une seule annonce dans l'établissement, mais il supprimait au moins l'opportunité à certains individus, qui l'empêcherait de perdre du temps dans une file abominable de candidats médiocres. Pour l'instant, Cayn songeait à en parler à Loric, car même sil ça l’empêchait de se la couler douce, il y avait la modique somme de 500 000 pièces d’or à la clé. Suffisamment d’argent pour se permettre un luxe expansif. Le troisième jour de la fête du forgeron se déroulerait le lendemain, il profiterait donc de sa soirée et d’une bonne nuit avant d’entamer le défi… Tout ça ne lui laissait qu’un maigre répit, mais un instant court qu’il savourerait avant d’entreprendre un voyage qui lui rapporterait gloire et fortune ! |
| | | Gigantus Corne
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Jeu 8 Sep 2011 - 21:02 | |
| Le rhinocéros pour une fois bien caché, tâchant de sembler le plus humain possible avait passé l'entière journée dans ce bar. Apparemment, l'argent qu'il devait recevoir il y a sept heures n'arriverait pas et il commençait très sérieusement à perdre patience. Il était vêtu d'une longue cape avec un capuchon encore plu long, retombant sur ce que l'on pouvait décrire comme son visage. Il avait utilisé ses "dons" de tailleurs pour y faire deux trous bien méchants, destinés à lui laisser percevoir son entourage. À son entrée, bien plus tôt dans la journée, il avait été épié par tous. Mais à force de temps et de patience, l'ombre gigantesque faisait partie du paysage.
C'était d'ailleurs pour rester le plus discret du monde qu'il n'avait pas été lire cette fameuse annonce, sur laquelle l'esprit de mains buveurs du soir était penché. Alors que Gigantus posait une lourde patte sur la table -attirant le regard furtif du barman- pour se lever et aller y jeter un oeil, un homme chapeauté s'était levé et l'y avait arraché. Faisant se lever deux hommes dans le coin de la buvette de colère. Mais ils se rassirent rapidement en apercevant le visage de l'inconnu, que le guerrier cornu n'avait toujours pas eu le bonheur de voir. Il ne savait donc pas qui il était, mais il savait qu'il était craint par les autres visiteurs. Ce que craignaient les bipèdes n'avait bien souvent pas à être craint par la bête qu'était Gigantus Corne, c'est là l'une des choses qu'il eut vite fait d'apprendre une fois entré dans cette ville.
Il avait toujours sa lourde patte sur la table, jusque là hésitant, il se redressa. Une fois debout, il fit tourner toute les têtes. Ce non-pas grâce à son charme ni à son charisme, mais bien à cause de sa carrure et son capuchon horrible. Il avança vers le chapeauté provocateur, assit. À chacun de ses pas - que le rhinocéros tentait de faire les plus silencieux possible- les lattes de bois desquelles le plancher était fait grinçaient. Après cinq bruits sourds, il était là. Aussi grand et aussi fort de poid qu'un troll, posant désormais sa patte sur la table de l'inconnu. Il lui laissait là la possibilité de voir ce qui n'avait déjà rien d'humain : Son cuir plutôt que de la peau, ses griffes plus épaisses que n'importes quelles ongles (on aurait dit des os à découvert).
"Auriez-vous l'obligeance de me laisser lire l'annonce que vous avez arrachée ?" fit-il ensuite à cet homme assit et qui restait silencieux. Il s'assit d'ailleurs en face de lui sans attendre de réponse, posant ses avant-bras sur la table pour empêcher quelconque plat ou quelque nouvelle fourniture que ce soit d'y être posée. "Si vous le voulez bien." lui fit-il encore, d'un ton un peu plus dur que la fois précédente. Il allait perdre patience, et ca ne serait bon pour personne. Les différents buveurs observaient la scène, se doutant du sujet du monologue de l'être gigantesque. Ils apercevaient, dépassant de la capte de la chose, un long manche de fer et d'autres minéraux. Qui paraissait si lourd qu'il en casserait le plancher à peine tombé.
Gigantus soupirait, alors qu'il avançait l'une de ses pattes pour agripper le col du sombre prétentieux. |
| | | Kirik Silvershield
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Dim 11 Sep 2011 - 2:52 | |
| Après s'être esquiver subtilement de la petite fête qu'il avait lui-même commencer, Kirik retourna à l'auberge dans laquelle se trouvait l'affiche promettant les 500 000 pièces d'or à celui qui découvrirait un artefact ancien spécifique et qui le rapporterait à la bonne personne. 500 000 PIÈCES!! Avec une telle somme, il pourrait finalement financer une véritable école pour le peuple dans cette ville, ou encore nourrir des dizaines de personnes pour des années ou bien alors on pourrait simplement l'enterrer pour que personne n'en profite jamais et rire de tout ceux qui auraient voulu cet or. Tant de possibilité. De plus, il semblait s'agir d'une quête incertaine et sans doute dangereuse pour trouver un trésor qui n’existait peut-être pas et qui n'était sans doute même pas à l'endroit ou on pensait le trouver pour ensuite le rapporter au péril des multiples bandits qui voudraient s'en emparer et le remettre à un homme qui ne vous paierait peut-être même pas, rappelons-nous qu'il s'agit d'un noble. C'était exactement le genre de plan douteux qui plaisait à Kirik.
Le jeune homme passa la porte de l'auberge pour se rendre compte que la dite affiche n'était plus accrocher au mur. En fait un homme venait tout juste de l'en arracher et l'avait ramener à sa table. Tout cela aurait été banal si un autre type beaucoup plus grand celui-la n'avait prit place juste aux cotés du premier gars, si le premier gars en question n'aurai été le célèbre Cain Howl et si le grand type n'avait été sur le point de saisir son interlocuteur par le collet. La tension était palpable dans la taverne et Kirik avait une forte envie de sortir son violon et de se mettre à jouer un air dramatique de suspense, mais cela n'aurait sans aucun doute pas aider à la situation. Ce n'était pas vraiment ses affaires, mais c'était justement la raison pourquoi le jeune artiste voulait s'en mêlé. Il y avait surement un moyen d’empêcher un corps-à-corps, mais lequel? Le voleur eu soudain une idée aussi brillante que stupide. Il attrapa une bouteille qui reposait nonchalamment sur une table et la brisa brutalement contre l'un des murs. La première partie du plan sembla fonctionner. Toute les têtes se tournèrent vers lui, comme il l'avait prévu, mais une voix qui elle n'était pas au programme se fit entendre dans la pièce.
-Il est la! C'est Silversheild, la moitié de la prime à celui qui l'attrape! Entendit-on près du comptoir ainsi que plusieurs bruit de lames que l'on dégainent.
Aille! Le capitaine de nuit! Il n'était pas sensé y avoir de garde dans cette taverne, ils étaient sans doute la eux aussi à cause de l'affiche. L'artiste se jeta par la fenêtre la plus près jusque dans la rue et partit au pas de course poursuivit par la patrouille, composé d'une demi-douzaine de soldat, qui avait décidé de prendre leur pause dans l'établissement. Heureusement, il avait eu la chance de contempler l'annonce plus tôt dans la journée. Il ne lui restait plus qu'a trouver une planque et le lendemain il se rendrait à la rue manchot. |
| | | Cayn Howl
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Dim 11 Sep 2011 - 14:28 | |
| L’assassin surnommé Lame et connu comme tel, sirotait tranquillement un vin de premier choix. Toujours absorbé par l’affiche, il n’en décrochait le regard que pour inspecter les quelques voyageurs qui franchissaient l’entrée. Mais voilà qu’une immense masse, s’imposa à sa table. La créature ou la chose, désirait consulter l’affiche, mais l’assassin avait été pourtant clair à ce sujet… Personne n’aurait la chance de lire ce bout de papier dans cette satanée auberge.
Mais Alors que Cayn l’ignora superbement, analysant un siège en retrait pour bien marquer son désintérêt tout en portant le breuvage à ses lèvres, l’immense masse préféra quant à lui s’installer devant l’assassin, sans doute abrutie par l’alcool. Lame posa ses prunelles d’un vert glacé dans la tache sombre qui dissimulait le visage de cet inconnu. Pourquoi cachait-il son visage derrière une capuche ? On aurait même pu penser à des couvertures, tant il était imposant. Mais hélas pour cet imbécile, Cayn se fichait bien de savoir la force de son tour de bras… devant un génie du crime, un poison ou un coup de dague bien placé revenait du pareil au même. Le tout étant d’éviter une confrontation un petit peu trop direct dans un lieu encombré qui empêcherait de profiter d’une grande liberté de mouvement.
Cette fois, l’énorme chose rajouta un mot, d’un ton plus sec. "Si vous le voulez bien."
Cayn expia un profond soupir d’agacement, il glissa une main dans sa poche pour en extraire une lame, suffisamment discrète pour ne pas la révéler au grand jour, elle demeurait donc dans l’ombre, retenue par un voile de bois et de chair, en l’occurrence, la table et la chaise… A son goût, le geste de son interlocuteur dépassait les bornes, il tentait de l’attraper au col mais c’était si évident que l’assassin empoigna plus violemment son poignard. C’est alors que le geste du « monstre » fut retenu par un coup violent en retrait. En effet, un étranger venait d’exploser une bouteille en verre, se faisant repérer aux yeux de tous. C’est alors, qu’un garde reconnu l’individu et cria l’opportunité de se faire une moitié de prime à celui qui l’attrapait. L’inconnu, apparemment surpris d’être démasqué, se glissa par une fenêtre pour déguerpir au plus vite. Des poursuivants quittèrent l’auberge, empruntant la porte en martelant le sol de leur foulée biscornue ;
Cette fois Cayn siffla. « Tavernier, apporte moi donc du gigot et de quoi rembourré ce repas, j’ai l’impression que ce gros balourd en face de moi n’a pas comprit à qui il avait à faire…. S'il est grognon c'est qu'il a faim le gourmand ! »
L’assassin révéla un sourire carnassier, un avertissement qui signifiait qu’une offensive couterait la vie de son adversaire. Durant toute la manœuvre de l’autre inconnu, il avait pu mettre quelques gouttes de basilic sur sa lame, de quoi paralysé le cœur de son adversaire en moins d’une minute en subissant la moindre éraflure. La quantité ne tuerait pas son opposant, mais elle l’empêcherait de bouger pendant un moment, de quoi la ridiculiser un peu. Parfois, la mort n’était pas la meilleure alternative face à un emmerdeur, il fallait trouver quelque-chose qui le mettrait encore plus en rogne.
Quelques secondes plus tard, en preuve que le tavernier ne se faisait guère attendre pour servir son client d’une certaine notoriété, il ramena le plat qui devait certainement être préparé pour quelqu’un d’autre, vu à la vitesse à laquelle il l’avait rapporté. Cayn se redressa, dépassant quelque-peu le géant qui lui, se trouvait encore assis. Il chiffonna le bout de papier pour n’en former qu’une boule difforme. Ensuite, il balança l’affiche altérée dans la tronche de son interlocuteur. Celle-ci ricocha pour ensuite s’enfoncer dans la sauce du gigot d’agneau.
« Bon appétit le bouffon et surtout ne t’avise pas de m’importuner une seconde fois, tu risquerais de le regretter !»
Tout ça ne servait qu’à le provoquer, quand on jouait au plus malin avec Cayn, il savait comment s’y prendre pour brouiller le bon sens de son adversaire qui devenait coléreux et dépourvu de subtilité. Normalement, si son plan fonctionnait, il ferait dos à la créature pour atteindre l’étage ou l’attendait sa chambre et sur le trajet, le « monstre » l’attaquerait par frustration et c’est à ce moment là qu’il subirait le coup de dague qui le paralyserait pendant toute la nuit. De quoi lui rappeler que l’habit ne fait pas le moine…
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| | | Kara Bawen
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Race : Demi-Élu
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Mar 13 Sep 2011 - 0:41 | |
| [/color]" - Kara ramène tes jolies fesses par ici, ou ils vont encore nous casser des meubles ces trouffions là ."
La jeune femme posa fermement les chopes sur la table qu'elle servait et jeta un coup d'œil par dessus son épaule, rivant son regard sur le tenancier qui venait de la héler. Celui ci désigna aussitôt du menton une table à sa gauche , où une silhouette capée des plus imposantes semblait parlementer avec un gars au charisme aussi flambant que l'était son associalisme. Kara se redressa et revint sans sourciller auprès de son "patron"occasionnel pour récupérer le plat qu'il lui désignait . Il y avait déjà bien longtemps qu'elle ne s'offusquait plus de ce langage de taulier.
"Tu les connais ?" Demanda t elle d'un ton neutre tout en ajustant avec dextérité plat et breuvage dans l'antre de ses bras .
"-Pas le grand, mais il est bâti comme un ours, l'autre c'est Cayn, un chasseur de prime qu'y vaut mieux pas emmerder ... l'un dans l'autre ça s'annonce mal, donc décoche moi ton plus beau sourire une fois là bas, tu me rendras service"
La jolie rousse grimaça un sourire exagéré suivi d'un clin d'œil et se faufila avec adresse jusqu'à ses nouveaux clients. La taverne était tout bonnement envahie ce soir, c'est à peine si l'on pouvait encore s'y mouvoir. Ce mouvement de foule était en partie du a une sombre histoire d'affiches, de trésor et autre manoir ...a vrai dire elle n'avait guère eu le temps de s'y attarder jusque ici, il y avait bien trop à faire ce n'était là que quelques bribes de comptoir. Elle creuserait cela plus tard, lorsque toute cette effervescence serait retombée. Un bruit de verre fracassé, la jeune femme ralentit sa marche, une bagarre générale allait elle démarrer à un autre endroit que celui soupçonné par le propriétaire des lieux?
"- Il est la! C'est Silversheild, la moitié de la prime à celui qui l'attrape! " Le dénommé se trahit aux yeux de tous en sautant hors de l'établissement par la fenêtre la plus proche, immédiatement suivi par une demi douzaine de soldats. Le léger remous provoqué s'apaisa aussitôt, couvert par le brouhaha coutumier qui repris ses droits, oublieux de la tension poisseuse qui s'étendait sur la salle un peu plus tôt. Kara arriva à la source de cette dernière avec le sourire requis, apposant avec délicatesse les différents éléments sur la table devant les deux protagonistes. Elle s'y attarda au maximum, sachant pertinemment qu'aucun d'eux ne sortirais de ses gonds tant qu'elle serait physiquement entre eux, même si ce n'était que par son bras gracile. La rixe entre ces deux là paraissaient inévitable tant ils se défiaient du regard...dur dur de détendre l'atmosphère en quelques courtes secondes, elle renversa volontairement un peu de bière pour mieux l'éponger de son torchon, gagnant encore quelques instants. Mais le chasseur de prime se leva, suscitant un certain soulagement dans les alentours qui ne dura guère.
En effet, bien loin de céder en bonne intelligence, ce départ n'était destiné qu'a provoqué un peu plus l'ire de celui qui était venu l'importuner :
"Bon appétit le bouffon et surtout ne t’avise pas de m’importuner une seconde fois, tu risquerais de le regretter !" Lança t il hautain en lui balançant une boulette de papier à la figure comme l'on jetterais un os à un chien.
Machinalement la jeune femme se redressa et ramena son plateau contre sa poitrine, le serrant bien fort sans que l on puisse déterminer si elle s'en servait inconsciemment de bouclier ou au contraire le protégeait d'un potentiel cataclysme ... de ces actes ridicules que notre esprit nous commandite aux prémices d'une situation sur laquelle il n'a prise.
Dernière édition par Kara Bawen le Mer 14 Sep 2011 - 13:01, édité 1 fois |
| | | Gigantus Corne
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Histoire de Personnage : Évenements et histoires passées :
La besace vide PV Synëal
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N'est pas mort, ce qui à jamais dort ! PART2 PV Tyrias, Nathan, Jack, Sulfurus
Un rhinocéros, des orques et des humains ! PV Melley
En cours :
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Une surprise à la hauteur du jugement PV Synëal
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Le rhinocéros, le grizzly et la colombe PV Zekey et Stilgar
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Une rencontre mouvementée PV Syria
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Rencontre inattendue PV Arcas (LIBRE)
Les Carillons & le temple des âmes PV Cayn, Kirik, Kara, Maverdave, Tyrias
Disparu sans laisser de traces ...
| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Mar 13 Sep 2011 - 13:49 | |
| Gigantus n'avait en effet pas pu saisir le col de son interlocuteur. Le rhinocéros parcourait les villes et les auberges depuis une dizaine d'année maintenant à la recherche de contrats en tout genre. Il était tombé sur un individu connu de tous, enfin... de tous sauf de lui. Il fixait le sourire carnassier du prétentieux tout en étant emplis de colère quand au calme qu'il préservait et la provocation qu'il entretenait à l'égard de l'animal, il était proche de se lever quand un bruit de verre brisé se fit entendre plus loin dans la pièce. Il ne se retourna cela-dit guère pour observer la scène de fuite et de poursuite des officiels, qui ne l'intéresserait probablement jamais. Il n'avait pas le temps de réfléchir pourquoi cet abrutis avait donc cassé une bouteille sur un mur alors qu'il était apparemment recherché et avait la tête décorée d'une belle prime.
Même si il n'avait pas eu le temps d'y réfléchir, il y réfléchit, statique comme un pierre ou plutôt un énorme rocher. Avant qu'il aie eu le temps de reprendre ses esprits par ses propres moyens, il reçut la boulette de papier qu'il désirait tant. En plein visage. Car la nouvelle rencontre qu'il avait fait dans le bar est un humain des plus commun, prétentieux et naïf à souhait. Une fois qu'il eut le contentement de le provoquer une nouvelle fois, l'imbécile se leva et s'en alla. Le rhinocéros, pour sa part, aurait pu rester à sa table à défaire la boule de papier. Mais il préféra se relever, pousser la table et se jeter sur son nouvel ennemi. En effet, le guerrier cornu avait un sens disproportionné de fierté, plus grand même que celui de n'importe quel humain et malgré son intelligence, il n'arrivait pas à trouver son contentement dans le silence. Ainsi avait il donné un coup violent en direction de l'inconnu. À son grand étonnement, il n'avait rien visé de particulier, son coup devait partir et toucher. Il se battait pour la première fois avec ses mains, il avait tout d'un bagarreur des rues ce soir là et il s'en mordait déjà les lèvres.
Mais qu'importe ! Le but avait été atteint, et ce type aussi ! Il fit quelques pas de plus dans l'escalier, malgré qu'il eut l'agilité de se retourner avant. Il n'avait fait ainsi que se prendre le coup sur la poitrine, grâce auquel il recula et manqua même de se prendre une marche. Mais alors que l'énorme bête mystérieuse avançait maintenant avec confiance vers l'humain tant redouté, il s'arrêta de bouger, net. Il écarquilla les yeux et pencha la gueule vers son ventre que personne ne pouvait voir de part ses vêtements. Il sentit la lame, tâtant de ses pattes la couverture de la quelle il était recouverte. Gigantus était cela-dit plus fort que son ennemi ne le pensait, il fit un geste sec et violent, retirant ainsi la lame de son ventre, gardant les yeux écarquillé. Gigantus était cela-dit plus fort que son ennemi ne le pensait, ou du moins l'avait-il cru. Car, remarquant l'étrange couleur de la lame, il s'inquiéta de sa santé.
Il sentit son corps se perdre dans une sorte de dialogue déraisonné, se perdre jusqu'à bientôt en tomber. Il releva les yeux et malgré que sa vue l'abandonnait aussi, il vit à nouveau le sourire de l'abrutis qui l'avait provoqué. Le rhinocéros se sentait mourir, il tomba au sol, paralysé. Ce fut peut-être honteux, ou commun de se faire empoisonner en ces lieux, mais le guerrier ne laisserait pas faire ça. Lorsqu'il sera rétablit, il consulterait l'affichette et torturerait le malfaiteur. |
| | | Cayn Howl
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Mar 13 Sep 2011 - 16:22 | |
| Alors qu’il faisait dos à l’adversaire, Cayn Howl, pu percevoir le fracas de sa précédente tablée et le rythme hâtif d’une masse allant à sa rencontre. Tout fonctionnait comme prévu, sauf à un détail près. Le temps de pivoter pour enfoncer sa lame empoisonnée et il reçut un violent coup de poing dans l’estomac. Le ventre noué par l’assaut, ses yeux s’écarquillèrent alors que son souffle demeurait rompu. Ce monstre possédait une force titanesque et avec un coup pareil sur la tête, l’assassin girait certainement et lamentablement à terre. En vérité, le coup n’était pas vif au point d’être inapte à l’esquive, mais l’effet de surprise avait joué en faveur du géant. Jamais il n’aurait crû qu’un tas de muscles parviendraient à se mobiliser si rapidement. De toute évidence et en dépit de cette erreur d’estimation, L’assassin triompha de ce duel. Car en effet, durant l’attaque de son agresseur, il avait enfoncé sa lame près de l’abdomen du géant, avant d’être propulsé violemment contre une marche. D’ailleurs, qu’est-ce-que son dos le torturait !
Malgré que son opposant s’écroulait, à cause du poison, il avait bien envie de l’achever afin d’éviter de le croiser à nouveau mais…. Le regard des autres l’en empêchait… Il était connu comme chasseur de prime mais pas comme criminel appartenant à la guilde d’assassin la plus influente du monde. Tué cet homme infligerait de sacrés doutes à son insu, il n’avait plus qu’à le laisser pourrir là pour la nuit, devant le regard stupéfié des occupants de l’établissement. En attendant, pour parfaire son ultime provocation, il récupéra une pinte sur la table avant de la déverser sur la masse inerte et dépourvue de réaction.
-Tiens, ça te maintiendra réveillé, il ne faut pas que tu rates ton humiliation, car elle va durée toute la nuit… ça t'apprendra à défié un être qui t'es supérieur... Il lui jeta un œil indulgent, c’était en un sens pire qu’un regard malfaisant, car il prouvait à tous que son adversaire ne méritait pas d’être pris au sérieux.
Enfin, c’est l’impression qu’il laissa à l’assemblée générale, car en vérité, ce géant aurait très bien pu l’écraser en combat singulier. Moins rapide mais plus féroce, il porterait sans doute moins de coups, mais les seuls qui perceraient la défense de l’assassin, seraient en mesure de l’amener au royaume de Morphée.
En attendant, il allait savourer sa victoire, dans une rivière d’eau-de-vie ! Alors qu’il se dirigeait en direction du comptoir, il aperçut une serveuse franchement gâtée par la nature ! Celle-ci possédait des rondeurs à croquer, une chevelure cuivrée ainsi qu’un regard pétillant. Malgré une tenue modeste, prescrite par le règlement de l’établissement, elle sortait largement du lot. Son charme à lui seul, parvenait à démolir son statut peu glorieux. Si Cayn Howl détestait ce boulot d’esclavage, c’était avant tout parce qu’il signifiait obéir à un supérieur pour en échange récolter le mépris des autres.
En l’occurrence, il en oubliait les politesses d’usages car tout en continuant de a fixer, il remarqua qu’elle l’observait, à son tour. Peut-être avait-elle contemplée toute la mise en scène ? L’assassin l’avait exclue de son champ de vision, se rappelant alors que pendant sa rixe verbale, une femme nettoyait sa table. Dire qu’il avait ignoré un pareil morceau ! Une erreur qu’il ne ferait plus et non pas seulement parce qu’il l’aurait volontiers amener dans sa couche, mais surtout parce que son œil de renard avait exclu un détail qui aurait pu lui causer la mort, à imaginer qu’un assassin récolterait sa tête sous l’apparence d’un serveur. Un manque de méfiance qu’il rattraperait en tant et en heure, pour le moment, il avait à faire !
Approchant la douce et belle gargotière, il réalisa que son dos lui procurait un mal de chien. Le choc contre les escaliers lui laissait des traces, dont une certaine douleur palpable à l’estomac. Sans y prêter vraiment attention, sa main s’était directement figée près de ses reins, là où il souffrait d’une vive sensation désagréable.
N’y songeant plus, son regard d’un vert gris pâle mais miroitant, se refléta dans celui de la belle. C’était rare de tomber sur une individu qui possédait une paire d’iris si proche des siennes. Cette beauté le surprenait, autant pouvait-il dégagé du charisme, qu’elle redoublait la mise par un charme infini.
-Je sais que vous êtes en service, gente dame, mais me feriez vous l’honneur d’un verre ? il lui révéla son plus beau sourire, ses lèvres partagée entre l’amusement et une confiance exubérante de soit. « Si vous le désirez, j’aimerais même m’entretenir avec vous en privé, peut-être éviterais-je ainsi, une quelconque autre confrontation qui mettrait à mal l’intérêt que je porte à votre égard. »
[Hj] Pour éviter de perdre plus de temps dans l’auberge et empêcher ainsi la progression du rp pour les autres participants, je vais m’arranger avec Kara pour résumer leur conversation. Ainsi on peut enchainer avec le lendemain ! Par ailleurs, rien ne vous empêche de narrer ce que vous faites de votre côté ;p [HJ]
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| | | Kirik Silvershield
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Mar 13 Sep 2011 - 18:14 | |
| Kirik venait de terminer de faire le tour du pâté de maison et revenait tranquillement en direction de la taverne. Il avait facilement semer ses poursuivants au travers des rues car la course à pied était une de ses fortes, comme tout ce qui à rapport à la vitesse. Les gardes ne se douteraient sans doute pas qu'il oserait retourner à l'endroit même ou il avait été aperçu la première fois. Dès son premier pas dans l'auberge, il remarqua facilement la masse inerte de l'homme animal qui reposait entre deux table écrasant par ce même fait le pied d'un habituer. Sa stratégie ne semblait pas les avoirs calmé, mais il était difficile d'empêcher un combat tout en étant poursuivit par une patrouille. L'artiste eu une vague pensé pour la pauvre bouteille qui avait été briser en vain et à son contenue gaspillé. Il ne s'occupa pas de Cayn, qui avait sans doute passé sa frustration de la journée sur le pauvre benêt qui reposait sur le sol et décida plutôt de porter son attention sur celui-ci.
-Sa dérange quelqu'un si je ramasse çà? Demandât-il en pointant Gigantus.
Tout ceux qui dont-il recu une réponse lui firent comprendre que le sort du géant les importaient peu. Une seule voix se fit entendre de la table qui se trouvait à coté de lui ainsi que le bruit d'une lame que l'on dégaine.
-Comment ose tu revenir sale meurtrier. Sort d'ici immédiatement si tu ne veux pas finir au bout d'une corde.
Les clients de l'endroit se jetèrent des regards déploré. Encore un imbécile venu de la capitale sans doute car tout le monde dans Venill savait parfaitement que Kirik était innocent du trois quart des crimes dont-il était accusé. Quelques hommes durent se lever pour sortir le citadin à grand coup de pied dans le derrière. Le patron fit une grimace, car il n'aimait pas perdre une source de revenue potentiel, mais il savait qui si Kirik se décidait à payer, il pourrait faire beaucoup plus qu'avec n'importe quel client. La plupart d'entre eux connaissaient parfaitement le jeune troubadour et les autres avaient entendu parler de sa réputation, en bien comme en mal et ne savait pas trop quoi faire. Il fut convenu que la présence du supposé tueur était accepté. Il se pencha finalement sur l'énormité qui reposait paralyser par terre et le retourna sur le dos avec l'aide de l'une de ses connaissances. Il flaira ensuite la blessure et gouta même une goutte de sang empoisonner avant de la recracher par la fenêtre qu'il avait utiliser pour fuir plus tôt dans la soiré.
-Basilic! S’exclama Kirik. J'en suis sur, je reconnais l'odeur du venin de cette bête dégénéré. Facile a traiter si l'on a le bon remède qui lui est presque impossible à trouver. Heureusement je connais quelqu'un qui...
L'artiste s'écroula sur une chaise paralyser, Il avait gouté au poison et ses muscles lui rendait bien l'appareil. Par contre, il n'en avait toucher qu'une infime portion et était très résistant face à ce genre de menace, habituer à tester ses propres poison sur lui même pour bien connaître leurs efficacité. Il se releva presque aussitôt et reprit sa phrase la ou il l'avait laisser.
...peut facilement te libérer de ton sort mon gros. Si on te laisse comme sa tu peux passer pas mal de temps à fixer le plafond, mais comme je suis gentil, je vais t'aider.
Kirik s'était décider à ramener la chose pesante chez le père Thomas qui pouvait guérir n'importe qui de n'importe quoi quant la porte s'ouvrit à nouveau.
-Il est la! Le salaud, il est revenue ici pour nous défié,ne le laisser pas s'en tirer.
Encore? Ses soldats n'avaient donc rien d'autre à faire de leurs soiré? Enfin, le pickpocket se jeta par le même chemin qu'il avait pris lors de son premier départ précipiter de la taverne toujours poursuivit par la même demi-douzaine de gardes. La nuit allait être longue.
(Mon personnage fuit les gardes puis va dormir et oublie complètement Gigantus. Je posterai pour le lendemain à la rue Manchot.) |
| | | Kara Bawen
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Mer 14 Sep 2011 - 12:45 | |
| [/color]Tout était allé relativement vite, le gigantesque bonhomme avait jaillit de sa chaise aussitôt, avec une promptitude surprenante d'ailleurs pour sa masse. Un brusque courant d'air à son passage, lorsqu'elle se retourna les deux ennemis gisaient déjà à terre. Elle n'avait rien suivit de l'origine de l'altercation et sa sympathie s'orientait dès lors vers celui qu'on était venu déranger...d'autant que ce dernier dégageait une aura...assez hypnotique. Comme toujours un cercle c'était formé autour des bagarreurs mais seul l'homme au chapeau s'était relevé, et renversait a présent une bière sur son rival
"-Tiens, ça te maintiendra réveillé, il ne faut pas que tu rates ton humiliation, car elle va durée toute la nuit… ça t'apprendra à défié un être qui t'es supérieur..."
Arrogant avec ça..décidément ce personnage l'intriguait de plus en plus. Rassurée sur le sort du blessé par le propos même du vainqueur qui laissait entendre qu'il passerait la nuit, la jeune femme laissa libre cours à sa curiosité et repêcha la boulette de papier source de tout ce cirque. Non sans mal, entre les tâches graisseuses elle put déchiffrer, s'appuyant sur les rumeurs déjà entendues :
« William Jones, riche marchand. Ancien archéologue, met au défi tout intéressé à rechercher un trésor rare et unique ! Il propose une récompense de 500 000 pièces d’or pour lui ramener cet objet de collection. Par ailleurs, il est également disposé à rendre quelques autres faveurs, dans la mesure de ses possibilités. Pour se faire, retrouvez les organisateurs d’un tournoi sous le manoir de la rue Manchot, afin d’établir une sélection de candidats en mesure d’accomplir cette périlleuse expédition. Le défi à relever débutera dés l’aube, aux troisième jours de la fête du forgeron. Bonne chance au participant, que l’aventure commence ! »
La récompense était alléchante, pas étonnant que la ville soit en effervescence...La jeune femme roula a nouveau grossièrement le papier et le renvoya dans le plat où elle l'avait pioché. Tiens le plat d'ailleurs, que devait elle en faire à présent? Elle doutait fort que le réputé chasseur de prime ne pousse le vice jusqu'à revenir ingurgiter le repas gracieusement offert. Elle soupira, bu d'un trait la moitié de la chopine qu'elle avait apportée et se retourna a nouveau , reposant son séant contre la tranche de la table, pour observer et reprendre le fil de l'altercation...après tout elle avait bien mérité une petite pause, et cette échauffourée avait suffisamment distrait l 'assemblée pour leur faire oublier quelques instants leurs estomacs et gosiers. Le fuyard recherché était revenu, supposant sans doute qu'on aurais pas idée de le chercher là, et semblait vouloir s'occuper du blessé lorsque le chasseur de prime s'en éloigna.
Cette fois leurs regards se croisèrent, un frisson lui parcourut l'échine sans qu'elle ne sache trop pourquoi...et l'homme au chapeau bifurqua droit sur elle. Malgré sa surprise Kara ne changea rien à son attitude, ne bougeant pas d'un pouce à l'instar de ces prunelles qui ne se détachaient pas plus de celle de Cayn à mesure qu'il s'approchait. Dominée d'une courte tête par ce dernier, d'autant plus de part sa position légèrement avachie, elle dut simplement relever légèrement le menton lorsqu'il ne fut plus qu'a un pas d'elle pour conserver cette interaction visuelle.
Quelques secondes encore d'un silence mystérieux, et enfin ,se parant de son sourire le plus charmeur l'homme révéla ses intentions :
-"Je sais que vous êtes en service, gente dame, mais me feriez vous l’honneur d’un verre ?Si vous le désirez, j’aimerais même m’entretenir avec vous en privé, peut-être éviterais-je ainsi, une quelconque autre confrontation qui mettrait à mal l’intérêt que je porte à votre égard."
Il la captivait, aussi la réponse ne se fit elle pas attendre. La jeune femme n'était pas adepte de faux semblants.
-" En acceptant votre invitation il y a quelque chance que j'épargne au patron de perdre d' autres clients, je suppose que cela suffit a m'exempter de service...je vous suis"
[ Je me suis décidée à poster tout de même, histoire qu'on me pique pas l affichette sous le nez alors que j avais déjà écris le post; je le complèterais plus tard avec un résumé de l'échange avec Cayn] |
| | | Maverdave Mc'Olan Luthier/Mercenaire
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Mer 14 Sep 2011 - 20:45 | |
| La chaise s’abattit en plein milieux de la table de Maverdave, brisant la bouteille de vin et le verre qui trônaient là. D’un bond, le musicien dégaina son épée courte et recula d’un bon mètre, puis il tituba et se rattrapa au mur de la main gauche. Il aimait généralement éviter les bagarres de taverne, et encore plus quand il venait d’acheter un vin cher, et une demi-douzaine de bière. L’homme qui se tenait devant lui s’était dédoublé, et pointé une double rapière vers le ventre de Mave’. Non, pas double, juste un seul homme. Maverdave fut secoué d’un haut le cœur. Pourquoi fallait-t-il toujours qu’il soit dérangé en plein séance d’éclusage de boisson alcoolisé. Il évita un coup de taille maladroit en glissant dans une flaque de vin, et il se retrouva cul à terre, face à l’homme hébété par l’esquive peu orthodoxe, profitant de l’étonnement de son adversaire, Maverdave enfonça son épée dans le sternum de l’homme. Il se redressa et s’appuya sur la victime qui bascula en arrière. La taverne était soumise à l’habituelle frénésie des bagarres de tavernes, des ivrognes frappaient, avec des tessons de bouteilles, des forgerons qui frappaient, avec des chaises, des visiteurs qui frappaient, avec des épées, des ivrognes.
L’un d’eux, arrivait d’ailleurs vers Maverdave, un vieil homme ricanant, au visage dévoré par une barbe. Maverdave se redressa et lui demanda tant bien que mal : « Mais pour ... pourquoi que vous ... que vouuuuuus ... euh ... pourquoi que vous faîtes ça ? » Le vieil ivrogne s’arrêta de rire et baissa son arme improvisé en répondant philosophiquement « Heing ? ». Le musicien soupira et enfonça son épée dans l’épaule du déchet qui lui faisait face. Le rebut de la société hurla en lâchant son tesson de bouteille, reste d’un grand cru, un vin rouge de Bayle, serveur attitré de la couronne. « Ne vous inquiétez pas ! Ça fait mal sur le coup mais si ça ne s’infecte pas, c’est pas mortel, enfin je crois ... ». Un coup de chaise le projeta vers un monolithe recouvert de tissu, il rebondit dessus et s’étala sur une table qui éclata sous le poids. Pourtant la journée avait plutôt bien commencé,Maverdave avait errer un peu dans Venill en attendant la livraison de la cargaison de denrées qu'il avait commandé aux fermes non loin, une habitude qu'il avait prise à chacun de ses passages à Venill, très rare cela dit. Il avait ensuite préparer ses sacs, payer l'aubergiste dans laquelle il séjournait, et s'était rendue à pied à l'auberge des gobelins musiciens, avec sa guitare, son livre, Machiavel et son épée courte. Il s'était installé au fond de la salle principale, entre un mur et une grande fenêtre. Voyant son bagage, l'aubergiste avait proposé de lui payé toute ses consommation liquide en échange d'une animation musicale. Maverdave s'était plié avec joie à l'exercice, et après avoir enchaîné les chanson de taverne habituelle tel que "Si tu ne veux pas Donzelle", "la belle du mercredi midi" et " Celle qui me lavait mes chemises" il avait conquis l'auditoire avec des chanson de sa composition, et notamment ses deux chef d’œuvre "Marée haute" et "du sable dans la tourmente", il était ensuite retourné s’assoir à sa table et avait entreprit d'écluser les bière offerte par les badauds présent et surtout, de gouter l’exquis plat du jour arrosé d'un grand cru offert par la maison. Il avait donc profité d'un début de soirée assez réussit, quand il avait vu arrivé un individu chapeauté qui avait arracher une affiche intéressante que Maverdave avait lut à son entrée, une bonne demi douzaine d'heure avant son entrée (à l'entrée de l'homme chapeauté, en effet Mave' n'avait pas pu lire l'affiche avant d'entrée dans l'auberge, logique non ? Alors arrêtez de faire les difficiles si c'est logiques !!) et à l'altercation avec un dolmen. Et puis la suite paressé un peu floue, l'alcool aidant, les souvenirs de Maverdave' remonté à cette chaise qui c'était abattu sur sa table. Mave' se releva rapidement en évitant une bottes, dégaina et secoua son épée de haut en bas pour paraître menaçant :
"Demain je vais sous le manoir pour taper les connards qu'était dans la taverne ce soir !" |
| | | Cayn Howl
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Croyances : Aucune
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Mar 11 Oct 2011 - 22:48 | |
| Excusez mon absence, j’ai été pas mal occupé dernièrement mais je commence enfin à soufflé un peu. Alors voici le déroulement de la soirée pour Kara et Cayn. Evidemment c’est long mais vous n’êtes pas obligé de le lire, ça n’importe pas pour le déroulement de la quête donc à votre guise ^ ^mais si vous êtes un acharné de lecture, faites vous plaisir car on a pondu une encyclopédie. =D - Spoiler:
Tout était allé relativement vite, le gigantesque bonhomme avait jaillit de sa chaise aussitôt, avec une promptitude surprenante d'ailleurs pour sa masse. Un brusque courant d'air à son passage, lorsqu'elle se retourna les deux ennemis gisaient déjà à terre. Elle n'avait rien suivit de l'origine de l'altercation et sa sympathie s'orientait dès lors vers celui qu'on était venu déranger...d'autant que ce dernier dégageait une aura...assez hypnotique. Comme toujours un cercle c'était formé autour des bagarreurs mais seul l'homme au chapeau s'était relevé, et renversait a présent une bière sur son rival "-Tiens, ça te maintiendra réveillé, il ne faut pas que tu rates ton humiliation, car elle va durée toute la nuit… ça t'apprendra à défié un être qui t'es supérieur..." Arrogant avec ça..décidément ce personnage l'intriguait de plus en plus. Rassurée sur le sort du blessé par le propos même du vainqueur qui laissait entendre qu'il passerait la nuit, la jeune femme laissa libre cours à sa curiosité et repêcha la boulette de papier source de tout ce cirque. Non sans mal, entre les tâches graisseuses elle put déchiffrer, s'appuyant sur les rumeurs déjà entendues :
« William Jones, riche marchand. Ancien archéologue, met au défi tout intéressé à rechercher un trésor rare et unique ! Il propose une récompense de 500 000 pièces d’or pour lui ramener cet objet de collection. Par ailleurs, il est également disposé à rendre quelques autres faveurs, dans la mesure de ses possibilités. Pour se faire, retrouvez les organisateurs d’un tournoi sous le manoir de la rue Manchot, afin d’établir une sélection de candidats en mesure d’accomplir cette périlleuse expédition. Le défi à relever débutera dés l’aube, aux troisième jours de la fête du forgeron. Bonne chance au participant, que l’aventure commence ! »
La récompense était alléchante, pas étonnant que la ville soit en effervescence...La jeune femme roula a nouveau grossièrement le papier et le renvoya dans le plat où elle l'avait pioché. Tiens le plat d'ailleurs, que devait elle en faire à présent? Elle doutait fort que le réputé chasseur de prime ne pousse le vice jusqu'à revenir ingurgiter le repas gracieusement offert. Elle soupira, bu d'un trait la moitié de la chopine qu'elle avait apportée et se retourna a nouveau , reposant son séant contre la tranche de la table, pour observer et reprendre le fil de l'altercation...après tout elle avait bien mérité une petite pause, et cette échauffourée avait suffisamment distrait l 'assemblée pour leur faire oublier quelques instants leurs estomacs et gosiers.
Cette fois leurs regards se croisèrent, un frisson lui parcourut l'échine sans qu'elle ne sache trop pourquoi...et l'homme au chapeau bifurqua droit sur elle. Malgré sa surprise Kara ne changea rien à son attitude, ne bougeant pas d'un pouce à l'instar de ces prunelles qui ne se détachaient pas plus de celle de Cayn à mesure qu'il s'approchait. Dominée d'une courte tête par ce dernier, d'autant plus de part sa position légèrement avachie, elle dut simplement relever légèrement le menton lorsqu'il ne fut plus qu'a un pas d'elle pour conserver cette interaction visuelle.
Quelques secondes encore d'un silence mystérieux, et enfin ,se parant de son sourire le plus charmeur l'homme révéla ses intentions :
-"Je sais que vous êtes en service, gente dame, mais me feriez vous l’honneur d’un verre ? Si vous le désirez, j’aimerais même m’entretenir avec vous en privé, peut-être éviterais-je ainsi, une quelconque autre confrontation qui mettrait à mal l’intérêt que je porte à votre égard."
Il l'intriguait, c'était un euphémisme même, aussi la réponse ne se fit elle pas attendre. La jeune femme n'était pas adepte de faux semblants. -" En acceptant votre invitation il y a quelque chance que j'épargne au patron de perdre quelque autre client, je suppose que cela suffit a m'exempter de service...je vous suis"
*
Cette remarque décrocha un sourire à l'assassin. Elle avait une façon d'aborder la question, proche de son humour ironique.
-Vous avez raison. Si votre patron n’est pas stupide, il ne vous remerciera jamais assez pour votre manœuvre. De plus, ça vous permet de souffler un peu.
Ne se trouvant plus qu’à quelques mètres du comptoir, il fit un signe de la main pour que le tenancier vienne l’écouter. Chuchotant aux creux de son oreille, celui-ci parut ravi d’entendre l’information et remercia Cayn plusieurs fois avant de retrouver son poste. Cette fois et sans se faire attendre, le chasseur de prime glissa une main à la taille de la jeune femme, afin de la guider jusqu’à sa chambre. Ses doigts s’étaient figés à la partie la plus symbolique des arrières pensées. Ni trop haut, il évitait ainsi de se faire passer pour quelqu’un qui recherche de l’amitié, et ni trop bas pour ne pas révéler un penchant trop charnel.
-Permettez-moi un question un peu personnelle gente dame… Rhétorique, il n’hésita pas à poursuivre, grimpant les marches menant à l’étage, laissant la demoiselle passer devant lui. «Comment se fait-il que vous soyez devenue serveuse dans une auberge ? Je trouve cela un peu étrange. Car vous êtes pourvus de plusieurs atouts qui s’opposent à la profession. Comme par exemple, vos mains, qui m’évoquent celle d’une personne qui fait usage d’armes.
*
-Vous avez raison. Si votre patron n’est pas stupide, il ne vous remerciera jamais assez pour votre manœuvre. De plus, ça vous permet de souffler un peu." Il lui sourit et elle en fit de même, son regard toujours rivé dans celui de son courtisan, teinté à présent d'une lueur de malice.
Elle n'ajouta rien tandis qu'il se penchait à l'oreille du tavernier pour arranger son affaire ... ou comment gagner une soirée de solde à ne rien faire avec la bénédiction du patron. La jeune femme pris le parti d ignorer le clin d œil lourd de sous entendu que lui envoya le taulier, à sa mine réjouie il était évident qu'il y trouvait son compte et qu'elle ne serait pas inquiétée pour sa désertion, même si elle n'avait connaissance de la teneur de leur arrangement.
Le chasseur de prime l'attrapa délicatement par la taille pour la conduire à l'étage, de toute évidence. Elle n'avait pas réalisé lors de sa proposition qu'il songeait à cet endroit, à vrai dire elle avait simplement songé qu'ils s'isoleraient quelques instants au dehors, naivement sans doute, mais elle ne se débinerais pas pour autant .Tout réputé qu'il soit, il ne l'effrayait pas. Le charme féminin était une arme redoutable pour qui savait s'en servir, a fortiori face à quelqu'un qui y était sensible. Le couloir de l aile gauche de l'auberge était plutôt sombre et l'endroit calme, l'animation se bornait à la taverne. Ils s'avancèrent jusqu'à la chambre assignée,le bruit de leurs pas couverts par la conversation du jeune homme. " -Comment se fait-il que vous soyez devenue serveuse dans une auberge ? Je trouve cela un peu étrange. Car vous êtes pourvus de plusieurs atouts qui s’opposent à la profession. Comme par exemple, vos mains, qui m’évoquent celle d’une personne qui fait usage d’armes."
La rouquine attendit d'avoir pénétré la petite pièce pour répondre, prenant tout son temps pour cacher sa surprise face à la perspicacité du chasseur de prime dont elle doutait jusqu'alors qu'il ai vu plus loin que son décolleté. Elle s'enfonça dans la chambre sans hésitation pour y allumer la petite lampe à huile. Ceci fait elle revint de sa démarche chaloupée jusqu'à son interlocuteur affichant un petit sourire amusé
"- Parce que l'usage d'armes façonne les mains différemment d'un couteau de cuisinière , d'un balai de ménagère ou encore des outils d'une couturière ? Ou peut être insinuez vous que mes mains sont masculines ? "
L’étincelle d’amusement dans les prunelles de l’homme la conforta dans son attitude, son instinct ne l’avais pas trompé, ils étaient faits pour s’entendre.
« -Loin de là de me permettre une telle remarque à votre égard, au contraire, vos mains me paressent délicates et j’irais même jusqu’à prononcer que vos caresses doivent l’être tout autant. Par ailleurs, sachez qu’en effet, il y a une différence entre manier des outils et une arme. »
Elle l’écoutait attentivement, perplexe toutefois, et se laissa conduire sur la banquette sans mot dire. Elle se montra tout aussi docile lorsqu’il lui emprunta sa main droite pour faire sa démonstration,curieuse.
« -Les armes bien plus lourdes qu’un balai démarquent davantage leur trace de part cette ligne de vie. Qui s’en retrouve dès lors constellé d’une insoupçonnable différence de forme. »
Sans avoir l’air d’y toucher il prit garde à camoufler un curieux tatouage sur son poignet, mais elle aussi avait un sens aigu de l’observation…
« -Si je ne m’abuse, vous n’occupez pas ce poste depuis longtemps, je suis déjà venu dans cette auberge par le passé et je me rappel pas de vous avoir aperçu. Auquel cas je m’en serais souvenu, vous n'êtes pas le genre de femme qu'on ignore et qu'on oublie aussi facilement. »
Elle rit sous la flatterie, esquivant la question qui la précédait.
« Je ne sais si je suis de celles qu’on ignore mais il semblerait que oui il semblerait que moi aussi j’appose ma marque » Percevrait il l’allusion elle en doutait fort, mais la placer l’amusait beaucoup.
« Quant à mes mains je me demande bien quand est ce que vous avez eu l’occasion de les détailler…vous sembliez captivé par ce géant… Je suppose que je dois être flattée toutefois que vous me trouviez l’aura d’une combattante… après tout la vie est un combat de tous les instants. »
Il se cala davantage sur le dossier du meuble et reprit encore perdu dans ses pensées :
« -Alors dites-moi, travaillé ici n’est qu’un prétexte à vos yeux,n’est-ce pas ? Quand on goute à l’aventure, on ne peut plus s’en extirper… »
Finaud le garçon, a l’accoutumée son apparence angevine suffisait à détourner tout soupçon, l’élite des chasseurs de primes développaient décidément un sens peu commun pour débusquer ce qui se cachait sous les apparences.
« J’imagine… » lâcha t’elle sur le même ton que lui, occultant volontairement la question.
*
Désireux d’orienter le débat dans une autre direction, puisque la réponse de la jeune femme l’empêchait de poursuivre ce sujet de conversation, il entreprit une nouvelle approche. Mais avant d’avoir pu souffler le moindre mot, une main vint percuter le battant de la porte. L’aubergiste ? ou bien l’avait on suivit pour l’égorger vif ? Sa logique le poussait à songer à sa première réflexion mais la méfiance l’emporta lorsqu’il dégaina une dague. La glissant en retrait, apposant la lame contre ses reins, il glissa une main sur la poignée avant d’entrebâiller la porte. Ce n’était là que l’aubergiste, proposant son humble service, en rapportant un plateau recouverts d’un laborieux assortiment d’eau-de-vie. Déposant le tout sur la table basse en chêne qui faisait face aux sièges confortables dans lequel se trouvait la délicieuse demoiselle, il fit demi-tour, récoltant la discrétion escompter par l’assassin. Approchant le plateau, Cayn scruta le regard de la belle et y décela l’envie de savourer un mélange curieux aux couleurs chaudes, il était loin d’imaginé les ingrédients contenu dans ce breuvage mais l’aspect attrayant vint à bout de sa curiosité. Déversant le liquide dans deux coupes, il souleva la première pour la proposée à sa charmante compagne de soirée. La seconde, il l’inspecta d’un œil habile, y décelant la moindre possibilité d’empoisonnement. Après tout, on n’était jamais assez trop prudent… Son inspection fut terminée en quelques secondes, donnant plus l’impression de marquer le silence afin d’entamer un récit bref, certes, mais des plus requérants.
-A notre rencontre et au plaisir que me procure votre compagnie !"
Trinquant, il revint s'assoir auprès d'elle, s'appropriant un échange de regard qu'il ne manquerait pas d'oublier, pour la seconde fois. Il en vint à prononcer des mots qu'il aurait pu regretter, s’il ne souffrait pas d’une pulsion généreuse et soudaine.
-Hélas gente dame, je pars dés demain pour un voyage qui s’avère des plus prometteurs. En tant que chasseur de prime, je me dois de découvrir le mystère d’un objet rare et unique. J’espère au moins, que vous me ferez l’éloge de poursuivre encore un peu cette conversation, car je ne ressens nullement l’envie de me passer de votre compagnie.
Il dévora encore ses yeux mitigés entre le gris et le bleu, de par les teintes déployées par la désinvolture des flammèches, trônant dans un âtre en marbre.
-Cependant, je parle mais j'ignore encore tant de choses vous concernant, que pourriez vous me révéler ? Je reste curieux de nature, un pêché auquel je succombe volontiers.
Il patienta un instant avant de reprendre une lampée, sa main s'étant finalement faufilée à la taille de la jeune femme. A travers le tissu de ses habits, il pouvait sentir la douceur de sa peau tiède, le submergeant d’un désir soudain.
*
"-A notre rencontre et au plaisir que me procure votre compagnie !"
Ils trinquèrent. Elle se régalait de le voir sombrer à moitié dans sa simple contemplation. Il était bon de renouer un peu avec sa féminité, à vrai dire c'était aussi pour cela qu'elle décrochait de temps en temps, ne pas se perdre dans sa folie aventureuse, parsemée d'adrénaline et de satisfaction certes mais aussi de souffrance, d'horreur et de sang. Retrouver la saveur de plaisirs simples, aussi simple que celui de contempler un mélange d'admiration et de désir dans le regard qu'on croisait plutôt qu'une promesse des pires supplices .
-Hélas gente dame, je pars dés demain pour un voyage qui s’avère des plus prometteurs. En tant que chasseur de prime, je me dois de découvrir le mystère d’un objet rare et unique. J’espère au moins, que vous me ferez l’éloge de poursuivre encore un peu cette conversation, car je ne ressens nullement l’envie de me passer de votre compagnie."
Un voyage prometteur?Il était donc bien décidé à se lancer dans l'aventure promise par l'affichette ...et apparemment convaincu d'être sélectionné, toujours cette même assurance.
Assurance qui venait de lui faire franchir un pas supplémentaire dans ce jeu de séduction, sans baisser les yeux sur cette dernière elle sentait à présent la douce chaleur de sa main puissante dans le creux de son rein.
"-Cependant, je parle mais j'ignore encore tant de choses vous concernant, que pourriez vous me révéler ? Je reste curieux de nature, un pêché auquel je succombe volontiers. "
La jeune femme lui répondit enfin avec une attitude mêlant jovialité et conviction.
" Tant que votre main ne se montre pas plus aventureuse que son possesseur je ne vois pas motif à vous fuir. Elle lui sourit de re chef. La vie d'une serveuse n'a rien de bien passionnant à conter. Assura t elle, bottant une nouvelle fois en touche, occultant à dessein la vie qu'elle s'était choisie. Vos périples semblent bien plus excitants...Racontez moi..."
Elle l'invitait à parler tout en sachant pertinemment combien son récit raviverait, comme la seule vue de l'affichette, son instinct d'aventurière. Elle ne comptait pas encore reprendre la route malgré tout, la pause eu été trop courte, mais un peu d'action par procuration l'aiderait sans doute à rassasier le bref attrait suscité par l'annonce épique de ce William Jones.
*
Une fois encore, la belle serveuse esquiva sa demande pour encore en apprendre sur son mystérieux compagnon de soirée. Celui eut un large sourire lorsqu’elle relâcha un avertissement taquin par rapport à ses « mains baladeuses ». Insistante, il finit par lui narrer une histoire, vécue quelques mois plus tôt.
Cayn se lança dans un récit qu’il n’avait pour habitude de révéler. Bien entendu, il n’évoqua rien concernant son rang d’Ombre au sein d’une confrérie secrète. Il en vint au cœur de l’histoire, alors qu’il remplissait à nouveau les coupes vides.
C’était en été, il s’était lancé dans la piraterie avec Loric, quittant le port de Venill pour explorer les profondeurs abyssal, d’un azur infini. Lors d’un abordage, confrontant les marchandises aux contrebandiers, il avait mis la main sur une carte définissant l’emplacement d’un trésor ancien en or massif. Attrayez par le butin, il changea son cap pour atteindre l’île secrète, se dissimulant derrière un courant de marée et de récifs, de quoi décourager la plupart des navigateurs, mais pas lui… Poursuivant leur voyage, ils traversèrent difficilement l’étendue, oscillante et surtout dangereuse. Malheureusement, la coque du navire en prit un coup et la quille explosa littéralement. Projeté par delà les bastingages, Cayn percuta une pierre sous l’eau et perdit connaissance.
Avant de reprendre la suite de son histoire, il trempa de nouveau ses lèvres dans l’eau-de-vie, lui restituant son souffle d’inspiration.
Se réveillant dans une cage, il avait été récupéré par des sauvages, vivant sur une île envahie d’une immense jungle tropicale. La plaie à la tête avait été pansée par des vers et des plantes. (A l’évocation de ce détail, Cayn imita une grimace de dégout puis reprit de plus belle. )
Apparemment, il était évident qu’il servirait de rôti. C’est alors qu’il s’empara d’une branche épaisse, en passant un bras par delà les barreaux. Les indigènes ne l’ayant guère remarqué, il commença à ronger le morceau de bois, tout en étudiant le verrou un peu simpliste des autochtones. Reproduisant à une pseudo reconstitution, lors de la nuit, il se libéra de ses entraves, quand il aperçut plusieurs voyageurs recueillant son aide dans un chuchotement désespéré.
(Bien évidemment l’histoire ne s’est guère déroulée de la sorte, Cayn n’a aidé personne lors de ce séjour, mais se donner le rôle d’un sauveur embelissait que trop bien son récit).
Cayn aida la plupart des gens mais quand les sauvages remarquèrent l’évasion, lorsque les bruits devinrent bien trop audibles, l’assassin prit la fuite alors que les projectiles de sarbacanes ou de javelines volaient dans tous les sens. Des primates voulurent l’arrêter mais il les défia et en vint à bout, se retrouvant armé d’une lance pour assurer sa défense personnelle.
Les quatre jours d’après, il souffrait d’un épuisement total, quand ce n’était pas les anthropophages qu’il devait esquiver, c’était les araignées pondeuses ou hallucinatoire, les serpents venimeux et les animaux hostiles tel que le crocodile. Son dernier danger fut d’affronter un tigre, une immense bête pourvue d’une puissance destructrice. Impossible à fuir, obligé à défier et beaucoup de chance d’en crever. Escaladant un arbre il fut suivit par la bête qui lui arracha un lambeau de chair dans le bas du dos. (Pour preuve, Cayn souleva ses accoutrements pour révéler la cicatrice, démarquant une puissante marque de griffe). Il était venu à bout de la créature en lui balançant un fruit épais en pleine poire. Puis, il avait plongé sur la créature, la lance en avant afin de l’empaler. C’en était fini pour elle mais gravement blessé, l’humain s’écroula une nouvelle fois. Se réveillant dans une espèce de caverne, aidée par une fugitive qui l’avait apparemment trouver, inerte la gueule ouverte. La jeune demoiselle l’avait soignée depuis deux jours, reconnaissante de l’avoir libéré dans la foulée. (En vérité, elle l’avait juste remarqué en train de massacrer des sauvages et toute excité, elle l’avait choyé tellement elle le trouvait irrésistible. Une femme de très bon gout, il fallait l’admettre)
Ils discutèrent longuement et parvinrent à chasser sur place pendant quelques jours supplémentaires, la complicité des deux compagnons d’infortunes parvint à les abandonner dans une liaison opposant le charnel à l’affection. Cayn désirait recouvrer son navire, ou du moins ce qu’il en restait, mas fouillant l’île à la recherche d’une côte, il finit par découvrir une crypte, menant là où son voyage l’avait conduit au trésor !
Malheureusement, l’intérieur de la crypte contenait des pièges variés ainsi que divers créatures plus horrifiantes les unes que les autres. Sa compagne, Elona, activa un piège par mégarde et s’infligea dans la poitrine une flèche empoisonnée. Heureusement, le projectile n’était pas assez long pour la tuer mais le poison agissait rapidement et demeurait inconnu pour l’assassin. Par désespoir, Cayn, aspira la plaie, espérant extirper un maximum de poison. Une douleur vive lui traversa alors le crâne et il s’écroula. Quand il reprit connaissance, il demeurait au même endroit, la migraine martelait ses tempes alors qu’Elona, gisait à côté de lui. Sentant son pouls, elle vivait encore mais ne tiendrait guère longtemps. Abandonnant le trésor, bien trop lourd transporté. Cayn la maintint en vie pendant deux jours supplémentaires, lui faisant avaler de l’eau pour expulser le venin et la nourrissant pour un mieux. Elle était trop faible, au point où il devait la portée constamment sur ses épaules, subissant l’accablement du soleil, l’épuisement et le besoin extrême de se nourrir.
(Encore une fois, il racontait à la belle Kara que des bobards car en vérité, le piège s’était activé sous ses pas et il avait utilisé la femme comme bouclier humain pour se prémunir du poison. Pour ne pas s’encombrer, il l’avait laissé mourir. En vérité, ce qui l’avait épuisé sous la chaleur accablante du soleil, c’était le trésor en or massif pesant près de vingt kilos).
II finit par trouver un bateau à une voile, suffisamment petit pour s’en charger tout seul mais une écorchure dans la coque l’obligerait à rester encore quelques jours, travaillant comme un acharné tout en s’assurant les soins provisoires d’Elona. (Connerie) Elle parvint à aller mieux tout comme parfois elle restait silencieuse, présentant des teintes inquiétantes.
Quand il eu terminé, il attrapa sa compagne et lui jura qu’une fois à terre, il s’installerait avec elle et lui donnerait du bonheur quitte à jeter sa vie d’aventurier. (Ah ah ah…) Plusieurs jours de mer et il put retrouver un semblant de vie avec Elona. Lorsqu’un matin, il sentait son doux parfum, allongée sur lui, mais sa chaleur corporelle n‘était plus. L’appelant, tentant d’obtenir une réponse, il n’obtint rien et commença à la secouer, lorsqu’il réalisa enfin ce qu’il redoutait depuis le début. Elle était condamnée depuis que la flèche l’avait touchée à la poitrine, circulant davantage le venin dans son cœur. Cette fois là, Cayn déversa toutes les larmes qu’il retenait depuis des années d’indifférences… Il avait fini par retrouver un chenal correct et avait atteint après plusieurs mois Venill.
(En fait, Cayn avait réellement versé une larme de chagrin car lors d’une tempête son trésor avait percuté la voile et une partie de son contenu s’était répandu dans les profondeurs de l’océan. Un gâchis qui lui torturait encore le cœur, dix sept diamants tomber à l’eau, comme ça…)
Touché par l’émotion de ses souvenirs, une larme traversa sa joue et d’un geste insignifiant, il écrasa celle-ci pour ne pas que la serveuse découvre cette faiblesse. (Richesse perdue, sniff)
-Voilà, on peut dire que j’ai fais long… Il trempa ses lèvres dans le breuvage, qu’il avait dû remplir pour la sixième fois. La serveuse l’avait aidé à poursuivre son histoire en y rajoutant des questions, des précisions par certain passage du récit. Maintenant, elle connaissait une part de son passé et de comment il pouvait s’avérer généreux. Mais bien évidemment, il ne révélait pas tout, car bien que sa vie fût parsemée d’actes de noblesse, il avait aussi fait preuve de cruauté et d’horreur.
-Comprenez qu’à cause de cela je n’aime plus délaisser mon cœur à une femme. Je préfère de loin m’amuser mais hélas, ce n’est pas forcément plus épanouissant, quand on vit constamment en solitude… (Oh que si ça l’est, profité d’une femme puis l’abandonné c’est juste le pied…)
Il redevint songeur, l’alcool l’avait rendu bavard mais sa compagne devait aussi ressentir les effets de ce breuvage assez traitre en apparence…
*
Les yeux rendus totalement vitreux par l'alcool, qu'elle tenait pourtant plutôt bien habituellement ,Kara le contemplait benoîtement . Après un bon moment à se toiser l'un l'autre dans un été sobriété assez avancée pour l'une, de nostalgie affligeante pour l'autre, elle finit par conclure :
- " Ch'est criste .. HIPS .."
Elle était sincèrement émue par son chagrin, du moins aussi sincèrement qu'on pouvait l'être dans pareil état. Elle avait bien cru qu'il s'était moqué d'elle au début tant cette aventure était "chargée" mais la larme écrasée presque discrètement un peu plus tôt, ne pouvait trouver racine qu'en un souvenir douloureux et par trop réel pour un vantard de cet acabit . Ah l'amour... elle y avait renoncé depuis un moment, enfin peut être pas renoncé, disons plutôt qu'il ne se présentait pas. Toujours sur la route, trop bien avec elle même pour rechercher la complémentarité d'un alter ego. Qui plus est les sentiments devaient être le second handicap vital face à un adversaire ici bas, peut être juste après une tétraplégie ou une lobotomie, ce qui s'y rapportait au final, et elle était déjà bien assez pénalisée de ce côté là par sa foutue empathie. Elle avait finit par conclure lorsqu'elle y était confrontée que ce n'était pas pour elle, du moins pas pour l'instant, et ne courrait guerre après, ses amitiés lui suffisait bien.
*
L'assassin retrouva son état d'esprit habituel. Quittant le fil de ses pensée pour revenir à un présent des plus prometteurs. La jeune femme qui l'accompagnait et qui l'avait écouté depuis le début, avait assisté à une faille de son interlocuteur. Pourtant, Cayn désirait repartir sur quelque-chose d'un peu plus pimenté. Son histoire des plus navrantes avait rendu ses droits au silence. Il était temps d'y remédier.
-Enfin, je ne voudrais pas rester sur cette fin. Les souvenirs ont parlés mais je me sens bien mieux aujourd'hui. Et si nous tentions un jeu ?
Il songeait à ce fameux Markus dont la règle consistait à répondre à des questions. Si la personne refusait de révéler certaines informations, elle se devait de boire la moitié de son verre. Après lui avoir expliquer rapidement les règles, il consulta la jeune femme avant d'entreprendre une première question, des plus simplistes.
-Je ne vais pas commencer comme un profiteur, pour le moment... Le sous-entendu lourd de sens, l'obligea à consulter du regard sa complice avant de lui jeter un rapide clin d'oeil. "Tout d'abord j'aimerais enfin connaître votre nom, je l'ignore encore !"
Il éveilla un soupçon de curiosité en affichant un sourire des plus énigmatiques.
-N'oubliez pas que vous pourrez me poser ensuite une question de votre choix, je vous autorise à ne pas me ménager !
*
Trop facile ...HIPS " Mais le visage de la jeune femme contredit ses propos à mesure que les secondes s'égrenaient...Ses yeux roulèrent vers un mystérieux point au plafond, sur sa droite, puis, le souvenir ne daignant pas se manifester un léger pli de contrariété amincit le contour de ses lippes délicates. Enfin un froncement de sourcil en règle s'opéra tandis qu'elle se molestait intérieurement, et soudainement, la charmante ride d'expression formée sur son front disparue. C'est pleine d'espoir, les yeux brillants, qu'elle tenta :
" Kara ! J'crois ... même Bawen oue "
Quelques minutes de silence lui rappelèrent que c'était à son tour de poser sa question .Elle chercha avec presque autant de concentration.
" J'peux essayer ton chapeau ? "
*
Cayn Howl consulta sa compagne, visiblement, elle ne tenait pas l’alcool. La voir patauger et dériver lui esquissa un grand sourire. Sans se faire prié, il ôta son chapeau, faisant cascader des cheveux plus longs qu’il n’y paraissait. L’assassin réalisa dés lors qu’il souffrait encore d’un manque « d’ivrognerie », il se devait de rattraper la jeune femme. Vidant une bouteille sans prendre la peine d’en déverser le contenu dans une coupe, il fut très vite chamboulé par les effets soudain du breuvage.
-Fé Gaffe à’m chapeau cé pas qu’il vo de l’or mais je l’aim’ bien !
Il se laissa tomber lentement sur la jeune femme. La tête au dessus de ses cuisses, il orientait son regard vitreux en direction de la belle serveuse.
-Té vrément belle, j’comprend pô qu’on soit core habiyé !
Il referma les paupières, elles mirent ce qui lui semblait une éternité à se relever. Mais quelques secondes au plus s’étaient écoulées…
*
"-Fé Gaffe à’m chapeau cé pas qu’il vo de l’or mais je l’aim’ bien !" Cette recomandation valait autorisation. Rassemblant ce qui lui restait de volonté, la serveuse, lèvres pincées, ses yeux miroirs convergeant au prix d'une certaine concentration vers les bords mouvants - au gré des vapeurs alcoolisées - du couvre chef, se saisit de ce dernier avec un sourire rayonnant .Elle l'enfonça sur son crâne avec conviction tandis que Cayn s'effondrait sur ses cuisses, lui baragouinant une nouvelle fois son intérêt avec une franchise exacerbée par le breuvage qu'ils ingurgitaient depuis des heures maintenant.
Passablement abruti, l'aventurier s'evada un très court instant dans les nimbes voluptueuses de l'ivresse ensommeillée, lorsqu'il releva les paupières il ne put que constater que Kara l'avait rejoint là bas. Plus avachie qu'avant, seuls sont menton collé à sa poitrine, quelques mèches flamboyantes et son petit nez dépassaient du bord usé du large chapeau, bien trop grand pour elle.
La bave en commissure de lèvre, les paupières lourdes et le crâne en effervescence, l’assassin reprenait conscience dans un état second et lamentable. Sa toison débordant par tous les côtés, il s’était évanouis dans les bras de Morphée ou plutôt, dans ceux de la belle serveuse. Elle était complètement affalée sur lui, comment en était-il arrivé là ? Visiblement, il ne s’était rien passé d’extraordinaire car tout deux portaient des accoutrements, laissant à songer qu’ils s’étaient écroulés suite à l’abus de l’alcool. Se redressant, tout en prenant soin d’éviter de réveiller la belle, de toute façon évanouie dans son coma pratiquement éthylique, il manqua de trébucher sur l’une des nombreuses bouteilles jonchant la superbe tapis, à présent moucheté par les éclaboussures d’eau-de-vie. Cayn changea rapidement de chambre après avoir rassembler ses affaires, il s’installa brièvement dans cette nouvelle pièce inhalant la fraîcheur pour entreprendre un minimum d’hygiène. S’enfonçant dans une bassine de cuivre, il fit sa toilette et prit des vêtements des rechanges avant d’enfiler son cuir, lui procurant un semblant de protection contre les assauts mineur. C’était une couche protectrice et pratiquement indétectable, suffisamment fine pour ne pas atténuer ses mouvements mais pas assez robuste pour dévier une lame. Au mieux, elle ralentissait la force de pointe et les tranchants, mais l’assassin n’était pas un chevalier, il n’avait donc pas besoin de porter une armure, excepté en présence de certains démons, ce qui s’avérait extrêmement rare. Enfin, il quitta l’auberge, prenant soin de remarqué que son couvre-chef, devait en ce moment même, servir d’oreiller à la jeune serveuse. Tant pis, il irait le récupérer une fois qu’il aurait triomphé du défi indiqué dans l’annonce. Une autre chose attisait sa curiosité… Peut-être retomberait-il sur l’énorme masse de la veille qui avait dû reprendre le contrôle de son corps depuis quelques poignées de minutes. Le comble serait qu’il l’affronte en combat singulier ou pire, qu’il se voit contraint de voyager en sa compagnie ! Manquerait plus que ça, tient ! Alors qu’il traversait la rue Manchot, constatant une foule incroyablement imposante, l’empêchant d’inspecter l’événement qui paralysait d’intérêt les citadins, il parvenait au moins à entendre une voix suffisamment forte pour porter jusqu’au retardataire (comme lui, en l’occurrence). Celui-ci avait sûrement déjà entamé les présentations car il rentrait déjà dans le vif du sujet. -Bien maintenant, si vous voulez bien récupérer un carton dans le scrutin, nous allons déterminer de façon purement aléatoire, la liste dans laquelle vous figurerez. Je rappel que si vous êtes venu avec un ami, il se peut que vous soyez dans la même file, ce qui signifie que vous serez automatiquement confronté à lui. Il n’existe aucune façon de détourner cette règle et la moindre triche entraine une disqualification, sans autre forme de procès. Est-ce-clair ? Très bien… Mesdames et Messieurs, veillez avancer et piocher dans l’urne je vous prie…Les candidats s’enchainaient et Cayn n’en pouvait plus d’attendre son tour, les secondes devinrent des minutes, les minutes des heures. Autant dire qu’il avait bien fait de prendre de l’herbe à pipe ! Se régalant comme il le pouvait, il inhalait la drogue insérée dans sa bouffarde. Recrachant de gros volutes de fumée, ses pupilles se dilatèrent et ses iris accueillirent un flux lumineux qui lui traversa le crâne pour l’alourdir d’une hébétude profonde. Au moins, il supportait l’attente, quand enfin, son tour parvint. Il souffrait encore d’une léthargie passagère, mais c’est parfaitement lucide qu’il glissa son bras dans le scrutin ou du liquide imprégnait son bras. -Vous… vous vous foutez de moi ms’ieur ? demandait l’assassin, alors qu’il ne sentait qu’un aspect vaseux entre les doigts. L’organisateur fronçait les sourcils mais un sourire narquois bordait ses lèvres quand il siffla : « Peut-être est-ce vous le moqueur dans cette histoire, vous mettez votre bras dans le baril d’accueil. Il s’agit d’un vin coupé à l’eau afin d’étancher la soif de nos invité…. Le scrutin est par-là… Il montrait du doigt un pot disposé dans les bras d’un espèce de templier. -Ah merde… cracha Cayn avant de s’avancer d’une démarche placide. D’autres participants assez proche pour avoir entendu ou vu la mise en scène s’esclaffèrent mais lorsqu’ils croisèrent le regard de l’assassin (bien que vitreux en cet instant), ils se turent et déglutir, réalisant que l’offensé n’était autre qu’un grand chasseur de prime. S’ils savaient que je suis bien plus qu’un chasseur, ils se chieraient une coulante en cet instant ! * songea l’assassin alors qu’il récupérait un carton dans le pot hautement surveillé par les membres du jury et du manoir adjacent à la file. B …Qu’est ce que ça signifiait ? Il réalisa très vite que des files se départageaient par lettres. En recueillant des informations par-ci par-là, il comprit que les membres de sa file serait tous opposé à lui et qu’un maximum de deux pourrait être choisit afin de formé une équipe d’élite pour la périlleuse quête à venir. Scrutant la file de candidat il réalisa que parmi les B, il existait tout de même 30 candidats et c’était sans compté les autres rangs. *-Eh bien, Mr. Jones, tient tout particulièrement à son trésor. C’est qu’il doit valoir bien plus que de l’argent… *Groupe : A, B, C, D, E, F (six fois deux vainqueurs, ça laissait quand même l’ouverture à un groupe de douze personnes.) La récompense des 500 000 pièces d’or perdait un peu de son charme, mais plusieurs perdraient certainement la vie en court de route ; Cette fois, Cayn usa de sa prestance pour obtenir des infos et quand on refusait de lui répondre, il usait de l’intimidation qui fonctionnait à merveille. Parmi la liste des participants, l’un d’entre eux lui apporta plusieurs points importants. - Citation :
- 1) Des équipes de cinq s’affronteront sur un plateau suspendu dans le vide (avec évidemment un bassin en contrebas pour éviter la mort). Ils disposeront d’armes en bois pour venir à bout des autres concurrents.
Cette épreuve permettra de mesurer l’équilibre et la prouesse au combat des participants dans une situation complexe et stressante. Davantage, elle permettra d’éliminer un paquet de gens qui se feront ramasser par leurs adversaires. En gros, l’équipe B composé d’une trentaine de personne, se divisa en équipe de cinq permettant d’obtenir six vainqueurs par lettre.
2) traverser une salle d’épreuve contenant divers pièges non mortelle mais suffisamment dangereux pour blesser les concurrents.
Pour cette épreuve, c’est uniquement un moyen de tester l’aptitude à anticiper un piège ou à l’esquiver afin de mesurer l’attention et les réflexes. Bien évidemment, en tant qu’assassin de profession, Cayn n’aurait aucun mal à se défaire de cet objectif, un vrai jeu d’enfant !
3) Pour les participants restants, des duels seraient définis devant une foule de gens, apparemment il s’agirait carrément d’affrontement en cage, dans un sous-terrain de Venill. Avec armes aux choix et coups bas autorisés. (les achèvement seront cependant refusés mais les accidents mortelles n’influent aucunement sur les règles de la maison). Autant dire qu’à la fin, il y aura une équipe de choc et sûrement une compétition quant à ceux qui ne voudront pas partager la prime, à commencer par Cayn, cela demeurant comme étant une certitude… |
| | | Tyrias Marchemonde
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Race : Humain
Classe : Marchemonde
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Mar 18 Oct 2011 - 10:15 | |
| Deux jours, deux jours qu’il vagabondait au hasard dans les rues, cherchant vain cette « Rue Manchot » pour participer (et remporter) les épreuves qui s’y joueraient. Tyrias était simplement venu a Venill dans l’espoir d’y rencontrer quelques membres de la Confrérie des Ombres, afin de faire affaire avec eux et après avoir bataillé ferme avec un membre de cet ordre il avait finalement réussi à être « gratifier » d’un entretien avec les grandes huiles qui dirigeait cette bande d’assassins, dans une ruelle sombre a coté de L’Eglise. Il s’était senti gravement insulté par l’attente qu’il avait dû endurer pour parler avec ces abrutis, et finalement il ne s’était pas rendu a leur rendez vous, et avait prévenu le Guet de la présence d’assassins près de l’édifice religieux, peut être que les gardes parviendraient a arrêter voir a tuer quelques uns de ces manges merde ! Résultat des courses, il se retrouvait errant sans but dans cette grande ville… Jusqu'à ce qu’il tombe sur cette affiche :
« William Jones, riche marchand. Ancien archéologue, met au défi tout intéressé à rechercher un trésor rare et unique ! Il propose une récompense de 500 000 pièces d’or pour lui ramener cet objet de collection. Par ailleurs, il est également disposé à rendre quelques autres faveurs, dans la mesure de ses possibilités. Pour se faire, retrouvez les organisateurs d’un tournoi sous le manoir de la rue Manchot, afin d’établir une sélection de candidats en mesure d’accomplir cette périlleuse expédition. Le défi à relever débutera dés l’aube, aux troisième jours de la fête du forgeron. Bonne chance au participant, que l’aventure commence ! »
Ça n’était pas une mauvaise idée, il avait du temps a perdre, et surtout de l’argent a gagner. Aussi s’était-il mît en tête de trouver seul cet rue Manchot. Et donc le voila, énervé, excédé, mais surtout, perdu. Les rues se croisaient et s’entre croisaient comme le fil d’une araignée sur sa toile, impossible de s’y retrouver sans connaitre déjà le chemin, et il ne voulait pas non plus ouvrir de portails au hasard (pas la peine de se retrouver dans un mur…). Aussi passât-il encore une heure à écumer les rues et a badigeonner les pavés avec la boue empoisonnée qui dégoulinait de son sac, détruisant par là même le reste de sa patience. Alors qu’il allait agresser un vendeur de fruit dans le simple but de se passer les nerfs, un attroupement attirât son regard : là bas, dans cette petite rue, sous un imposant manoir, une centaine de personnes de serraient les unes contre les autres en formant une file qui se ramifiait ensuite en six branches plus petites. Tyrias levât les yeux vers la pancarte annonçant le nom de la rue et… « Rue Manchot » Il poussât un monumental soupir de soulagement, enfin ! Après tout ce temps perdu il y était parvenu ! Marchant allègrement vers le tas de personnes, Tyrias prît place dans la file et attendit son tour avec le sourire, il entendît un juré hurler a la foule :
-Bien maintenant, si vous voulez bien récupérer un carton dans le scrutin, nous allons déterminer de façon purement aléatoire, la liste dans laquelle vous figurerez. Je rappel que si vous êtes venu avec un ami, il se peut que vous soyez dans la même file, ce qui signifie que vous serez automatiquement confronté à lui. Il n’existe aucune façon de détourner cette règle et la moindre triche entraine une disqualification, sans autre forme de procès. Est-ce-clair ? Très bien… Mesdames et Messieurs, veillez avancer et piocher dans l’urne je vous prie…
Quelques minutes plus tard, Tyrias plongeait son bras dans l’urne, et en ressortît un petit bout de parchemin sur lequel figurait la lettre A, pas loin de lui un ivrogne se trompait de baril et enfonçait son poignet dans le mélange dégoutant que l’on servait aux participants.
Voyant ce liquide, Tyrias eût une idée histoire de minimiser le nombre de concurrents : vérifiant qu’on ne le voyait pas, il plongeât sa main gantée dans son sac, la recouvrant de cette boue noire immonde, puis, imitant l’air hagard (avec beaucoup de talent) du soulard qui l’avait précédé, il se dirigeât vers le baril. Arrivé à sa hauteur il plongeât son poignet dans le liquide, prît un air surpris, du moins aussi surpris que l’on puisse l’être lorsqu’on a une gueule de bois, et regardât le responsable des urnes d’un œil passablement abruti :
-« C’est quoi s’bordel ? » demandât-il en ressortant sa mains, désormais propre, du breuvage. -« Ah mais non ! Mais ce n’est pas possible ! Je l’ai déjà dis, ça c’est le tonneau où on BOIT ! L’urne elle est là bas espèce d’ivrogne ! » Lui crachât l’organisateur en pointant du doigt le récipient où Tyrias avait récupéré son ticket. -« Ah… Oh… Désolé » Marmonnât-il en s’éloignant d’un pas chancelant, il entendait les quolibets des autres participants derrière lui, ainsi que l’organisateur qui se plaignait que tout les soulards du coin rapplique pour cet évènement.
Une fois dans la file A, Tyrias reprit sa posture habituelle et affichât un sourire satisfait, il fît un tour d’horizon des concurrents : pour la plupart c’étaient des paysans, des traine-savates venus dans l’espoir de mettre du beurre dans leurs épinards, cependant quelques uns semblaient non pas dangereux, mais inquiétants… Par exemple, celui qui avait mît sa main dans le bac de vin a l’eau, Tyrias remarquât la discrète armure de cuir qu’il portait sous son manteau, ainsi que les diverses armes dissimulés un peu partout, Tyrias n’en voyait surement pas la moitié, mais ça faisait déjà beaucoup. Il fût dérangé de son inspection par le cri d’un imbécile qui avait marché dans la flaque de boue noire qui s’était formée derrière Tyrias, sa botte de mauvaise qualité fumait et commençait a se consumer au contact du liquide insane. L’Homme au Chapeau regardât le crétin sauter sur place en tapant sur ses chausses comme si elles étaient en feu, faisant cela, un peu de boue entrât en contact avec sa paume laquelle devînt visiblement douloureuse au vue des cris que poussait la pauvre victime. De nombreux visages s’étaient tournés vers cet homme qui criait et sautait en tout sens, la plupart se moquaient de lui, mais dans le doute, Tyrias s’éclipsât dans la file, essayant d’éviter d’attirer l’attention générale du mieux qu’il pouvait en attendant que l’on ouvre l’accès au manoir.
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| | | Gigantus Corne
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Race : Semi-Rhinocéros
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Jeu 27 Oct 2011 - 18:16 | |
| Gigantus était assit sur un banc, sur le coté de la rue. Il observait les différents prétendants aux diverses épreuves tandis que ceux-ci préféraient l'éviter du regard. En effet, le rhinocéros était drapé de son voile sombre qui lui donnait l'image d'un bourreau à sa propre solde. Il évitait de parler, de bouger, de se lever pour éveiller les suspicions sur son apparence véritable. Il espérait d'ailleurs ne pas recroiser le prétentieux de la veille et tout ceux qui entrèrent à un moment dans la taverne, cette soirée là. Car tous avaient probablement vu et compris son apparence, et donc l'être qu'il était. Il ne savait pas bien ce qu'en penseraient les gens haut-placés dans ces contrées. Mais l'idée que ceci puisse avoir un point positif à leurs yeux ne lui vint pas en tête. Il resta donc ainsi, immobile, lorsqu'il tourna la tête d'un mouvement vif.
Il y avait là le prétentieux qui, devant tout le monde avait arraché l'affichette de l'évènement et avait voulu la garder pour lui. Il avait plongé son bras dans le mauvais baril, celui de la boisson. Il était ivre, il avait probablement passé une bonne nuit, vu sa tenue (qu'elle soit vestimentaire ou autre). Mais il montrait à tout le monde qu'il n'était qu'un homme comme les autres, comme ceux que l'on dénonçait lorsque le monde allait mal. Il suivait le mouvement, il avait toute les faiblesses descendantes de celles dont chaque hommes était doté. Il était avide, il était prétentieux. Tellement prétentieux qu'il se croyait forme, et cette prétendue force nourrissait une démesure quand à l'estime que l'on lui devait. Car en effet, personne n'osait commenter son attitude grossière et déplacée. Il avait une attitude hautaine, alors que son apparence lui donnait l'air d'un sans abris de plus avec moins de talent pour l'activité de mendiant. Celui-ci se dégagea de la foule un moment, tellement que le rhinocéros n'y pensa plus.
Après quelques instants, il dut relever les yeux vers le même baril et un nouvel homme, à nouveau quelqu'un qu'il connaissait. Tyrias, ancien maître de l'animal. Plutôt une sorte d'employeur. Gigantus se sentait redevable envers cette homme mais ne se sentait guère encore comme son allié perpétuel. Il le laisserait donc comme il laissait n'importe quel homme à ses affaires. Le guerrier cornu l'observa cela-dit avec plus d'attention que l'homme qu'il avait rencontré la veille. Il avait plongé son bras dans le même baril, il était aussi saoul que le premier. Cela semblait déjà étrange comme coïncidence. Il continua à l'observer sans se demander dans quel groupe était-il, tandis que la même question se posa par rapport au premier d'entre eux. Il désirait lui mettre la misère en combat singulier, devant tout le monde et ainsi infirmer sa participation à l'expédition. Mais il avait tiré le groupe D. Il écarquilla les yeux lorsqu'un homme particulièrement commun se mit à souffrir aux pieds, et que d'autre se plaignait de douleurs ci et là. Il n'y avait rien de naturel à ce qui se déroulait devant ces yeux écarquillés mais le rhinocéros ne soupçonna aucun des deux personnages "importants" de la matinée. Il garda ses questions dans un coin de la tête.
Du coup, en voyant le maléfice qui frappa maints gens dans la foule, il sourit en repensant au fait qu'il avait été à peine deuxième à savoir de quel groupe il serait membre pour les épreuves. Malgré sa soirée plus que difficile, il avait su se présenter plus qu'à l'heure et a eu le temps de se mettre à l'aise. Seul sur son banc. Regardant maintenant le chapeauté Marchemonde s'écarter du reste du rassemblement comme il s'en était rapproché plus tôt ; seul. |
| | | Kirik Silvershield
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Race : Humain
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Métier : Artiste, Musicien, Masseur, travaux de mains.
Croyances : Indécie
Groupe : Toujours rebelle
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| Sujet: Re: Les Carillons & le temple des âmes Ven 28 Oct 2011 - 3:13 | |
| Après une nuit longue en rebondissement passé a fuir des gardes quelques peu dépassé par leur proie trop rapide, Kirik s'était étendu dans une de ses cachettes connu uniquement des clochards de Venill pour profiter d'au moins quelques heures de sommeil avant l'aube. L'astre céleste n'était même pas encore levé qu'un bruit de coup répétitif suivit de cris distinctdans sa tanière le réveilla brusquement.
-ALLEZ DEBOUT! IL FERA BIENTÔT JOUR FAINÉANT ET SI TU CROIS QUE JE VAIS T'ATTENDRE NE SERAIS-CE QU'UNE SEULE SECONDE. TU TE FOURE LE DOIGT DANS L'OEIL JUSQU'AU COUDE.
Cirdam Calmcacil! Un espèce d'escogriffe qui se prenait pour le roi du monde et qui était près a pousser un chevalier de la lumière dans le dos jusque dans une flaque de boue pour un peu que celui-ci lui ait déplu, mais qui agissait toujours de manière irréprochable devant les dames et se qualifiait lui même de noble bienveillant. Un véritable faux-cul et un des meilleurs amis de kirik.
-Bien sur c'est pour sa que tu es encore la a me réveiller. Tu n'as rien a offrir au rat et tu n'as aucune patience alors ferme la et laisse moi dormir.
-Non mais pour qui il se prend lui. Il me contacte comme sa après des semaines de disparition pour me dire tiens sa te tenterai une entreprise incertaine mené par un mec louche histoire d'aller chercher un artefac disparue dans une mission suicide et sa a le culot de me dire de la fermer.
-J’avoue que pour souhaiter une telle chose de toi je ne devais pas être en pleine possession de mes moyens. Bon allons-y, j'ai fini de me déguiser.
Le kleptomane était méconnaissable. Enveloppé dans plusieurs couches de vêtements flamboyant, il semblait être franchement obèse. Son costume l'affublait entre autre d'une horrible moustache et il ressemblait a s'y méprendre a un de ses marchands excentriques et exotiques qui vendait des inutilités a un prix de fou a des gens persuader d'en avoir besoin.
- Et bien chapeau. Ton apparence reflète presque ta vrai personnalité. Bon en route.
Les deux voleurs parcoururent les rues et atteignirent la rue du manchot en le temps de le dire. Ils filèrent aussitôt voir le rat qui comme convenue se trouvait sur place accompagné d'une dizaine de type douteux. Le rat était le surnom et le seul nom connu du plus grand informateur et survivant des rues. Il quittait rarement la capitale, mais 500 000 pièces en valait bien la peine. Nerveux de nature, son instinct lui dictait tout et son surnom reflétait très bien sa personnalité.
- Bonjour Kirik et oui je sais que c'est toi, faisons vite. Tu me donne dix pour cent de la récompense et je ne sabote pas tout, on est d'accord. Bien , j'ai 9 hommes ici qui attendent d'être payer et qui vous aideront a passer les épreuves pour abandonner ensuite, des questions, non alors au revoir.
Et il disparu dans la brume matinale en s'éloignant de sa démarche nerveuse personnalisé.
-Et bien c'est ce que j'aime avec lui, tout est rapide et simple et il connait toujours les intentions des gens sans même que ceux-ci n'ai demandé quoi que se soit, dommage que je n'ai rien pour payer ses hommes.
-Regarde dans tes poches, je suis sur que tu as quelques chose avec la manie de tes mains a saisir tout ce qui brille.
Kirik vérifia et trouva bel et bien dans ses poches une bourse sans doute dérobé a un passant par mégarde. La kleptomanie avait ses avantages.
Étant arrivé très tôt, ils furent parmi les premiers a piger. L'artiste avait eu la lettre E et l'escroc la lettre C.
-Le problème avec ce genre d’évènement est que cela n'attire que les gros bras et les filous et jamais les belles femmes, regarde moi ce géant assis la bas, sérieusement outre l'argent, cette quête manque singulièrement de motivation.
L'artiste déguisé sortit son violon de son sac et se mit a jouer une musique joyeuse histoire de mettre un peu d'ambiance. Au moins, certaines des personnes inscrites semblaient très intéressantes contrairement aux dirent de son ami. Bientôt, les rangées se garnirent de guerrier en tout genre. |
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