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Personnage
Nom : Nazumi
Prénom : Silver
Rang : Le sanguinaire
Âge : 22
Sexe : Masculin
Race : Mi humain (père) mi démon (mère)
Classe : Hémomage
Métier : Assassins de la confrérie
Croyances : /
Groupe : Solitaire pour l'instant (en attente d'un rp avec un membres de la confrérie)
Équipement :Talents de combat physique : Silver est devenu plus fort grâce à un entrainement acharné, il à été entrainé par une Ombre de la confrérie dont il ignore tout, et ses pouvoirs jouent un rôle principal dans chacun de ses combat, grâce à tout ça, Silver est très redoutable au corps à corps.
Talents de magie : Maîtrise du sang (le siens et celui des autres), peux changer le sang de forme pour l'utiliser à l'attaque comme à la défence. Et je peux faire bouillir le sang, soignée les plaies ect (décrit dans le test rp)
Talents divers : Connaissance des plantes médicinales
Pouvoirs particuliers : Pouvoir changer de formes du à l'influence d'un pouvoir démoniaque (expliquer dans le test rp)
Apparence physique : Ce soir-là, Silver rentra tôt chez lui. Et vite. En serrant les dents, car il était sur le point de péter un plomb. La pression dans son corps et dans sa tête l’avait avertie d’une transformation imminente, au moment ou l’enfoiré venu réclamer une bière l’avait traité de « sale chien » en lui renvoyant la boisson au houblon dans la figure. Il l’avait mal senti ce client, il puait la haine et Silver n’avait pas eu besoin de lire les pensées pour le savoir. Et il avait fait le beau, il avait accepté la raclée que cette petite fiotte d’humain lui avait mise, tout ça pour ne pas perturber le bar, pour ne pas faire fuir les clients. Le jeune démon ne savait pas s’ils avaient bien réalisé comme la température avait grimpé au moment de la douche alcoolisée. Encore une fois, Brad lui avait sauvé la mise, et la vie de cet abruti fini également. L’humain s’était juste fait mettre à la porte, et il était rentré chez lui…
Il franchit le pas et ferma le verrou de la porte de sa maisonnette. Personne ne le dérangerait ce soir. Il retira sa chemise noire à manches longues à moitié ouverte. Trempée de bière, il n’avait plus qu’à la mettre à laver. Il se rendit dans la salle de bain après avoir enlevé ses bottes noires avec un petit talon - qu'il adorait entendre claquer sur le sol-, et défait sa queue-de-cheval.
Appuyé sur le lavabo en bois, il regardait ce visage qui était le sien dans le petit miroir usé. Ses longs cheveux bruns tombaient sur ses épaules et touchaient presque le milieu de son dos. Ses épais sourcils noirs ne s’étaient pas décrispés depuis l’accrochage dans le bar. Ils surmontaient deux grands yeux à l’éclat argenté très lumineux, presque blanc. Souvent on les comparait à deux Lunes scintillant dans ses iris. Juste en-dessous, ses narines se dilataient sous la colère, à la manière d’un taureau qui expirait bruyamment l’air de ses poumons une fois provoqué. Son nez était droit avec une arête assez large. Juste en dessous sa bouche étroite aux lèvres roses et pulpeuses était crispée de manière à montrer des dents qui ressemblaient plus à des crocs. Sur son menton, il s’appliquait, en toute circonstance, à entretenir un bouc assez court.
Sa silhouette était en général assez fine et sous sa peau claire et sans défaut, on devinait une musculature surnaturelle prête à entrer en action à la moindre étincelle. Silver aimait beaucoup laisser sa chemise ouverte de quelques boutons sur son torse sans pelage, ou bien se promener torse nu, mais puisque c’était illégal… Il ne portait plus qu’un pantalon moulant noir au bas des jambes évasé. Il le serrait à la taille par une ceinture en cuir brun très foncé orné d’une boucle argentée ovale. On ne pouvait pas dire qu'il vivait dans le luxe, mais cela lui convenait parfaitement, Il avait son style et était heureux de savoir qu’il ne lui dévorait pas ses fins de mois.
Se dévisageant dans le miroir, il finit par exploser. Contre lui-même, contre ce connard qui s’était permis de le rabaisser, contre le monde trop injuste. Son poing partit tout seul et éventra l’innocente vitre, accompagné d’un cri rageur. La pression sur son esprit se fit moins forte, il put alors réaliser ce qu'il venait de faire.
- Et merde, dit-il tout haut, va falloir que je le remplace…
Il retourna dans la pièce principale de sa maisonnette et attrapa la pelle et la balayette pour ramasser tous les éclats. il s’agennouilla sur le sol de la salle de bain et nettoya grossièrement son coup de colère. Ceci fait, il retirai son pantalon et ce caleçon noir qu'il trouvait des plus confortables et se glissa dans la douche.
Caractère, personnalité : Silver est un jeune homme très engagé dans ce qu’il fait. S’il a décidé d’aider quelqu’un, il le fera jusqu’au bout. Surtout pour de l'argent, et surtout, surtout, si un humain en est l’auteur. Car sa haine pour la race humaine n’a d’égal que sa peur de l’eau son aversion pour le musique classique. Depuis tout petit, Silver est entrainé à la méfiance, la crainte des humains. La peur de l’eau lui vient de la tentative de noyade par son père lorsqu’il était petit. Mais plus tard, cette phobie a été renforcée par son voyage forcé dans les égouts, causé par une bande d’humains armés, lors d'une émeute dans sa ville natale. Après avoir fui le domicile familial, lorsqu’il fut seul dans les rues, Silver ne fut que conforté par le comportement des humains à son égard qui, pour ceux qui savaient qui il était, « ce » qu’il était, n’était que mépris, haine et violence.
Que dire d’autre ? Le jeune Silver apprécie les ambiances calmes, silencieuses. Les forêts, les tavernes après la fermeture, les ruelles lorsque personne n’est encore là… Il aime être seul et pouvoir réfléchir, parler à lui-même à voix haute. Son premier rêve est d’être libre, totalement. Ne plus avoir à se plier aux règles établies par ses contrat ni par un autre. Il veut suivre son propre code, qu’il estime juste. Silver aime se sentir fort et est toujours prêt à se battre, même si ce n’est pas toujours la solution qu’il emploie. Pour s’entretenir, il court souvent sur les toits de la ville, le nez et le torse au vent, escalader des façades d’immeubles et faire de la musculation dans sa chambre…
Silver n’a qu’un seul ami pour le moment, Brad, l’autre serveur du bar où il est employé, c’est un Hybride avec des oreilles et une queue de chien. C’est aussi celui qui l’a récupéré dans les égouts après son voyage forcé. Il est la seule personne pour qui le démon n’a aucune méfiance. Pour le reste, il est en constante alerte, se méfie de tout un chacun et particulièrement des humains.
Silver aime aussi se contrôler, savoir qu’il se maîtrise, lui et ses multiple formes. Il redoute les nuits de pleine Lune, car c’est généralement là qu’il perd la tête et ne se rappelle pas de ce qui a pu se passer, le jour suivant. Chaque minute passée sous sa forme qu'il à prise (généralement le loup les soir dep leine lune) est un combat pour se maîtriser, ce qui est difficile, presque impossible. Mais il ne désespère pas d’y parvenir un jour.
Histoire : Après un an de mariage, les parents de Silver avaient décidé de faire une enfant.
Les rêves qu’ils avaient étaient fort nombreux, le bonheur présent, entre leurs mains. Rien ne semblait plus arrêter ce couple heureux qui vivait depuis quelque temps dans une ville voisine à L'Avventura, dans une zone résidentielle à l'Est. Ils ne roulaient pas sur l’or, certes, mais ils avaient de quoi élever un enfant, et ils avaient décidé de le faire.
Au matin du 18 octobre, à 6 heures du matin, les contractions commencèrent à éprouver la mère du futur enfant. Elle appliqua ce qu’on lui avait enseigné en maternité, la respiration du petit chien et tout ce qui allait avec. Elle appela une infirmière, ordonna à ce qu’on avertisse son mari. Elle fut transportée en salle d’accouchement. Le médecin accourut.
Après un travail d’une heure, Le petit garçon tant attendu arriva. Dans une vague de pleurs, de cris. Qu’il faisait froid dans ce monde ! On le couvrit et le confia à sa mère qui ne tarda à lui donner le sein.
Silver fut le nom que lui donna sa mère. Elle le choya, lui apporta toute l’affection qu’elle avait , l’amour qu’elle pouvait avoir pour son enfant. Elle l’attendait depuis si longtemps… Et Fernand Béolior aussi. Le père de Silver fut des plus heureux. Il restait des jours entiers avec sa femme et son enfant cher le médecins.
Et puis le petit garçon ouvrit les yeux, un jour. Lui qui gardait secret la couleur de ses prunelles depuis plusieurs jours finit par montrer la vérité. Et cette vérité déçut le père. Oui, au plus profond de son cœur il avait espéré que l’enfant ait ses yeux, gris, ou bien ceux de sa femme, bleus comme l’océan.
Mais non, son fils avaient des prunelles si claires et lumineuses qu’on eut cru deux Lunes. Oh, ce n’était pas qu’il ne les aimait pas, ses yeux étaient vraiment beaux, mais ce n’était ni les siens ni ceux de sa femme. Mais il n’avait jamais douté de la fidélité de cette dernière.
Personne ne se doutait que l’arrivée de cet enfant avait bouleversé la vie de l’heureuse famille.
Personne ne savait à quel point…
Le 27 aout fut la date à laquelle la vie du jeune Silver bascula, ainsi que celle de ses parents. La mère de Silver avait un travail qui lui prenait beaucoup de temps, elle partait parfois en voyage pendant plusieurs jours. Mais tous les soirs, depuis des années, elle sortait et disparaissait pendant une nuit. Puis revenait le lendemain. Des fois non, et cette habitude avait disparu jusqu’à la naissance de Silver. Quelque chose en elle s’était réveillé. Et un soir, la vérité éclata.
Mes parents étaient dans la cuisine. Depuis ma chambre, à l’étage, je pouvais tout entendre. Ma mère était en pleurs, ne parlait presque pas, et mon père, lui parlait fort, il criait même. Je me bouchais les oreilles, mais j’étais trop curieux, je voulais savoir ce qu’il se passait, pourquoi ils étaient comme ça.
- Non mais tu te fous de ma gueule ou quoi ? Et pendant toutes ces années tu me l’avais caché ?
- Clausius, je t’en prie, essaie de comprendre…
- Non ! Non je ne veux rien comprendre ! Tu as bousillé ma vie, mon honneur ! Tu m’as bafoué avec tes mensonges de merde !!! Tu comprends ça ?!
Les dents serrées, les joues trempées de larmes, je décidai de me lever pour aller les voir, leur dire d’arrêter de se disputer. J’arrivais sur le palier, juste devant moi s’étalaient les marches de l’escalier, et juste en bas, la lumière de la cuisine éclairait mes parents. Ma mère acculée à la table de la cuisine avait ses mains sur son visage.
Maman, qu’est-ce qu’il se passe ?
Je ne savais pas si je pouvais lui demander, je ne savais pas vraiment. Les cris de mon père envahissaient tellement l’espace qu’ils me donnaient mal à la tête. Ma main serra le bord d’un cadre comme si c’était la main de ma mère.
- J’aurais préféré me taper une prostituée plutôt que de vivre avec toi ! Tu savais très bien que je peux pas blairer les choses comme toi !
- Clausius ! Arrête ! Je n’ai jamais voulu être comme ça ! Je voulais tout oublier avec toi !
- La ferme ! Arrête de mentir…
Là, le ton de mon père s’était brusquement adoucit. Le silence retomba sur la maison. Ma mère seule le rompait, en pleurant à chaudes larmes. Je descendis encore quelques marches. Je savais que ce n’était pas encore terminé. Pire : le plus grave se préparait. Mon père était encore rouge de colère. Il regarda un instant par la fenêtre. Le regard mauvais, les mâchoires serrées de haine, il asséna :
- Casse-toi d’ici.
Je n’y tins plus. Je dévalais les marches en courant, risquant de tomber, je me précipitai dans les bras de ma mère.
- Maman, non ! hurlai-je.
- Et tu as pensé à notre fils ? sanglota-t-elle.
- Il reste avec moi.
- Quoi ?
- Tu penses vraiment que, vu ce que tu es, je vais te le laisser ? Non mais tu rêves ? Ce n’est plus « notre » enfant, mais « mon » fils. Maintenant prend tes affaires et casse-toi.
Ma mère me reposa au sol.
- Si c’est ce que tu veux…
Elle monta à l’étage, en redescendit quelques minutes plus tard, un sac à la main bourré d’affaires. Elle s’approcha de la porte.
Moi, hagard, ne réagis qu’à ce moment-là.
- Maman ? Maman ! Maman non !!! Je veux pas te quitter !! Je ne veux pas rester avec papa !!
Elle s’agenouilla et me prit dans ses bras. Me serra fort contre elle.
- Maman… maman, j’ai peur… Reste ! pleurai-je.
- Je t’aime mon poussin, tiens le coup ! On se reverra !
- C’est ça, dit mon père. Allez dégage.
Elle passa la porte.
Je ne la revis plus jamais.
Silver grandit aux côté de son père. Mais plus rien n’était comme avant. Clausius commença à boire, beaucoup, à se noyer dans ses verres. Il devint irritable, voire violent. Silver allait à l’école du coin, puis au collège. Mais souvent, il arrivait en classe avec un nouveau bleu. C’était le début de l’enfer.
Jusqu’à ce soir d’hiver, ou pour la première fois, il découvrit l’héritage maternel. Il rentrait du collège à pieds puisqu’il n’avait aucun moyen de se déplacer et habitait pas loin. C’était une époque où les hormones mettaient en branle tout le corps. Mais Silver ne devenait pas ce genre de garçon boutonneux avec une voix éraillée par la mue. Non. Lui, il devenait grand, et fort comme un bœuf. Ses bleus disparaissaient en moins d’une nuit. Il tombait de plus en plus rarement malade.
Ce soir-là, la neige tombait à gros flocons. Emmitouflé dans un gros manteau, je rentrai du collège, mon sac sur le dos, le nez caché dans mon écharpe.
Et puis une chaleur m’envahit. Quelque chose de sauvage, d’animal.
Quelque chose de vivant.
La chaleur s’étendit à tout mon corps, et s’intensifia au point que mon manteau me fut insupportable. Mes sens commencèrent à être beaucoup plus sensibles. Ma vue perça l’obscurité et je fus vite ébloui par une réverbère. Mon ouïe se mit à entendre des sons que je ne percevais pas plus tôt et mon odorat me fit parvenir des odeurs d’horribles odeurs d’égouts alors que je ne les sentais pas…
Soudain j’eus une étrange sensation dans le corps. Ca ressemblait à une nausée, ou à un genre de malaise. Je me sentais vraiment bizarre. La tête me tournait, mes jambes se dérobèrent sous moi. Je tombai à genoux. Lorsque je regardai mes mains pour tester ma vue, je m’aperçus que le pelage normalement fin s’était épaissi et poussait à vue d’œil ! Je ne comprenais rien. J’étais vraiment perdu.
Plus loin, une bande de jeunes dont l’odeur des cigarettes me parvenait malgré la distance commença à s’approcher. Je reconnus le meneur, Lloyd.
Il faut que je m’en aille…
Mais impossible de bouger. J’étais en train de prendre une forme de loup et je ne m’en apercevais pas. Je me pliai en deux sous l’effet d’une atroce douleur dans la poitrine. Comme si on me brisait les côtes une à une et les replaçait différemment. Je poussai un hurlement tandis que dans le reste de mon organisme les changements s’opéraient également. Au loin la bande de jeunes s’était stoppée, ils devaient se demander ce que je fabriquais. Je voulais appeler à l’aide, mais je n’arrivais plus à parler. Que se passait-il, bon sang ?
Quelques minutes plus tard, après avoir eu l’impression de traverser l’Enfer entier, je me relevai. Il me sembla alors voir le monde sous un autre jour. Mes instincts affutés surveillaient en permanence les alentours, cherchaient la moindre menace tapie dans l’ombre, ou cachée dans un corps innocent. Je me sentais en permanente alerte, prêt à bondir. Je regardai ce que je pouvais voir de moi. J’avais pris au moins vingt centimètres, mes mains s’étaient changées en pattes velues de brun foncé et dotées de grosses griffes noires. Mes jambes avaient adopté l’allure et la forme de celles de loups. Mes muscles saillaient presque sous l’épaisse et brillante fourrure qui recouvrait mon torse. Lorsque je regardais de nouveaux la bande de jeunes, ils prenaient déjà la fuite.
Et cette envie m’envahit. Une envie si légère, si innocente. J’y répondis. Je voulais être libre, me promener, découvrir ce monde de dangers dans lequel je ne serais pas une proie. Tout de suite je pris la direction d’un parc. Je sortis des sentiers battus. Et cela me faisait du bien.
Silver découvrait au fil des nuits sa double nature. Et chaque fois persistait cette envie d’être libre, de courir au vent et de ne plus être contraint par rien. Il se sentait hors du monde humain, au-dessus d’eux. Supérieur.
Il commença à sortir toutes les nuits, en catimini. Au début son père ne sut rien. Mais le jeune garçon à la croissance rapide et au « pouvoir » croissant, était nerveux pendant le jour, d’une car il craignait de trahir son secret sans le vouloir, et donc que son père l’apprenne et ne le bannisse de chez lui, ou peut être pire. Mais aussi parce qu’il n’attendait que la nuit tombée pour vivre.
Il se rendait compte qu’il avait passé toutes ses années à obéir à des lois qu’il pouvait briser d’un revers de main. Il se rendit compte comme il pouvait être libre de toutes ces contraintes.
Mais les malheurs arrivèrent bientôt. Quelques mois après sa première transformation, la police avait décidé d’ouvrir une enquête et de faire des battues dans le quartier pour découvrir le « monstre » qui avait été décrit par des dizaines de personnes. Silver sentait venir sa fin. La fin du secret.
Car tous les secret son révélés un jour ou l’autre.
Lorsque des policiers vinrent frapper à leur porte pour leur poser des questions, Silver vit le visage de son père changer. Il répondit froidement à leurs questions, leur dit n’avoir rien vu. Lorsqu’ils partirent, Clausius ferma la porte et regarda son fils, l’air haineux. Il alla se servir une double dose de cognac. Il resta sur le sofa toute l’après-midi à regarder son verre puis à le vider.
Au moment d’aller prendre son bain, le père de Silver était complètement saoul et proférait des injures Dieu savait qui. Silver prit son bain comme d’habitude. Il avait allumé la radio et un bon air de musique folklorique envahissait tout la pièce. Il n’entendait pas grand-chose d’autre…
Son père entra et le surprit. Il lui dit de ne pas s’inquiéter. Tout allait bien, il voulait juste être avec son fils…
se laissa faire, il raconta à son père ce qui avait vécu à chaque fois qu’il était sous ses forme animale. Le père écouta en lui lavant les cheveux. Il prenait soin de son fils, peut être avait-il décidé de changer ?
Lorsque Silver sa laisse coucher dans la baignoire pour rincer ses cheveux, une main lui attrapa une mèche de cheveux, l’autre lui serra la gorge.
Et son père lui plongea la tête sous l’eau. Il allait tuer le monstre qu’il avait engendré avec un autre monstre. Rien ne changeait, si c’était des dégénérés, même pas une éducation comme la sienne ne pouvait changer quelque chose. Incroyablement Affreux. On ne pouvait que les tuer ces saloperies !
Mais Silver était plus fort que son père, il commençait à l’être. Il se débattit, désespérément d’abord, puis il sentit cette chaleur, ce feu dans tout son corps. Cette fois-ci la transformation se fit sans douleur, mais fut progressive. Le père ne put tenir son fils plus longtemps, une main avec d’énormes griffes sortit de l’eau et le frappa directement au torse. Silver, transformé put se dégager et sortit précipitamment de l’eau, sa forme de minotaure avait pris le dessus.
Le père fut transporté cher le médecin, la fracture qu’il avait reçu était profonde, les fracture ouverte libéraient énormément de sang. Silver, lui, s’enfuit.
Pendant son errance, il découvrit que beaucoup d’humains étaient comme son père. Parfois plus violents, ils cherchaient à tuer les autres de leurs propres mains.
Comment est-ce possible ? Pourquoi ne fait-on rien contre eux ? Pourquoi les humains peuvent-ils se permettre de s’en prendre à nous, des êtres plus forts qu’eux, plus rapide, plus intelligent ? Pourquoi nous traquent-ils comme des bêtes alors que nous sommes leur descendance, ou étions des leurs ? Ils étaient tous devenus fous. La seule solution qui s'offrait au yeux de Silver, au fil du temps, était de se lever contre eux, de les détruire, car toute tentative de dialogue, d'accord, d'entente, ne changeait rien.
Mais pas n’importe comment. Pas comme eux le font. Même si ce ne serait, peut être, que justice de les traiter comme ils traitaient Silver et les siens…
Le jeune homme grandit sans retourner au collège, sans revenir chez lui. Il partit loin, dans le nord de la ville. Là-bas il fut ami avec un trio d’Hybrides, un Nekko et deux Hybrides Chiens. Il fut bien accueilli parmi ce groupe qui squattait les immeubles abandonnés et vivaient de petits travaux, parfois au noir. La force de Silver aida le groupe à se sortir de beaucoup de soucis, avec des humains, généralement. Chaque jours qui passait, Silver détestait un peu plus l’espèce et pestait de vivre à ses dépens.
Silver n’était plus le petit garçon qu’il avait été, frêle mais courageux. Il était devenu un grand et beau jeune homme d’une vingtaine d’années, capable de défendre ses amis dans le besoin. Sa haine pour les humains était des plus violentes, lui qui voyait tous les jours sa dignité bafouée par des employeurs trop orgueilleux et cupide pour accepter de les payer normalement, les violences que les humains exerçaient contre ceux de son espèce et ceux qui n’étaient ni comme lui, ni comme les humains…
L’été dans cette banlieue, des émeutes anti-races provoquaient beaucoup d’arrestations, de blessés et de morts. Les jeunes, adeptes des poussées d’adrénaline se jetaient généralement contre les habitants, louches, avec des oreilles « pas normales » ou des airs animaux… Ce 17 juin c’était presque une tuerie qui se déroulait dans la banlieue. Les jeunes brûlaient les carrioles et certaines maisons pour faire sortir les gens. Là, des chasseurs ou des hommes armés les cueillaient au fusil, comme des lapins. Ce jour-là, Silver perdit simplement la tête. Sa transformation alla au-delà de ses deux formes découverte, il devenu un énorme aigles aux yeux brillants comme la lune. Dans cette gigantesque battue infernale, il déchaina sa rage, sa haine sa rancœur. Il se laissait aller et fit couler le sang de nombre d’humains. Et puis les policiers arrivèrent, et certains civils venus aider. Aider qui ? On se le demande, certainement pas ceux qui étaient massacrés…
J’étais entouré par six personnes, dont trois agents de police. Je voyais bien dans leurs yeux qu’ils étaient tous morts de trouilles mais aussi prêts, et déterminés à me tuer. Mais j’avais la force et la volonté de tous réunis en moi. Je pouvais tous les tuer. J’étais libre, je pouvais tout faire. Je détectai parmi mes agresseurs une odeur. L’odeur de la peur, caractéristique.
Je se jetai sur l’un des civils sur ma gauche. Armé d’un fusil, ce dernier ne put riposter. Il n’eut pas levé son arme que j’avais pris son épaule dans ma main et par je ne sais quelle miracle un pouvoir se déchaîna en moi. L’humain hurla, pleura. Rendu inoffensif, je le délaissai et me tournai vers les policiers, je les regarda et tendu une main vers le bas après avoir repris forme humaine, mon secret était découvert, ma main se transforma en grosse hache rouge sang, même moi je ne savais pas comment j'avais fait . Sauf qu’ils avaient eut le temps de se préparer, ils pointèrent leurs armes sur moi et tirèrent. Tous me ratèrent et, de par ses sens aiguisé et son agilité, je trouvai une ouverture pour atteindre l’un d’entre eux. J’attaquai le plus grand des agents, le plus robuste, convaincu d’effrayer les autres si je parvenais à le tuer. Je bondis sur lui. L’homme tomba à la renverse sous mon poids. Il se débattit pour ne pas mourir, en proférant toutes les insultes qu’il avait en réserve. Mais je n’en démordais pas. Sauf que je ne voyais pas, quelques mètre sur sa droite, un des collègues de l’armoire à glace sortir son arme de service. Il tremblait comme une feuille, tentait de respirer pour se calmer. Il finit par tenir ferment son arme, il visa.
Tira.
La balle me percuta à la tempe droite. Je m’écroulai lourdement sur le côté, du sang ruissela de ma plaie, mais la plaie se fermera aussi vite qu'elle s'était ouverte. Le grand policier se releva en haletant, remercia son collègue. C’avait été moins une.
Dommage, une force inconnue avait pris part de mon être et commença à prononcer des incantations incompréhensible pour un humain, je leva la main vers eux pour la refermer comme si je voulais leur broyer quelque chose. Je les vis se recroquevillé sur eux même leurs sang sortant de tout leur orifices. Cela me fit beaucoup rire. Puis un autre m'endormit par derrière
A la fin de la journée, les émeutes s’étaient calmées, mais les morts se comptaient par dizaines. Principalement des Hybrides, vicieusement piégés, des vampires, et que savait-on encore… Les autorités eurent pour ordre de nettoyer la zone. Entre temps, Mon corps avait retrouvé sa forme humaine. J'étais dans une cages a dormir [test rp se placera ici]. Le policier qui m'avais endormit pour se débarrasser de moi à sa manière. Il se retrouva avec son collègue, médaillé pour son geste de protection, derrière une usine. Là un grand canal charriait les eaux usagées vers les égouts. L’odeur qui s’en dégageait était infecte.
- La vache, ça donne envie de gerber ! geignit le collègue. T’es sûr que c’est nécessaire ?
- Je croyais que tu avais plus de trippes que ça ! rit le baraqué. Bon il se réveille ?
A croire que cet homme en savait pas mal sur moi car il attendit que j’eus repris un petit peu conscience. Mon cerveau avait du subir un choc assez important à cause de ce poison. Le réveil serais long, et la récupération de toutes mes capacités allait l’être encore plus. C’était d’ailleurs le parfum nauséabond de l’eau qui me réveilla. Mon odorat fut violemment agressé, tandis que ma vue me revenait à peine. Je distinguais la silhouette des policiers, et vaguement le bleu du ciel.
- Purée, il est encore pas mal dans les choux… Bon tant pis ! C’est l’heure du grand saut, mec !
Malgré mon état de conscience très précaire, je pus comprendre ce qu’il disait, et étrangement je n’aimais pas du tout ça. Lui et son collègue me portèrent par sous les bras jusqu’au bord de l’eau. Lorsque je vis le courant, si fort, si brutal, j’eus envie de hurler.
Malheureusement, mon intégrité physique ne me le permettait pas.
- Allez, il faut remettre chaque chose à sa place : la merde, ça va avec la merde ! lança le grand baraqué avant de me jeter à l’eau.
C’était peut être la pire chose à faire. Je n’étais déjà pas en bon état, là c’était le pire de mes cauchemars qui se réalisait. Impuissant, emporté par le courant. Depuis ce soir ou mon père avait tenté de me noyer, j’avais toujours craint l’eau, plus qu’un chat. Là c’était l’enfer.
J'avais dû blesser l'orgueil du grand black à l'allure de catcheur...
Silver fut prit par le courant sans moyen pour s'en échapper. Ses capacités ne lui étaient pas encore complètement revenues, et sa peur de l'eau le paralysait. Peut être même eut-ce été cela qui le sauva, car même sa respiration s'était coupé. Lorsqu'il se réveilla, le décor avait complètement changé. Du blanc et des gens autour de lui le trainant sur une civière vers une chambre. Le seul qui faisait tache dans ce décor, c'était le jeune homme noir avec de grandes oreilles poilues sur le crâne. Lui semblait très inquiet quand les autres semblaient blasés.
Il était resté auprès de lui tout le temps de sa convalescence. Il s'appelait Brad N'Guma. Tout deux commencèrent à se raconter leurs vies. Leur joies leur peines. Silver ne s'était jamais senti aussi bien qu'ici, en compagnie de ce jeune homme, qui avait le même âge que lui.
Silver apprit qu'il était arrivé dans une ville appelé l'Avventura, qu'elle était régie par un "Cercle" et que les gens, humains et autres vivaient ici dans une harmonie précaire. Silver lui demanda où il pourrait s'installer, et comment il pourrait gagner de l'argent. Brad lui servit alors de guide, une fois sorti de cher le médecin. il lui annonça qu'il pouvait lui trouver un job comme assassins pour la confrérie des ombres.
Depuis ce temps, Silver vit au jour le jour, travaille comme assassins pour la confrérie des Ombres, mais il n'en fait pas partit malgré leur nombreuse demande. Sa vie sentimentale est encore vide de tout souvenirs, et ses nuits sont parfois tranquille, parfois comblée par de longues courses sur les toits de la ville.
En ce qui vous concerne
A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ? 5/7
Comment avez-vous découvert le forum ? Espe
Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ? /
Test-RP
J'étais la dans une cage, endormit par un poison qu'un représentant de l'ordre m'avait tiré dans la nuque, il avait surement dû mettre une dose pour éléphant pour m'endormir. Je sentais que quelqu'un me prenais pour me déplacer je ne sais où. Je sentis qu'on me posa dans une cage métallique, et je commença à rêver.
J'étais la dans une pièce entièrement blanche sans rien, surement le néant, mais pourquoi étais-je là ? A cette endroit, à ce moment là une entité démoniaque, je vu sa grâce au cornes que ce truc avait sur la tête, s'approcha de moi, c'était la vrai forme de ma mère. Je la revoyais enfin, là devant moi, mais sous sa vrai forme et dit :
-Silver, mon fils, il faut que je te dise pourquoi tu es comme sa et que tu as des pouvoir.
Ma mère m'expliqua qu'elle était un démon commun, mais qu'elle était tomber amoureuse de mon père donc elle avait la forme d'une humaine dû à son pouvoir de métamorphose. J'appris tout en regardant son visage et son corps que jamais je n'avais vu comme sa que je pouvais aussi changer de forme que se sois en humain où en animaux, mais cela serais extrêmement dur à maîtriser, mais elle m'expliqua comme m'y prendre pour y arriver de plus en plus vite. Je devait me concentrer sur la forme que je voulais prendre, et avec de l'entraînement sa viendrais tous seul en à peine un claquement de doigt, mais pour le moment il me faudrait de l'entrainement.
Après je lui demanda pour le sang, cela la mis légèrement mal à l'aise car ce don la était quand même assez rare et elle aurait aimé le maîtriser de son vivant, car par la même occasion j'appris qu'elle était décédé enfin plus qu'elle s'était suicidé juste après être partit de cher mon père dû à la douleur de surement ne jamais me revoir. Je compris maintenant d'où je tenais ma haine des humains. Mais pour en revenir au don de l'hémomagie je tenais se don de mon grand père, je pouvais changer la consistance du sang à ma volonté pour m'en servir comme arme offensive comme défensive, ainsi que magner le sang comme par exemple faire sortir le sang du corps de quelqu'un, soigné une plaie en accélérant le processus de cicatrisation, utiliser le sang comme un pirokinésiste utilise son feu. Mais pour cela je devais apprendre tous un tas d'incantation et j'avais certaine contrainte à par sur le dernier point mentionner. Pour utiliser la consistance du sang je devais m'ouvrir un peu et pour l'autre point mon adversaire devait avoir une plaie aussi et si j'étais blessé, sa plaie devait être plus grosse que la mienne. Et pour mon sang je devait être plus blessé que lui à moins que la blessure sois volontaire.
Ma mère m'entraîna au don de métamorphose durant environ se que je dirais 10 ans dans le monde des rêves, mais en réalité cela ne dura qu'une petite heure car je me réveilla enfin quand les forces de l'ordre m'emmenèrent près du port où l'odeur de l'eau me reveilla.
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