Nom : Rashkae
Prénom : Djerin
Rang : Guide des Protecteurs guerriers, Martyr

Âge : 524 ans
Sexe : Abstinent (Mâle)

Race : Séraphin
Classe : Méta-Guerrier (Guerrier aux hautes compétences martiales associées à un pouvoir axé sur un matériau, ou un élément physique non fondamental -différent des quatre éléments- comme les métaux, le bois ou sable. Ce pouvoir est limité par le volume de matière primaire qui ne peut être changé, cependant, le guerrier a un contrôle total de sa forme tant qu'il garde un contact.)
Métier : Protecteur
Croyances : Non croyant silencieux mais respectueux
Groupe : Anges (Les protecteurs sont un petit groupe multi-racial affilié aux anges qui parcourent Feleth pour protéger les gens des créatures malveillantes, offrir le travail de leur muscles pour améliorer la vie des fermiers qu'ils rencontrent ou bien faire circuler la connaissance. Il y a plusieurs classes parmi eux, menés chacun par un ou plusieurs guides, comme les guerrier, les mages ou les érudits. Ils cultivent leur spécialité tout au long de leur vie pour transmettre à ceux qui rejoignent l'entreprise. Il peuvent être regroupés pour rejoindre les rang de l'armée angélique et lui servir de première ligne. Lorsqu'ils sont en mauvaise posture, il peuvent rejoindre les rares relais du monde du milieu, des bâtiment tenus par un ou plusieurs protecteurs qui leur offre gite couvert et en général de quoi réparer leur matériel. Parmi eux, on peut trouver des martyrs, ce sont des Séraphins qui ont renoncés à leurs ailes pour participer à cette entreprise.)

Équipement : Djerin porte des vêtements hétéroclites de cuir et de tissus recouvert d'un grand manteau de toile et de peaux de bêtes lui donnant l'air d'un vagabond. Cependant, il possède une tenue plus propre dans son sac et cache une cotte écaillée sous ses hardes. Le visage caché sous un capuchon et la poignée d'une épée bâtarde dépassant de son épaules. Il porte un sac de voyage contenant ses maigres possessions terrestres comme des vivres, une corde et un set s’entretient pour ses armes. Il laisse pendre une petite arbalète à sa ceinture près d'un carquois de traits. Il se trouve une dizaine de  lames de toutes les tailles et formes disposées à divers endroits stratégiques de sa tenue et une hache passée dans sa ceinture.
Talents de combat physique : Djerin pratique à un haut niveau le combat sous la plupart des formes connues. Il est expert avec une épée à une ou deux mains, accompagnée ou non. Il maîtrise aussi les combat de proximité au couteau et à mains nues.
Talents de magie : Djerin a une relation symbiotique avec les métaux ferreux. Il peut en modifier la forme à volonté tant qu'il possède un contact physique. Cependant, c'est un pouvoir qui est assez éprouvant et qui possède ses limites. Il ne peut pas créer de matière, et n'a aucune influence sur les métaux non ferreux comme l'argent, l'or ou le plomb.
Talents divers : C'est un professeur calme et écouté. Très bon chanteur et garçon empathique.
Pouvoirs particuliers : Il aurait pu voler s'il n'avait pas renoncé à ses ailes. Il peut passer à volonté de son monde à Feleth comme tout les représentants de sa race.

Apparence physique : Djerin était beau. Très beau. Cependant, les années de combats l'ont affublé de nombre de cicatrices sur le corps et le visage. Assez grand et large d'épaule il dépasse la plupart des humain d'une demi tête. Ses cheveux noirs de Jais encadrent son faciès couturé et son regard d'ébène. On l'identifie facilement aux nombreux tatouages qui parsèment ses avants-bras (Il en a sur tout le corps mais ce sont les seuls visibles), ses yeux noirs et ses vêtements élimés et miteux. Il se déplace d'un pas lent et allongé, les épaules et la tête légèrement courbées, en cachant son visage sous un capuchon. Il s'exprime généralement distinctement sans se presser, d'une voix chaude et profonde. Ceux qui le rencontrent disent qu'il possède une aura qui pousse au respect, sans doute à cause de sa carrure et de son regard. Il se bat de manière fluide et coulée, et finit généralement ses combats rapidement.

Caractère, personnalité : Djerin n'est pas quelqu'un de bavard ou d'enjoué. Son passé lui on fait perdre la joie de vivre qu'il possédait jeune et désormais il consacre sa vie à tuer ceux qui veulent s'en prendre aux anges ou qui détruisent pour le plaisir. Il ne rit jamais, et ses seuls sourires sont froids et signes d'un massacre. Au bout de vingts ans à tuer, il a renoncé à vivre et s'est mis au point avec lui même. Lorsqu'il aura retrouvé son enfant et que ce dernier aura les armes pour survivre dans ce monde, il n'aura plus à se soucier de mettre une armure. Il se bat pour toute cause lui semblant juste et protège toujours la veuve et l'orphelin. Il ne supporte pas les remerciement, et n’accepte que les cadeaux qui lui sont utiles. Certains l'appellent chevalier à cause de sa mentalité, mais lui ne se considère que comme un guerrier au service de la plus noble des causes.


Histoire : Djerin est né d'une mère inconnue et d'un père appartenant à la légion. Ce dernier, peu soucieux de son enfant, l'a laissé pendant toute son enfance aux bons soins du forgeron en chef des légionnaires. L'homme, un élu, le fit grandir avec ses propres enfants, suivant les séraphins vengeurs dans leur sillage. C'est au début de son adolescence que le jeune ange a développé son affinité avec les métaux, obtenant ainsi un regain d’intérêt aux yeux de son père. Celui-ci a décrété qu'il était utile et a ordonné au forgeron de le former. Plus sous la contrainte que volontairement, l'homme a accepté, aidant le jeune séraphin à améliorer sa maîtrise de son pouvoir.

Au bout de trente années, il n'avait plus rien à apprendre du vieil homme qu'était devenu le forgeron. Djerin décida alors de heurter l’autorité paternelle, et partit. Il rejoignit Adiryl et tenta d'apprendre le métier des armes. Même si la chose lui était naturelle, il lui fallut près de deux siècles pour atteindre un niveau qu'il jugeait suffisant et que la plupart de ses professeurs qualifiaient d'excellent. Pendant c'est deux cents ans, il avait commencé à s’intéresser au sexe opposé, découvrant ses charmes et ses danger. Mais c'est après cette période qu'il a rencontré Ellena.

Ellena était une jeune Oracle d'à peu près deux cents ans. Elle possédait un visage d'ange ([HRP] Vous m'avez compris hein ! [/HRP]) et un physique de déesse. Cependant, la cours assidue que Djerin lui porta pendant plusieurs années la laissait parfaitement indifférente. Son cœur déchiré par le doute, il lui écrivit un parchemin passionné, expliquant qu'il allait partir, la laissant tranquille pour cent années et qu'après ces cent années, il reviendrait et s'il l'aimait toujours, lui demanderais si elle voudrait bien de lui. Lorsqu'il lui donna le parchemin, la jeune femme, qui s'attendait à un nouveau poème ne l'ouvrit pas tout de suite, et le séraphin quitta le grand palais.

Il rejoignit une petite foret, et y vécu seul pendant le siècle entier, s’entraînant avec les armes qu'il avait emmené, chassant, et surtout prenant le temps de longues séances de méditation. Il prit soin de ne prononcer aucun mot pendant ces années. A force de s’entraîner seul, il devint de plus en plus rapide, tout en pensant toujours plus à la dame de ses pensées, son visage envahissant les plus profonds de ses rêves et son rire peuplant tout les moments de silences. Les cent années révolues, il revint vers elle.

Lorsqu'il pénétra au grand palais, la taille de l'endroit le stupéfia comme elle l'avait stupéfié la première fois qu'il était y venu. Mais quand il aperçut Ellena, son cœur fondit comme neige au soleil. Adossée à un mur, l'oracle observait un vol de dragons d'un air pensif, mais à l'instant ou son regard capta la longue chevelure noire du séraphin, son expression changea du tout au tout. La colère déforma ses traits et elle s'approcha de lui pour lui envoyer un gifle retentissante qui figea les conversations autour d'eux un court instant, instant qui dura le temps qu'elle se jette dans les bras de l'ange pour poser ses lèvres sur les siennes.

L'oracle était une fille douce et découvrit beaucoup de choses avec Djerin, cependant, le séraphin en apprit encore plus auprès d'elle sur le sujet de la justice, du sacrifice et du pardon. Elle lui enseigna que les mondes d'en bas ne contenaient pas que des monstres comme il le croyait, mais recelaient moult richesses qu'il fallait protéger. Elle ne voulait surtout pas entendre parler du père de Djerin, à cause de son appartenance à la légion. Après un siècle de vie commune, elle lui demanda de jurer trois choses, qu'ils se marieraient, qu'ils auraient un enfant, et qu'il l'aiderait dans son projet pour protéger les mondes inférieurs. Il accepta, et jura sur sa propre vie.

Ils mirent quelques années à choisir la date de leur mariage, mais quand il furent fixés, ils préparèrent une fête grandiose. C'est le jour du cinq-centième anniversaire du séraphin, à quelques mois de la cérémonie, que l'oracle lui appris qu'elle abritait une vie en son sein et que la naissance devrait avoir lieu peu de temps après leur mariage. Fou de joie, il prit le temps d'aller sur Feleth pour rejoindre son père et lui annoncer la nouvelle. Cependant, il ignorait ce que la légion lui avait donné comme mission peu de temps avant, et lorsqu'il trouva son père, après près d'un mois à chercher, le vieux séraphin massacrait un village avec trois autres légionnaires. Djerin resta interdit quelques instant, mais ramassa rapidement ne barre de métal pour en faire une lame et courir arrêter le carnage.

Il tua le premier légionnaire par surprise, reconnaissant en lui un guerrier qui plusieurs siècles plus tôt lui donnait des pommes en cachette. Les deux autres lui donnèrent plus de fil à retordre car ils étaient jumeaux et l'attaquèrent ensemble. Malgré toutes leurs années d’expérience, le pouvoir du garçon lui donnait un avantage. Dès qu'il eut touché leurs armures, les articulations de celles-ci fondaient et faisaient des guerriers des statues de métal. La lame de Djerin trancha leur cous et ils fit s'enrouler le métal de leurs armures sur son corps pour se protéger. Il trouva son père et l’arrêta alors qu'il s’apprêtait à tuer une femme et ses enfants.

Le combat dura plusieurs heures, Djerin était un très bon combattant, mais son père était un légionnaire aguerrit avec une longue expérience derrière lui. Cependant, la jeunesse et la maîtrise des armes finirent par l'emporter et le fils emporta la vie du père de la pointe de sa lame. Lorsqu'il revint sur Adiryl, son corps était vidé de toute larme et son âme rongée par le chagrin. Il fallut à Ellena un temps fou et un patience incroyable pour parvenir à lui faire reprendre ses esprits et le premier sourire qui revint sur ses lèvres fut le jour même de la cérémonie.

Les mariés venaient de prononcer leurs vœux et de s'embrasser sous les acclamations de la foule quand au fond de la salle les hourras se changèrent en cris. Une dizaine de guerriers en armure de la légions étaient entrés, et se taillaient un chemin vers l'autel à grands coups d'épée, hurlant au traître et au parricide. Comprenant ce à quoi ils faisaient référence, Djerin entra dans une colère plus froide qu'une nuit de blizzard. Il demanda à Ellena de fuir sur Feleth et de se cacher leur enfant quand il naîtrait, avant de prendre son épée d’apparat et de charger en en aiguisant le fil.

Les quelques guerriers que contenait l'assistance se regroupèrent pour faire face à la menace, et Djerin les rejoignit. Supérieurs en nombres, il chargèrent. Le combat qui s'ensuivit fut un chaos aussi rapide que sanglant. En quelques secondes, les défenseurs, moins bien équipés et généralement moins bons combattants se firent massacrer. Les trois survivants, dont Djerin se regroupèrent pour un baroud d'honneur. Dos à dos, il tinrent face aux guerrier pendant un long moment, réussissant à grand peine à en coucher deux.

Lors d'un assaut brutal, les deux amis du séraphin furent tués et lui même ne réussit qu'avec un coup de chance à éviter la lame qui aurait du lui arracher la gorge. Ce fut la réapparition d'Ellena qui fut son salut comme sa perte. Elle courut vers lui d'une manière étrange, hurlant son nom. Ce ne fut que lorsque l'épée du meneur des légionnaires lui traversa le ventre qu'il comprit. L'enfant n'était plus la, elle avait accouché et était revenue pour le voir et mourir. D'une passe d'arme désespérée il tua un des légionnaires et se jeta sur leur chef.

Pris au dépourvu, l'homme ne compris pas quand son armure se mit à le comprimer jusqu'à l'étouffer et le tuer. Il y eut un flottement, les cinq légionnaires restant ne sachant quoi faire. Mais lorsqu'ils se jettèrent sur lui, Djerin était prêt. De l'acier de son épée, il avait fait un immense filet en mailles fines qu'il déploya autour de lui. Prenant les soldats dans le piège, il leur fit subir à tous le même sort qu'a leur chef avant de s’effondrer, épuisé.

Il se réveilla, il était chez un ami à lui, un de ceux qui était morts pendant l'assaut. Son épouse l'avait recueillit et il se remettait de l'effort que lui avait valu ce combat. La maîtresse de maison, une haute elfe, lui raconta qu'ils n'avaient pu sauver Ellena. Rejetant de son esprit le chagrin, pour tenir son serment auprès de son aimée, il demanda un service à son hôte. Cette dernière refusa, horrifiée, avant de céder sous l’instance du séraphin. Un mois plus tard, il parcourait Feleth parmi les membres des protecteurs, les éclaireurs et la première ligne des anges, avec l'espoir de trouver un jour son enfant. Dans son dos, deux moignons légèrement saillants lui rappelaient ses fautes, et surtout son passé.

A quelle fréquence serez-vous présent sur le forum ?

En règle générale, je suis présent quotidiennement, (source dignes de foi à l'appui) mais ils m'arrive d'avoir des périodes de creux ou je suis absent deux ou trois jours. Les vacances sont bien sur un peu plus longues, mais je préviens pour elles normalement.

Comment avez-vous découvert le forum ?

Via mes ''sources dignes de foi''

Quelles remarques pouvez-vous formuler à propos de l’apparence du forum ?

C'est moi ou la barre des menus est un peu floue ?

Le forgeron se tenait face au séraphin avec un air soucieux. Il contempla un instant la cuve d'acier en fusion un peu plus loin et tourna à nouveau son visage vers son interlocuteur.

Tu es sur ?

Djerin hocha la tête, le regard inexpressif. À l'entrée de la forge, une haute elfe qui observait la scène d'un air tendu sursauta lorsque le séraphin s'enroula des chaînes autour des bras et des jambes. Accroché au dessus de la cuve, le dos et ainsi les ailes, orientés vers le bas, il adressa un ultime signe de tête au forgeron. Ce dernier libéra une longueur de chaîne, et Djerin tomba. Lorsque le liquide ne fut plus qu'à quelques centimètres de son dos, le mouvement s'arreta. Cependant, le séraphin n'en tint même pas compte, la douleur étant la seule chose qui exista dans son esprit.

Il hurlait. Le feu rongeait ses plumes, ses muscles et ses os, et lui il hurlait. Dans la pièce, il n'y avait plus rien, rien qu'un maelström de douleur. Lorsque la douleur commença à refluer, le corps de Djerin se relâcha, et le forgeron, encore sous le choc, releva le séraphin demi-conscient. Dans son dos il n'y avait plus que deux moignons roussis. L'ange regarda l'homme et souffla

Merci

Il s’évanouit.