''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 [PV] Nouveau départ {Leevo}

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Aoi Haandar

l'Alouette aux ailes brisées

________________

Aoi Haandar
________________


Race : Séraphin aux ailes coupées
Classe : Guérisseur
Métier : Esclave fugitif, chanteur de rue
Croyances : Divinités de la Pluie et de l'Air
Groupe : Solitaire

Âge : 26 ans physiquement (une cinquantaine d'année en vérité)

Messages : 306


[PV] Nouveau départ {Leevo} _
MessageSujet: [PV] Nouveau départ {Leevo}   [PV] Nouveau départ {Leevo} EmptySam 23 Mar 2013 - 19:36




Nouveau départ


Je fus très surpris de voir Leevo aussi pressé de quitter le manoir. Certes, ce n’était pas très reposant ni très chaleureux m’enfin on était bien au chaud et sans un immense trou en plein milieu du toit. C’est donc à moitié convaincu que je découvris que ce cher elfe… avait déjà fait boucler toutes mes valises. Il avait ensuite expliqué que comme j’allais beaucoup mieux, nous allions pouvoir rentrer. Il semblait lui-même heureux de partir, bien qu’il manqua de piquer du nez à plusieurs reprises. Dehors, tous les serviteurs de la maisonnée n’étant pas occupés à ranger les affaires dans la voiture nous regardaient avec de fausses têtes de trois pieds de long. Sillae faisait même mine d’essuyer quelques larmichettes. C’en était pénible… Toutefois, je les remerciais tout de même pour leur accueil et leurs attentions.

Leevo, nerveux, ne leur adressa même pas un regard et attendait impatiemment qu’on termine de charger nos affaires dans la calèche. Je pris place à l’intérieur, à ses côtés. Ce ne fut qu’une fois qu’on démarre qu’il se calma. Il semblait même… guilleret ? Ca faisait plaisir à voir… Lui qui m’avait tiré cette tête d’enterrement tout le long de notre séjour chez la vieille bourge… Je souris doucement et me glissais un peu plus contre lui, prenant sa main gantée de fer dans la mienne. Il sursauta et me regarda, interloqué. Aussi en profitais-je pour lui déposer un léger baiser sur la joue. À l’abri de tous dans ce chariot, plus rien ne pouvait nous atteindre. Nous étions bien, nous rentrions au manoir et la journée promettait d’être ensoleillée. Un beau jour donc.

Une fois arrivés au manoir, l’inquiétude me prit soudain. Leevo m’avait promis une « surprise » au manoir. Que je n’aurais plus à faire quoi que ce soit, quelqu’un s’en chargerait à ma place. De qui voulait-il parler ? Etait-ce quelqu’un que je connais ? Ou quelqu’un de connu ? M’enfin, ce n’était pas ça qui me taraudait le plus. Est-ce que nous pourrons enfin reprendre une vie normale après tout ce qui s’est passé ici ? Je veux dire… Leevo se comportera-t-il comme au tout début ou culpabilisera-t-il de m’avoir blessé ? J’aurais aimé à nouveau me promener avec lui dans les marchés, lire des livres en soirée, dormir dans les bras l’un de l’autre… Mais je savais parfaitement que plus rien ne serait pareil.

Leevo m’ouvrit la porte de la calèche et me tendit la main pour m’aider à descendre. Je la saisis volontiers et posai le pied à terre, avec une certaine prudence tout de même. Nous avançâmes doucement avant de pénétrer dans la bâtisse. Le plus gros du toit avait été réparé, même si on voyait encore le soleil percer de ça et là. Les débris avaient également été nettoyés, de manière à ce que l’on puisse circuler sans manquer de chuter et de se casser probablement quelque chose. Leevo semblait nerveux, il lançait des regards inquiets dans chaque coin de la pièce avant de me pousser doucement en avant, m’invitant à m’asseoir dans un fauteuil. Je pris donc place, alors qu’il surveillait que les serviteurs de Sillae posaient bien toutes les valises dans le salon, y compris les chats. Chats que je m’empressais de libérer dans une chambre. Les pauvres n’aimaient décidément pas voyager en calèche !

Une fois que nous fûmes seuls, complètement seuls, Leevo, les oreilles quelque peu baissées, semblait plus que mal à l’aise. Il ne semblait même pas savoir quoi me dire ! Il est vrai que nous avions vécu des jours plus que difficiles ici… mais c’était du passé n’est-il pas ? Tout allait reprendre, exactement comme avant ; nous allions être heureux à nouveau, même si je savais que tout serait tout de même différent. M’approchant, à ses côtés, je déposais un rapide baiser sur sa joue gauche, lui faisait relever quelque peu les oreilles, surpris. Je lui souris, il en sembla rassuré.

Puis j’entendis un bruit de pas, dans la cuisine. J’écarquillais les yeux. Il y avait quelqu’un ici ?! Leevo me tapota l’épaule et me fit savoir qu’il allait me présenter le serviteur qu’il avait engagé pour faire les besognes dans le manoir. Il l’héla, et l’homme sortir doucement de derrière la porte de la cuisine. Émacié, le visage couvert de diverses cicatrices, il avait beaucoup changé mais je le reconnus tout de suite. Je fronçais les sourcils. Pourquoi avait-il engagé son initié ?

Le drôle de personnage s’approcha avec une craie et une ardoise avant de me fixer… et d’écrire. Il me présenta ensuite son panneau. On pouvait y déchiffrer : « Nounou ex-cul zon d’à voir tante et de blé c’est le pro taie jet du maître » Incrédule, je ne comprenais pas vraiment la situation. Leevo m’expliqua que ce type était muet, qu’il avait la langue coupée. Et bien ils en avaient de drôles d’habitudes chez ces Inquisiteurs… enfin, au niveau de leurs sujets en tout cas… Il congédia l’homme d’un geste de la main et j’insistais pour déballer moi-même mes valises, afin de me réinstaller dans mon ancienne chambre. Leevo me regardait faire, s’inquiétant de chacun de mes gestes. Cela me prit facilement la matinée et le début de l’après-midi mais qu’importe ? Ca me permettait de bouger un peu, à mon rythme. Puis j’avais entrepris de brosser mes plumes, histoire de les rendre un peu plus présentable. Oh ce n’est pas que ça se brossait comme des cheveux, évidement ! Mais ça avait au moins le mérite de les redresser un minimum.

Mon cher Leevo ne m’avait pas quitté des yeux, tantôt inquiet (ça se voyait à ses oreilles) tantôt curieux, il examinait chacun de mes gestes. Ne voulant pas engager une énième conversation à propos de nos disputes d’antan, je le lançais sur des exercices de lecture, ça faisait bien longtemps qu’il n’en avait plus fait. Pareil pour l’écriture. La soirée s’avança bien vite dans ces conditions et, après avoir pris un souper frugal composé essentiellement de tartines au pâté, je fis savoir que j’allais faire ma toilette. Montant dans ma chambre et me dissimulant derrière un paravent, je remplis la bassine d’eau chaude que j’avais préalablement mise à chauffer. Leevo m’attendait, dans l’entrée de la pièce.

Les discussions désagréables ne peuvent pas être contournées pour toujours. Et si on voulait être à nouveaux tranquilles, il fallait que je mette quelques petites points au clair avec lui. Passant mon éponge savonneuse sur mon corps, je décidais de rompre le silence.

- … tu es quelqu’un d’important pour moi. Quelqu’un de spécial. Tu le sais n’est-ce pas ? Seulement… si tu veux vraiment que nous n’ayons plus d’ennuis, on va devoir jouer la comédie face aux autres.

Soupirant, je rinçais l’éponge.

- Certaines personnes n’apprécient pas que deux hommes soient, justement, des « quelqu’uns de special », entre eux je veux dire. Et ces personnes cherchent à causer des problèmes. Déjà que, sans vouloir te vexer, tu n’es pas bien vu par certaines personnes du fait que tu étais un esclave et que tu es devenu noble… enfin bref, pour qu’on soit tranquille, on va devoir jouer la comédie face aux autres.


Je passais vite fait un linge sec sur ma peau avant d’enfiler une robe de nuit et de rejoindre Leevo, le prenant par la main.

- Face aux autres, nous ferons semblant ; je serais ton valet, et toi tu seras mon maitre. Ainsi, personne ne nous embêtera plus. Mais ce n’est que du semblant, d’accord ? Nous serons toujours ensembles… Tu comprends ?



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Leevo

Invité

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[PV] Nouveau départ {Leevo} _
MessageSujet: Re: [PV] Nouveau départ {Leevo}   [PV] Nouveau départ {Leevo} EmptyDim 7 Avr 2013 - 19:59

Leevo Shellhorn

« Je pense – JE VIS – à tellement de choses en même temps – DIEU – que je suis parfois obligé de recommencer – RECOMMENCER – mes manipulations depuis le début – LA FIN EST PROCHE. C'est aussi une façon de se bousiller la santé – LA MORT – vous ne pensez pas ? »
Ervin SHELLHORN à propos des nouveaux départs


***



Ils étaient enfin rentrés chez eux.
On a beau dire, rien ne vaut son chez soi, même si le toit a des fuites. Rien ne vaut son chez soi, surtout quand des mages aux cheveux bleus rôdent n'importe où, prêts à s'en prendre à n'importe qui n'importe comment.

« N'importe où » désignait aussi « partout » et ça Leevo l'avait bien compris ; aussi, à peine rentré, il entreprit de suivre Aoi partout afin de vérifier, primo, qu'il n'y ait pas de mage aux cheveux bleus dans les pièces où il se rendait, secundo, qu'il n'y en ait pas non plus dans sa tête.
L'elfe se figurait que le malin avait pu se cacher dans ses bagages... Ses suspicions n'avaient cessé de croître chaque fois que le séraphin avait sorti ses babioles de la valise ; il s'était attendu à le voir en sortir comme un diable tout le long de la manœuvre.

Mais rien à signaler jusqu'en début d'après-midi.
Même pendant les moments où il s'était endormi.
Rien non plus pendant les exercices de lecture et d'écriture dans lesquels il s'impliqua pourtant au maximum rien que pour laisser au mage l'occasion de se montrer.
Rien pendant le repas.
Rien pendant les ablutions rituelles.
Au début, en tout cas.

Leevo se tenait dans l'encadrement de la porte et ne pouvait qu'attendre qu'Aoi sorte de l'eau. Il ne pouvait toujours pas se résoudre à partager la même hygiène de vie que lui tant que l'eau en constituait l'outil principal. Il se contentait donc de se regarder les griffes métalliques et d'en gratter quelques tâches de vin, le tout dans un silence des plus mortels. Seuls les clapotis de l'eau comblaient le vide, auxquels Leevo répondait parfois en jetant des regards suspicieux en direction du paravent quand ils s'arrêtaient. Jusqu'à ce qu'Aoi rompe la monotonie de la pièce.

La journée, qui s'était pourtant bien déroulée jusque-là – entendre : aucune magie ni mage à l'horizon, ça suffisait à transformer une journée banale en bonne journée –, devint tout à coup très, très bizarre, quoique pas autant que les propos d'Aoi. Leevo l'écouta pourtant avec toute l'attention et toute l'intelligence dont il était pourvu, gardant silence tout le long.


- … tu es quelqu’un d’important pour moi. Tic de l'oreille ; toujours cette expression désagréable utilisée pour le qualifier ; pas d'amélioration. Quelqu’un de spécial. Ah ? La magie partirait-elle avec la crasse... ? Tu le sais n’est-ce pas ? Oui, les choses allaient s'arranger à présent. Leevo en était sûr. Seulement…. Evidement, une magie en cache une autre... si tu veux vraiment que nous n’ayons plus d’ennuis, on va devoir jouer la comédie face aux autres.

Leevo écarquilla les yeux et fronça les sourcils. « Jouer la comédie » n'entrait pas dans son inventaire d'expression et tous les comédiens de passage à Madorass en étaient dûment avertis dès leurs arrivées. Quelqu'un avait d'ailleurs eu la bonne idée de laisser un mot sur la place de la mise en scène qui disait, grosso modo : « si vous voyez un elfe avec des tatouages partout, ne le laissez surtout pas assister à la représentation !!! ».
« Jouer la comédie ». Est-ce que ça voulait dire qu'on devait faire de la musique ?

Aoi soupira. Comme chaque fois que Leevo montrait des signes d'incompréhensions. Il sembla les sentir même au travers du paravent.


- Certaines personnes n’apprécient pas que deux hommes soient, justement, des « quelqu’uns de special », entre eux je veux dire. Et ces personnes cherchent à causer des problèmes. Déjà que, sans vouloir te vexer, tu n’es pas bien vu par certaines personnes du fait que tu étais un esclave et que tu es devenu noble… enfin bref, pour qu’on soit tranquille, on va devoir jouer la comédie face aux autres.

Nouveau froncement de sourcils, cette fois-ci accompagné d'un plissement de paupières. Leevo intégrait les informations mais ne parvenait pas à les digérer. Il ne voyait aucun rapport. Il était un elfe. Et son cerveau lui criait de le rappeler à Aoi.
Mais celui-ci vint le rejoindre, propre comme un séraphin neuf. Leevo l'accueillit avec un soulagement non-dissimulé.


- Face aux autres, nous ferons semblant ; je serais ton valet, et toi tu seras mon maitre. Ainsi, personne ne nous embêtera plus. Mais ce n’est que du semblant, d’accord ? Nous serons toujours ensembles… Tu comprends ?

« Mais je ne veux pas être ton maître ! » se disait l'elfe tandis qu'Aoi lui prenait la main. Il voulut le lui dire et rectifier au passage la petite erreur concernant son génome. Mais au moment-même où il alla pour protester, il comprit.
Il comprit, non seulement quand son cerveau rattrapa son retard sur ses oreilles mais aussi quand il regarda les yeux de son ami attendre une réponse, il comprit que c'était cette affreuse magie imbuvable qui tirait les ficelles derrière ce discours. Ça prenait tout son sens, c'était exactement comme la fois où il avait joué les catins.

Comme il n'avait pas encore totalement trouvé comment résoudre ces moments où il était, comme qui dirait, possédé, l'elfe se contenta d'acquiescer et relégua cette histoire au néant de ses souvenirs.

Il suivit Aoi dans sa chambre et s'assura qu'il fut bien installer avant de le quitter pour quelques minutes. Il se rendit dans la cuisine où traînait le nouvel habitant du manoir et annonça au drôle de personnage le plan de la soirée, de la nuit et du lendemain.


- Je serai dans sa chambre cette nuit, lui dit-il tandis que le bonhomme, courbé, prenait des notes sur son ardoise. Tu vas surveiller sa porte depuis le salon, le trou dans le toit et la porte d'entrée. Tu n'auras qu'à te mettre au milieu du salon pour tout voir. D'accord ?

Le type, échevelé, retourna son ardoise taguée d'une prise de note désastreuse et d'un « Ui da » de travers.

- Bien. Demain, je lui proposerai d'aller faire un tour au marché. Il aime bien y aller, je ne comprends pas pourquoi...

« Moy nan plu »

- Ça me rassure. Pendant ce temps, tu iras dans sa chambre et tu feras comme on a dit, d'accord ? Je t'ai donné ce que j'avais dit que je te donnerai ?

« Oi da »

- Bien.

Sur cette conversation ô combien louche et mystérieuse, Leevo tourna les talons, fit un mètre, revint sur ses pas, demanda une tasse de lait chaud au miel au majordome, repartit, revint, vida une bouteille de vin, repartit de nouveau, revint encore pour récupérer le lait chaud et repartit. A mi-chemin, il retourna dans la cuisine et demanda quand est-ce que les ouvriers devaient revenir et lorsqu'il en fût informé, il regagna enfin la chambre où il entra comme un chat dans un grenier.
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Aoi Haandar

l'Alouette aux ailes brisées

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Aoi Haandar
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Race : Séraphin aux ailes coupées
Classe : Guérisseur
Métier : Esclave fugitif, chanteur de rue
Croyances : Divinités de la Pluie et de l'Air
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[PV] Nouveau départ {Leevo} _
MessageSujet: Re: [PV] Nouveau départ {Leevo}   [PV] Nouveau départ {Leevo} EmptyDim 29 Sep 2013 - 13:35





Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.


Suite à ces évènements, la vie repris un cours plus ou moins normal. Enfin presque. Nous avions souvent la visite des Sillae et de quelques-uns de leurs amis. Apparemment, la grosse dinde voulait le réintroduire dans la haute société. Enfin soit, je faisais bonne figure en tant que valet face à toutes ces pinbèches qui gloussaient aux blagues de leur chère amie. Blagues auxquelles Leevo ne comprenait mot, évidemment.

Mon aile ne s’est pas rétablie. En réalité, ça s’est même empiré à partir d’un certain moment ; toute l’articulation supérieure du membre était douloureuse, aussi ne pouvais-je jamais la bouger, au risque d’empirer les choses. J’avais passé une sangle autour, afin de ne pas faire de faux mouvement et ainsi éviter de plus lourdes conséquence. Au final, j’ai beau les avoir récupérées, elles ne me sont plus d’aucune utilité.

Après quelques mois, je n’y tins plus. J’annonçais à Leevo que j’allais partir pour Beolan, y trouver un guérisseur qui accepterait de me prendre comme apprenti et y apprendre tout ce qu’il y avait à savoir sur les méthodes de soins. Je lui expliquais aussi que je comptais y chercher un guérisseur qui serait peut-être capable de soigner mon aile atrophiée. Il ne s’y opposa pas. Il me fit promettre que je reviendrais le voir, une fois que j’en aurais fini là-bas. Je le lui jurai.

Je passai ensuite six longues années à apprendre toutes les techniques possibles et imaginables auprès d’un certain Hekov. Un soigneur renommé, qui a participé à plusieurs batailles et qui a sauvé d’illustres personnages. Il était très doué, certes, bien que ses convictions et ses manières étaient à revoir. Il était pour l’esclavagisme par exemple. Il avait acheté un jeune centaure qu’il maintenant harnaché dans son …. Le pauvre restait continuellement les mains attachées dans le dos, avec un mord. Il s’en servait comme d’un cheval pour pouvoir tirer de lourdes charges et ainsi transporter tous les ingrédients pour ses remèdes, lors du marché.

Hekov était aussi un peu illuminé sur les bords. Il était certains que des ingrédients rares devaient certainement avoir des pouvoirs particuliers. Il n’avait jamais acheté de produits venant de séraphins, au vu de leur prix exorbitants, et tenta tout au long de mon apprentissage de m’acheter une mèche de cheveux ou des plumes, un peu de sang… Mais je le lui refusais toujours catégoriquement. Enfin, sauf le dernier jour. Alors que je m’étais lié d’amitié avec Sabot -c’est le nom que s’est donné le centaure quand je le lui ai demandé- je lui proposais d’échanger une fiole de mon sang, une fiole de salive, une poignée de mes plumes et une mèche de mes cheveux contre sa liberté. Après beaucoup de réticence, il accepta.

Au final, Sabot revint avec moi vers Madorass. Bien que je lui rappelai plusieurs fois le fait qu’il soit libre à présent, lui insista pour m’accompagner. Il se proposa même de tirer lui-même ma caravane pour le retour à pied. Je ne refusais pas évidement, je n’avais plus de cheval et ceux-ci coutaient cher, même à la location. Une fois de retour en ville, il fallut se faire des plus persuasif pour que les gardes acceptent Sabot comme un être intelligent et non pas comme une simple bête tout juste bonne à tirer une carriole.  Je retrouvais Kaai’to, qui n’avait pas bougé de place. Apparemment, les affaires tournaient bien et il avait même pu se trouver un local. Tout ça ne pouvait pas mieux tomber.

Je laissais Sabot raconter mon voyage au bleuté, me précipitant vers les beaux quartiers pour retrouver Leevo une fois la caravane mise en place. J’avais tant de choses à lui raconter ! Bien que je n’aie pas pu soigner mon aile, j’avais pu en atténuer la douleur, ce qui en soit était une belle avancée. Et puis je devais lui raconter comment j’avais pu ramener Sabot ici ! Après tout, il n’aime pas les esclavagistes. J’arrivais enfin devant la maison. J’en poussais la porte, impatient.

Malheureusement, ma joie retomba aussitôt. La pièce était sombre, et du peu que j’en voyais, tout était recouvert d’une épaisse couche de poussière. Avançant prudemment jusqu’au salon, évitant les cadavres de bouteilles de vin éparpillés dans la pièce, je m’aperçus bien vite que le manoir était à l’abandon depuis un moment. Les meubles et les armoires avaient été défoncés par des voleurs opportunistes, les tapisseries tombaient en loques des murs, lacérées.

Quant à la cheminée où Il aimait tant plonger son regard auparavant, elle n’abritait plus que des cendres froides. Leevo n’était plus là. Il était parti. Sans vraiment tenter de les arrêter, je sentis des larmes couler le long de mes joues. Au milieu de ce manoir qui m’avait semblé un lieu chargé de joie, j’avais froid, à nouveau.

« - Ah… peut-être me suis trop fait attendre, cette fois… »

FIN.


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